NUNC UT TUNC
“Probitas laudatur et
alget.”
Decimus Iunius Iuvenalis
à Sept Fantômatiques Gladiateurs des Temps
Modernes
En fin de compte nous mourons tous, nous ne pouvons malheureusement pas
choisir notre mort. Mais nous pouvons décider comment aller à sa rencontre,
afin que l’on se souvienne de nous comme des Hommes.
Je Vous souhaite d’aller très loin et de faire aboutir tous Vos projets!
D
“Rappelle-toi depuis combien de temps tu remets à
plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t’acquitte
r,
tu ne les as pas mises à profit . Mais il
faut enfin, dès maintenant, que tu sentes de quel monde tu fais partie, et de
quel être, régisseur du monde, tu es une émanation, et qu’un temps limité te
circonscrit . Si tu n’en profites pas, pour accéder à la sérénité, ce moment
passera ; tu passeras aussi, et jamais plus il ne reviendra.”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même
Qu’ils soient Algériens,
Iraniens, Egyptiens, Turcs, Nigérians, Chinois, de plus en plus nombreux sont
les écrivains confrontés au cruel dilemme que Tahar Djaout eut à peine le temps
d’exprimer quelques jours avant son assassinat en pleine rue:
“Si tu parles tu meurs. Si tu
te tais tu meurs. Alors parle et meurs...”
Plus nous sommes silencieux, patients et disponibles, et
plus ce qui est nouveau pénètrera profondément et sûrement en nous, mieux nous
le ferons nôtre; il sera d’autant plus notre Destin propre, et, plus tard,
lorsqu’il se produira, nous nous sentirons profondément intimes et proches.
Et c’est nécessaire.
Il est nécessaire — et c’est vers cela que peu à peu doit
tendre notre évolution — que nous ne nous heurtions à aucune expérience
étrangère, mais que nous ne rencontrions que ce qui, depuis longtemps, nous
appartient. Il a déjà fallu repenser tant de conceptions du mouvement qu’on
saura peu à peu admettre que ce que nous appelons Destin provient des Hommes et
ne vient pas de l’extérieur. De même qu’on s’est longtemps abusé à propos du
mouvement du Soleil, on continue encore à se tromper sur le mouvement de ce qui
est à venir. L’Avenir est fixe, mais c’est nous qui nous nous déplaçons dans l’Espace
infini. Tout ce qui, un jour, deviendra peut-être possible pour beaucoup, le
solitaire peut déjà le préparer et l’élaborer de ses propres mains qui se
trompent moins.
C’est prodigieux, la chance d’être ici: je peux vivre en
solitaire, presque en ermite, tout en étant au cœur de l’Univers.
Ici, j’ai fait mon nid.
Sur la table de la chambre dont les fenêtres s’ouvrent
sur les grands arbres d’une villa, il y a le dossier de mon testament
littéraire.
Parfois j’y glisse un petit papier…
Entre le “vrai” testament et ce livre il n’y aura pas grande
différence. Dans un testament on indique comment il faut partager ce qu’on
laisse. Dans mon testament il y a aussi ce que la Vie m’a provoqué à penser, ce
que j’ai eu envie de dire à certains moments.
En vieillissant, peu à peu, on prend conscience d’un
devoir.
D’abord on résiste, parce que cela semble présomptueux…
et puis revient avec insistance, au-dedans de soi, une voix qui dit:
“Avant de nous quitter, dis-nous ce que tu sais.”
Si aujourd’hui je ne me soumettais pas à cet appel, j’aurais
le sentiment d’enterrer le talent d’une existence. Non pas les mérites de ma
personne, bien sûr, mais ce que les circonstances de la Vie dans laquelle j’ai
été trimballé m’ont fait comprendre, souvent après bien des résistances. Toutes les difficultés, les doutes et les
renoncements expérimentés par un écrivain ne s’expliquent pas, comme on le
croit trop souvent depuis Stéphane Mallarmé, en termes de stérilité ou d’angoisse
devant la page blanche. Ce sont là métaphores de poète à ne pas prendre au sens
littéral: elles ne rendent pas compte de la réalité infiniment plus complexe du
processus de création littéraire. Dans la plupart des cas, si l’écrivain ne
parvient pas à faire aboutir son projet – j’entends le grand écrivain -, ce n’est
pas qu’il ne peut pas écrire, mais qu’il ne veut le faire qu’à certaines
conditions qu’il s’est imposées. Il
ne se dessèche pas d’impuissance, mais étouffe d’un trop-plein d’exigences. Cette émotion-ci est commune aux historiens, aux
archéologues et aux personnes cultivées qui ont perdu la Passion au contact de
l’érudition. Il s’agit d’une émotion à la fois plus exceptionnelle et plus
personnelle, identique à celle que Johann Wolfgang von Goethe ressentit en arrivant en Italie après avoir écrit Werther:
celle d’y rencontrer sa propre origine
et d’y saisir le sens de son Destin.
Ce n’était donc pas le Passé qui se rapprochait et qui,
en se rapprochant, se mettait à ressembler au voyageur mais, à l’inverse,
lui-même qui remontait le cours du temps et accédait à sa propre patrie; son
Présent se chargeait de signes, et ceux-ci prenaient tout leur sens au contact
du Passé.
Si Vous demandez à deux jeunes gens pourquoi ils s’aiment,
ils ne vont pas faire une liste des défauts ou des qualités, établir la
moyenne, dire:
“Il
(elle) arrive à 51%, c’est pour cela que je l’aime…”
Chacun s’écriera :
“Je l’aime parce que je l’aime, et foutez-moi la
paix !
Je l’aime comme il (elle) est. “
La Politique est un acte d’Amour.
Il nous faut des contagieux.
Aucune valeur humaine ne peut grandir et se transmettre
sans contagion. La contagion est une manière d’être, qui va de soi, comme celle
des parents qui accompagnent l’enfant dans son éveil à la Vie. Le contagieux, c’est
celui qui sait voir les horreurs du monde, et ses merveilles, qui ne peut pas
supporter les horreurs et qui cherche les solutions pour qu’il y en ait moins.
Celui-là peut être entendu parce qu’il a agi.
L’homme politique, techniquement compétent, peut bien
intervenir pour “l’accès à tous”, “la lutte contre la misère”, “l’action concertée contre le chômage”,
mais si, tout en parlant, il ne pense qu’à sa partie de golf du lendemain, il
ne sera pas entendu.
Pour convaincre, les arguments sont nécessaires.
Mais les actes le sont davantage.
Qu’ils osent, les contagieux!
Qu’ils n’hésitent pas à utiliser les médias!
Leur action galvanisera l’opinion.
Et parce ce qu’on les aura écoutés, on leur redonnera la
parole!
Ce sont eux qui somment d’agir les responsables et l’opinion
publique, en les rendant plus clairvoyants et en leur imposant simultanément
deux types d’action: l’action d’urgence – le secours immédiat: “Tu as faim, voilà à manger.” - et la planification, qui n’est plus aujourd’hui à l’échelle
du pays, mais à celle du monde.
S’il est vrai que l’on veut étendre la Liberté absolue à
tous les domaines, ce qui pourrait donner l’illusion que les Libertés
continuent leur expansion sur tous les fronts, il est tout aussi vrai que l’auto-censure,
sous la forme de la political correctness, par exemple, fait paraître nos
libres parleurs bien timides par rapport à Aristophane et à tous les citoyens
grecs de la même époque.
Un passage du Mariage de Figaro de Beaumarchais, écrit il y a plus de deux siècles, nous donne
une idée, par le biais de l’humour, de la réalité de cette nouvelle censure qui
se présente sous le couvert de la Liberté:
“On me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est
établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend
même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de
l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en
place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de
personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection
de deux ou trois censeurs.”
À la rectitude politique, s’ajoute, dans la plupart des
médias, surtout parmi ceux dont la réussite financière dépend de quelques
annonceurs, une auto-censure de survie qui devient vite une seconde nature. Il
va de soi qu’il faut s’abstenir de donner une opinion éclairée sur le junk food dans une station de radio locale qui
diffuse des annonces de telle chaîne alimentaire très connue. En s’accumulant,
ces manquements véniels au devoir de vérité créent un climat tel que toute une
région peut être au courant des injustices commises par un chef d’entreprise du
lieu, alors même que les médias ont craint d’aborder le sujet.
Preuve que l’on peut dans un même Pays à la fois pousser
trop loin la Liberté – quand elle est une occasion de profit ou de plaisir - et
se montrer incapable de l’assumer, là où elle est un devoir.
Ne tenons jamais la Liberté d’expression pour acquise.
C’est le silence avilissant qu’il faut plutôt tenir pour
acquis.
Comme nous le rappelle Fernand Dumont:
“Les censeurs existent toujours, même s’ils ont changé de
costume et si leur autorité se réclame d’autres justifications. Toutes les
Sociétés, quels que soient leur forme et leur visage, mettent en scène des
vérités et des idéaux et rejettent dans les coulisses ce qu’il est gênant d’éclairer.
Toutes les sociétés pratiquent la censure; ce n’est pas parce que le temps de
M. Duplessis est révolu que nous en voilà délivrés. Les clichés se sont
renouvelés, mais il ne fait pas bon, pas plus aujourd’hui qu’autrefois, de s’attaquer
à certains lieux communs. Il est des questions dont il n’est pas convenable de
parler; il est des opinions qu’il est dangereux de contester. Là où il y a des
privilèges, là aussi travaille la censure. Le blocage des institutions, le
silence pudique sur les nouvelles formes de pauvreté et d’injustice s’expliquent
sans doute par l’insuffisance des moyens mis en oeuvre, mais aussi par la dissimulation
des intérêts. On n’atteint pas la lucidité sans effraction.”
Il y a dans l’histoire de l’Homme un moment qui me
bouleverse. C’est celui où les humains ont aligné leurs morts pour les
enterrer. On n’a jamais vu les bêtes aligner les dépouilles des bêtes.
Les animaux se cachent pour mourir…
A partir du moment où les restes des défunts ne sont plus
laissés là, mais soigneusement rangés, un nouvel âge commence: celui de l’Humanité.
I.
L’INFLAZIONE CONDANNO’ L’IMPERO ROMANO
La
trasformazione del governo da repubblicano a monarchico comportò la necessità
di subordinare l’economia alla politica. Roma fu investita dal caos monetario,
che portò alla fine di un mondo e alla nascita di una nuova era.
“Quis custodiet ipsos
custodes?”
Decimus Iunius Iuvenalis
di
Daniela Zini
A Roma non vi è più posto per un lavoro onesto,
non vi è compenso alle fatiche;
meno di ieri è ciò che oggi possiedi e a nulla
si ridurrà domani;
per questo ho deciso di andarmene
là dove Dedalo depose le sue ali stanche,
finché un accenno è la canizie,
aitante la prima vecchiaia
e a Lachesi resta ancora filo da torcere:
mi reggo bene sulle gambe
e senza appoggiarmi a un bastone:
giusto il tempo per lasciare la patria.
Artorio e Catulo ci vivano,
ci rimanga chi muta il nero in bianco,
chi si diverte ad appaltare case, fiumi e porti,
cloache da pulire, cadaveri da cremare
e vite da offrire all’incanto per diritto d’asta.
Un tempo suonavano il corno,
comparse fisse delle arene di provincia,
ciarlatani famosi di città in città;
ora offrono giochi
e quando la plebaglia abbassa il pollice
decretano la morte per ottenerne il favore;
poi, di ritorno, appaltano latrine.
E perché mai non altro?
Sono loro quelli che la fortuna,
quando è in vena di scherzi,
dal fango solleva ai massimi gradi.
Ma io a Roma che posso fare?
Non so mentire. Se un libro è mediocre
non ho la faccia di lodarlo o di citarlo;
non so nulla di astrologia;
non voglio e mi ripugna
pronosticare la morte di un padre;
non ho mai studiato le viscere di rana;
passare ad una sposa
bigliettini e profferte dell’amante
lo sanno fare altri,
e di un ladro mai sarò complice:
per questo nessuno mi vuole quando esco,
come se fossi un monco,
un essere inutile privo della destra.
Chi si apprezza oggi, se non un complice,
il cui animo in fiamme brucia di segreti,
che mai potrà svelare?
Niente crede di doverti e mai ti compenserà
chi ti fa parte di un segreto onesto;
ma a Verre sarà caro
chi sia in grado di accusarlo quando e come vuole.
Tutto l’oro che la sabbia del Tago ombroso
trascina in mare non vale il sonno perduto,
i regali che prendi e con stizza devi lasciare,
la diffidenza continua di un amico potente.
La gente che piú cerco di evitare,
quella amatissima dai nostri ricchi,
faccio presto a descriverla e senza riserve.
Una Roma ingrecata non posso soffrirla,
Quiriti; ma quanto vi sia di acheo in questa feccia
bisogna chiederselo. Ormai da tempo
l’Oronte di Siria sfocia nel Tevere
e con sé rovescia idiomi, costumi,
flautisti, arpe oblique, tamburelli esotici
e le sue ragazze costrette a battere nel circo.
Sotto voi! se vi piace una puttana forestiera
con la mitra tutta a colori!
Decimo Giunio Giovenale, Satire, Libro I, III
“La sicurezza della nostra città è scossa dalla
malizia e dalla bassezza di pochi, che assalgono e depredano la comunità. Per
causa loro la speculazione sul cambio delle monete è penetrata nel mercato e
impedisce di assicurare l’approvvigionamento di quanto è necessario alla vita.”
Così
suonava la parte finale di un decreto del municipio di Milasa, in Caria, nel
209 d.C., rivelando la preoccupazione che la borsa nera dei cambi mettesse in
crisi le finanze cittadine, diminuendo gli introiti dei banchieri che, per
concessione comunale, detenevano il monopolio del mercato delle valute.
“Le mie proprietà saranno messe sotto ipoteca?”;
“Saranno vendute all’asta?”;
“Diventerò mendicante?”;
“Dovrò prendere la fuga?”;
“La mia fuga sarà impedita?”;
“Dovrò fare l’ambasciatore?”, gli
ambasciatori avevano a proprio carico tutte le spese e nessun onorario;
“Diverrò membro del consiglio
municipale?”, all’epoca se il gettito fiscale della città
era insufficiente, i membri più ricchi del consiglio dovevano sopperire di
tasca loro;
“Riceverò il mio danaro?”
Queste
le domande più frequenti rivolte a un oracolo egizio, alla fine del III secolo
d.C., e conservateci su rotoli di papiri. Pochi anni prima, sempre in Egitto, a
Ossirinco, nel 260 d.C., il terribile deprezzamento della moneta aveva indotto
i cambiavalute a chiudere le loro banche e a rifiutare il cambio “della moneta dei divini Imperatori”. L’amministrazione
locale ricorse alla coercizione e alla intimidazione, ordinando ai banchieri,
sotto pena delle più gravi sanzioni, “di riaprire i loro sportelli e accettare e
cambiare tutte le monete, salvo quelle assolutamente spurie e contraffatte”. Questi
documenti danno la misura tangibile della crisi, in cui precipitò l’Impero Romano,
nel III secolo d.C., e dalla quale uscì, completamente, trasformato: non più
libertà di lavoro e di impresa, ma costrizione e asservimento alla terra e alle
professioni; non più tentativi di conservare un equilibrio economico tra i ceti
sociali, ma abbandono dei più deboli al loro destino e consolidamento, sempre
maggiore, dei grandi potentati economici e fondiari.
La
inflazione e la incapacità di mantenere una moneta che riscuotesse fiducia
furono uno degli aspetti salienti di questa crisi. I motivi per cui si imboccò
la china pericolosa del sistema fiduciario furono nobili e umanitari, le cause
che impedirono, poi, di controllarlo e di regolarlo furono, in parte,
imprevedibili; in parte, inerenti alla struttura stessa della società e dell’economia
antica e, quindi, la loro soluzione fu inconciliabile con il mantenimento di
quella struttura. Il caos monetario
del III secolo d.C. si può ricollegare a tutto un indirizzo dell’azione del
governo imperiale e, soprattutto, agli inconvenienti provocati dalla necessità
di interpretare l’economia in funzione della politica.
[first
lines]
Maximus: Lean and hungry. Still nothing?
Quintus: Not a sign.
Maximus: How long has he been gone?
Quintus: Nearly two hours.
Valerius: Will they fight sir?
Maximus: We shall know soon enough.
[addressing
his troops]
Maximus: Fratres!
[cavalry
addresses Maximus]
Maximus: Three weeks from now, I will be harvesting my crops.
Imagine where you will be, and it will be so. Hold the line! Stay with me! If
you find yourself alone, riding in the green fields with the sun on your face,
do not be troubled. For you are in Elysium, and you’re already dead!
[cavalry
laughs]
Maximus: Brothers, what we do in life echoes in eternity.
Questa
esigenza era nata con l’Impero stesso, in altri termini, con la trasformazione
del governo da repubblicano-oligarchico a monarchico-popolare. Le masse
proletarie, addensatesi, durante la crisi sociale del II secolo a.C., avevano
alimentato gli eserciti delle guerre civili tra Mario e Silla, Cesare e Pompeo,
Ottaviano e Antonio. Da queste guerre era nato il nuovo Stato imperiale, e, con
la pace portata da Augusto, iniziò a risorgere e a irrobustirsi, tra i due poli
del supercapitalismo e del pauperismo, il ceto medio, che traeva i suoi
guadagni dal piccolo commercio e dalla piccola proprietà e, poi, in misura
sempre crescente, dalle possibilità di impiego, offerte dall’amministrazione
civile e militare. Base del potere monarchico era il favore delle classi medie
che vi si appoggiavano, come una immensa clientela, e che ne erano, inoltre, il
sostegno e la giustificazione.
[to
Quintus before the battle with Germanian troops begins]
Maximus: Strength and Honor.
[gets
on his horse and addresses Quintus again]
Maximus: At my signal, unleash hell.
Marcus Aurelius: You have proved your valor, yet again Maximus. Let us
hope for the last time.
Maximus: There is no one left to
fight, sire.
Marcus Aurelius: There is always someone left to fight. How can I
reward Rome’s
greatest general?
Maximus: Let me go home.
Marcus Aurelius: Ah, home.
Per
poter svolgere la politica di appoggio ai ceti medi e di progressiva promozione
sociale, che a questi si richiedeva, e per sottrarsi, il più possibile, a
dipendenze e limitazioni di qualsiasi genere, gli imperatori, chi più chi meno,
aumentarono, progressivamente, la concentrazione dei beni economici nelle loro
mani. Questo fenomeno, unitamente all’accrescimento delle funzioni che la
amministrazione statale andava assumendosi, fece aumentare, considerevolmente,
il numero dei dipendenti pubblici; mentre, in misura eguale, aumentavano i
dipendenti, schiavi o liberi salariati, delle vastissime proprietà del demanio
imperiale.
Marcus Aurelius: Tell me again, Maximus, why are we here?
Maximus: For the glory of the Empire, sire.
Vennero,
così, a delinearsi due blocchi sociali, naturalmente contrastanti: da un lato,
lo Stato imperiale e le sue proprietà con la enorme massa dei dipendenti
militari e amministrativi, tra i quali vanno considerati, per molte ragioni,
anche quei considerevoli gruppi di popolazione civile, legati da interessi
economici al demanio statale o ai contingenti dell’esercito di stanza nelle
province; dall’altro, la proprietà privata, che non era soltanto rappresentata
dai grandi latifondisti della cosiddetta classe senatoria, ma da tutti coloro
che, economicamente, non erano legati alla attività dello Stato e ai quali,
tuttavia, lo Stato, con la sua organizzazione, permetteva di vivere e di
prosperare. Questa massa era rappresentata dal latifondo privato e dai suoi
dipendenti, ma soprattutto dalla vastissima borghesia cittadina, a base
terriera e commerciale, che popolava le città dell’Impero.
Marcus Aurelius: There is one more duty that I ask of you before you go
home.
Maximus: What would you have me
do Caesar?
Marcus Aurelius: I want you to become the protector of Rome after I die. I will
empower you to one end alone, to give power back to the people of Rome and end the
corruption that has crippled it.
[Maximus looks amazed and sad]
Marcus Aurelius: Do you accept this great honor that I have offered
you?
Maximus: With all my heart, no.
Marcus Aurelius: Maximus, that is why it must be you.
A mano
a mano che lo Stato sottraeva qualcosa alla economia privata, diminuivano le
entrate fiscali, giacché lo Stato non poteva tassare se stesso, e si rendeva
necessaria la applicazione di un sistema di tassazione più gravoso; mentre il
meccanismo della produzione accentrata, pur dando vistosi risultati apparenti,
impoveriva lentamente la amministrazione per la necessità politica di mettere
le merci in distribuzione, senza tenere conto dei costi reali. Tutti questi
problemi creavano enormi difficoltà finanziarie, che si ripercuotevano sulla
stabilità della moneta. Il sistema monetario romano era un sistema bimetallico
con una moneta d’oro, chiamata aureus,
e una moneta d’argento, chiamata denarius,
più alcune monete divisionali [da cambio], in rame, di cui la più comune era il
sestertius, 1/4 di denarius. Stabilire un rapporto con il
valore attuale della moneta o un potere di acquisto è pressoché impossibile.
Rifarsi al valore dei metalli è ingannevole perché, allora, l’oro aveva un
potere di acquisto molto superiore a quello attuale e l’argento ancora di più.
Oggi, infatti, l’argento costa 0,457 euro al grammo e l’oro 31,299 euro, quindi per avere un
grammo d’oro ci vogliono circa 68 grammi di argento [1:68], al tempo di
Augusto, invece, per avere un grammo di oro erano sufficienti 12 grammi di argento, il
rapporto oro argento nel sistema monetario era 1:12. Al valore attuale del
metallo un aureus del periodo
augusteo, 8 grammi,
costerebbe 250,392 euro e un denarius,
4 grammi,
appena 1,828 euro, ma 250 denarii era
la paga annuale di un soldato delle legioni, e poco più di mezzo denarius costava una misura di 8 litri di frumento,
equivalente al consumo settimanale di due persone. Il potere di acquisto dei
metalli, oro e argento, era, tuttavia, superiore a quello attuale. Otteniamo,
quindi, un valore più vicino al vero se paragoniamo i 250 denarii di un legionario dell’era augustea allo stipendio odierno
di un ufficiale dei ranghi bassi dell’esercito, dato che la carriera militare
era privilegiata e ben pagata. Tenendo conto di questi rapporti, ai quali ci
atterremo in tutta la successiva esposizione, appaiono strabilianti le cifre
degli stipendi annui – a proposito di giungla retributiva! – dei funzionari
dello Stato, da 10mila denarii, per i
dirigenti di rango minore, a 75mila denarii
e oltre per i massimi prefetti e procuratori.
Lucilla: What did my father want with you?
Maximus: To wish me well before I leave for home.
Lucilla: You’re lying, I could always tell when you were lying
because you were never any good at it.
Maximus: I never acquired your
comfort with it.
Lucilla: True, but then you never had to, life is more simple
for a soldier. Or do you think me heartless?
Maximus: I think you have a
talent for survival.
[seeing
his daughter Lucilla spying in through the slit in the tent wall]
Marcus Aurelius: If only you had been born a man, what a Caesar you
would have made.
Lucilla: Father.
[kisses
him on his cheeks]
Marcus Aurelius: You would have been strong. I wonder, would you have
been just?
Lucilla: I would have been what you taught me to be.
La
grande massa della popolazione era, naturalmente, lontana da queste cifre e,
probabilmente, si aggirava su livelli inferiori alla paga del militare di
carriera, la cui condizione era, già, considerata invidiabile. In seguito all’aumento
del costo della vita, la paga dei militari salì a 300 denarii, verso la fine del I secolo d.C., e a 350, verso la fine
del II d.C. Uno scriba municipale, stenografo, prendeva, verso la fine del II
secolo d.C., un po’ meno di un legionario, vale a dire 300 denari annui, mentre
un lavoratore delle miniere, con un contratto a termine di sei mesi, datato 164
d.C., e conservatoci da una iscrizione della Dacia [Romania], prendeva per 130
giornate lavorative previste, 70 denarii
più il mantenimento, calcolabile in 15 denarii
al mese.
Per
ottenere la carica di consigliere municipale era necessario possedere un
patrimonio minimo di 100mila sestertii,
patrimonio che, investito in operazioni bancarie, poteva rendere fino al 12%,
tasso previsto da documenti dell’epoca di Marco Aurelio per prestiti a breve
scadenza. Questa entità patrimoniale, che costituiva un minimo per ottenere un
certo rango sociale e le cariche corrispondenti, era per lo più superata, ma
costituisce un punto di riferimento per stabilire la ricchezza e il reddito
medio della borghesia municipale. Molto più elevato era il patrimonio minimo
richiesto a un cavaliere per entrare nell’amministrazione dello Stato o a un
senatore per rivestire impieghi di governo. La maggior parte dei senatori e dei
cavalieri erano infinitamente ricchi, come si può agevolmente vedere dai costi
di opere pubbliche costruite a loro spese e donate alle loro città di origine,
– Plinio il Giovane, a esempio, donò al municipio di Como una biblioteca del
costo di milioni di euro –. Si vede agevolmente che un salariato medio o anche
un militare, che, già, poteva contare, oltre allo stipendio, su frequenti
donativi di considerevole entità – molte centinaia di denarii per donativo, fino ai 5mila denarii, con cui furono gratificati i pretoriani, all’inizio dell’Impero
di Marco Aurelio, –, solo, in casi eccezionali, poteva tesaurizzare moneta
aurea. Le gratifiche dei militari si traducevano, per lo più, in acquisto di
poderi e, anche se conservate in denaro, non permettevano una grande
accumulazione di capitale. Il lavoratore medio, probabilmente, non era, mai, in
grado di tradurre in oro i suoi risparmi, se non in misura minima. L’oro era, invece,
la moneta tipica degli alti salariati e dei grandi proprietari. Moneta d’oro e
moneta d’argento acquistano una connotazione sociale e i
loro rapporti interni al sistema monetario si fanno difficili e delicati.
“Nemini
tamen nihil satis est. Concupiui negotiari. Ne multis uos morer, quinque naues
aedificaui, oneraui uinum - et tunc erat contra aurum - misi Romam. Putares me hoc iussisse: omnes naues naufragarunt.
Factum, non fabula. Vno die Nepturnus trecenties sestertium deuorauit. Putatis
me defecisse? Non mehercules mi haec iactura gusti fuit, tanquam nihil facti.
Altera feci maiores et meliores et feliciores, ut nemo non me uirum fortem
diceret. Scis, magna nauis magnam fortitudinem habet. Oneraui rursus uinum,
lardum, fabam, seplasium, mancipia. Hoc loco Fortunata rem piam fecit: omne
enim aurum suum, omnia uestimenta uendidit et mi centum aureos in manu posuit.
Hoc fuit peculii mei fermentum. Cito fit quod di uolunt. Vno cursu centies
sestertium corrotundaui. Statim redemi fundos omnes, qui patroni mei fuerant. Aedifico
domum, uenalicia coemo, iumenta; quicquid tangebam, crescebat tanquam fauus.
Postquam coepi plus habere quam tota patria mea habet, manum de tabula: sustuli
me de negotiatione et coepi libertos fenerare.”
Marcus Aurelius: Are you ready to do your duty for Rome?
Commodus: Yes, father.
Marcus Aurelius: You will not be emperor.
Commodus: Which wiser, older man is to take my place?
Marcus Aurelius: My powers will pass to Maximus, to
hold in trust until the Senate is ready to rule once more. Rome is to be a republic again.
Commodus: Maximus?
Marcus Aurelius: Yes.
[Marcus moves his hand to touch Commodus’ face and
Commodus turns away]
Marcus Aurelius: My decision disappoints you?
Commodus: You wrote to me once, listing the four chief
virtues: Wisdom, justice, fortitude and temperance. As I read the list, I knew
I had none of them. But I have other virtues, father. Ambition. That can be a
virtue when it drives us to excel. Resourcefulness, courage, perhaps not on the
battlefield, but... there are many forms of courage. Devotion, to my family, to
you. But none of my virtues were on your list. Even then it was as if you didn’t
want me for your son.
Marcus Aurelius: Oh, Commodus. You go too far.
Commodus: I search the faces of the gods... for ways
to please you, to make you proud. One kind word, one full hug... where you
pressed me to your chest and held me tight. Would have been like the sun on my
heart for a thousand years. What is it in me that you hate so much?
Marcus Aurelius: Shh, Commodus.
Commodus: All I’ve ever wanted was to live up to you,
Caesar. Father.
Marcus Aurelius: Commodus...
[he kneels in front of him]
Marcus Aurelius: ... your faults as a son is my
failure as a father. Come...
[holds his arms out to Commodus and they embrace,
Commodus begins to cry]
Commodus: Father. I would have butcher the whole
world... if you would only love me!
[Commodus begins to asphyxiate Marcus whilst embracing
him]
Innanzitutto,
la saldezza del sistema stesso era indebolita dalla difficoltà di mantenere una
relazione fissa tra oro e argento, nonostante le fluttuazioni del mercato. In
secondo luogo, bisognava trovare un equilibrio tra la domanda e l’emissione di
mezzi monetari. Con i mezzi di allora non era facile, se non impossibile,
valutare la necessità di moneta richiesta dalla congiuntura economica. Le
tendenze degli esperti romani erano contrastanti e ambedue nocive: da un lato,
si pensava che immettendo sul mercato una grande quantità di moneta si potesse
creare euforia economica e stimolare gli investimenti, senza tenere conto, se
non a fatti avvenuti, che ciò provocava un immediato rialzo dei prezzi e uno
svilimento delle quotazioni del metallo; dall’altro lato, si preferiva
contrarre le emissioni, per evitare la inflazione, ma ciò rendeva il valore
nominale inferiore al valore reale, provocava l’aumento del costo del danaro,
la contrazione dei commerci e il fallimento a catena delle imprese. Tipico, a
questo proposito, il caso verificatosi, durante il principato di Tiberio,
convinto assertore della teoria restrittiva: l’aumento dei tassi di interesse e
la stagnazione dei prezzi portarono sull’orlo del fallimento migliaia di medi
imprenditori indebitati con il grande capitale e per evitare il peggio, l’imperatore
fu costretto a mettere a disposizione delle banche pubbliche l’ingente somma di
100 milioni di sesterzi da prestare a privati, dietro garanzie fondiarie o
immobiliari.
Da
Augusto a Nerone [54 d.C.-68 d.C.] l’oro e l’argento aumentarono di prezzo,
perché la passività della bilancia dei pagamenti impoveriva le scorte. Si
manifestò, quindi, una tendenza a diminuire il peso dell’aureus e del denarius
oppure a ridurne il contenuto argenteo. Nerone, trovatosi nella necessità di
operare una scelta, che rispecchiasse le tendenze politiche e sociali del
governo, agì in difesa delle classi medie, con una grande riforma monetaria,
che dominò, per 133 anni, la storia dell’Impero; ma che lo pose in contrasto
insanabile con la oligarchia senatoria, la quale, di là a quattro anni, giunse
a rovesciarlo dal potere. Nel 64 d.C., modificò il rapporto tra le monete:
mentre, prima di lui, un aureus di 8 grammi si acquistava con
25 denarii d’argento di 4 grammi di ottima lega,
dopo la riforma, un aureus di 7,40 grammi si otteneva
con 25 denarii d’argento di soli 3,25 grammi, per di più
in lega al 10%. Il rapporto tra oro e argento passò, pertanto, da 1:12 a 1:10.
Mettendo in circolazione dei nuovi denarii
con la medesima capacità di acquisto dei precedenti, ma con peso e titoli
inferiori, Nerone andava decisamente controcorrente. Sopravvalutava l’argento e
obbligava a vendere sottocosto un oro che manifestava, invece, una costante
tendenza al rincaro e allo sganciamento dalle parità fissate con l’argento. La
possibilità di riuscita stava tutta nella capacità da parte dello Stato di
garantire, per 25 monete d’argento svalutato, un aureus di peso costante. In tal modo, Nerone aiutava la piccola
borghesia, detentrice del denarius, i
salariati e le truppe pagate in moneta d’argento; mentre si inimicava i grandi
latifondisti, detentori di oro, i quali si allarmarono e divennero nemici
giurati di Nerone, proprio a causa di questa sua difesa dell’argento a danno
dell’oro.
[Commodus
enters the Colesseum arena to greet the Spaniard]
Commodus: Rise. Rise.
[Maximus
stands up, clenching an arrow head in his right hand and in that same moment
Lucius runs to join Commodus standing in front of him]
Commodus: Your fame is well deserved, Spaniard. I don’t think
there’s ever been a gladiator to match you. As for this young man, he insists
you are Hector reborn. Or was it Hercules? Why doesn’t the hero reveal himself
and tell us all your real name? You do have a name?
Maximus: My name is Gladiator.
[turns
away from Commodus]
Commodus: How dare you show your back to me! Slave, you will
remove your helmet and tell me your name.
[Maximus
removes his helmet and turns around to face Commodus]
Maximus: My name is Maximus Decimus Meridius. Commander of the
Armies of the North, General of the Felix Legions, loyal servant to the true
emperor, Marcus Aurelius. Father to a murdered son, husband to a murdered wife.
And I will have my vengeance, in this life or the next.
[Commodus
is clearly in shock and without words]
Quintus: Arms!
La
vecchia moneta di maggior peso scomparve in gran parte dalla circolazione,
tesaurizzata o ritirata dallo Stato per le transazioni sui mercati esteri, che
avvenivano sulla base del peso effettivo e del contenuto metallico. A questo
proposito bisogna ricordare, come ho, già, detto, che la bilancia commerciale
era passiva per le fortissime spese di acquisto di generi di lusso, provenienti
specialmente dall’Oriente, Persia, India e Cina, attraverso l’Oceano Indiano,
il Mar Rosso e le vie carovaniere della Siria e dell’Arabia. Per queste vie
avveniva un drenaggio continuo di moneta pregiata – 25 milioni di denarii all’anno, nell’età di Vespasiano
– flusso, cui non si era in grado di porre rimedio, nonostante la legislazione
fiscale che colpiva, fortemente, i generi voluttuari.
La
riforma di Nerone significava anche l’abbandono del sistema bimetallico. L’oro
e l’argento non venivano più considerati due valori indipendenti e, per
mantenere il loro rapporto di cambio, il secondo veniva ancorato al primo con
la garanzia dello Stato. Era l’embrione di un sistema fiduciario e l’inizio di
un pericoloso sistema di risparmio per i governi in deficit. Con l’Impero di Traiano [98-117 d.C.], un militare di grande
prestigio e di origine provinciale spagnola, acquistano maggiore rilevanza
politica le classi medio-borghesi dell’Occidente e dell’Oriente. Il problema
sociale del mantenere un equilibrio tra il grande capitale senatorio e le
borghesie provinciali, si traduce in un problema economico che imponeva la
conservazione dell’equilibrio neroniano tra l’emissione di aurei e l’emissione di denarii.
[after
winning the battle with Tigris in the arena
Maximus is about to exit the arena when the Praetorian enter and encircle him
as Commodus enters the arena and approaches Maximus]
Commodus: What am I going to do with you, you simply won’t...die.
Are we so different, you and I? You take life when you have to, as I do.
[Maximus
stares at him]
Maximus: I have only one more life to take, then it is done.
Commodus: Take it now.
[Maximus
turns to walk away]
Commodus: They tell me your son...
[Maximus
stops and slowly turns to face him]
Commodus: ... squealed like a girl when they nailed him to the
cross. And your wife, moaned like a whore when they ravaged her again, and
again, and again.
Maximus: The time for honouring yourself will soon be at an
end.
[bows
his head]
Maximus: Highness.
Questo
equilibrio era compromesso dalla passività della bilancia commerciale con l’Oriente,
sui cui mercati gran parte delle transazioni avvenivano in oro. Il rincaro del
metallo induceva sfiducia nelle possibilità dello Stato di mantenere a lungo il
cambio ufficiale. Gli speculatori puntavano sulla rivalutazione dell’oro. I
militari e i funzionari, raccomandati, cercavano di avere lo stipendio pagato
in moneta d’oro. I Germani, ci informa Tacito, rifiutavano il denarius, e, semmai, accettavano solo quello
che era stato coniato antecedentemente a Nerone.
Lucilla: There are some politicians who have dedicated their
lives to Rome.
One man above all. If I can arrange it, will you meet him?
Maximus: Do you not understand? I may die in this cell tonight
or in the arena tomorrow. I am a slave! What possible difference can I make?
Lucilla: This man wants what you want.
Maximus: Then have HIM kill Commodus!
Lucilla: I knew a man once. A noble man. A man of principle,
who loved my father and my father loved him. This man served Rome well.
Maximus: That man is gone. Your brother did his work well.
Lucilla: Let me help you.
Maximus: [lowering
his voice] Yes. You can help me. Forget you ever knew me. Never come
here again. Guard! The lady has finished with me.
[Lucilla’s
eyes slightly tear as she stands helplessly, staring at Maximus]
Traiano
doveva cercare una soluzione che lo mettesse in grado di aumentare,
considerevolmente, le riserve auree del tesoro; una soluzione che deprimesse il
prezzo dell’oro a favore dell’argento, consentendo il mantenimento delle parità
stabilite da Nerone e facendo dimenticare il continuo peggioramento della lega
del denarius. La via di uscita fu
offerta dalla spedizione contro i Daci, che rese i Romani padroni dell’odierna
Romania con le sue miniere d’oro e con le enormi riserve di metallo prezioso
del re Decebalo.
[Proximo brings Lucilla to Maximus’ cell]
Proximo: Congratulations, General. You’ve got very
persuasive friends.
Lucilla: My brother’s had Gracchus arrested. We daren’t
wait any longer. We must leave tonight. Proximo will come at midnight and take
you to the gate. Your servant, Cicero will be waiting there with horses.
Maximus: You have done all this?
Lucilla: Yes.
Maximus: You risk too much.
Lucilla: I have much to pay for.
[Maximus shakes his head]
Maximus: You have nothing to pay for. You love your
son, you are strong for him.
Lucilla: I am tired of being strong. My brother hates
all the world and you most of all.
Maximus: Because your father chose me.
Lucilla: No, because my father loved you...And because
I loved you.
Maximus: A long time ago.
[Maximus tenderly takes her hand and kisses it]
Lucilla: Was I very different then?
[shakes his head, gently stroking her face]
Maximus: You laughed more.
Lucilla: I have felt alone all my life, except with
you. I must go.
Maximus: Yes.
[they exchange a long tender kiss]
Conquistando,
poi, l’Arabia Petrea, Traiano pose sotto controllo le principali vie di
commercio con l’Oriente, garantendosi, se non altro, un cospicuo prelievo
fiscale che compensava della fuoruscita di metallo prezioso. Così, Traiano
ristabilì la fiducia, provocò un effettivo abbassamento del prezzo dell’oro –
che fu, abilmente, sfruttato per ridurre, ulteriormente, il fino del denarius – ribadì l’immagine di un
potere centrale sollecito del benessere dei ceti medi e difensore della loro
moneta.
I
maggiori impegni militari, tuttavia, resero sempre più dura la pressione
fiscale, che colpiva, soprattutto, quei ceti medi che si volevano proteggere
con la politica monetaria. Riprese, così, vigore una lenta, ma inesorabile
ascesa dei prezzi, direttamente proporzionale alla diminuzione del contenuto
argenteo del denarius. I cambi
rimanevano stabili, perché si aveva, ancora, fiducia nell’autorità e nella
solvibilità dello Stato, ma i prezzi delle merci, computati in argento – l’oro
serviva solo per le grandi transazioni, assimilabili a trasferimenti
patrimoniali – salivano, falciando il reddito delle classi basse e medie. Si
ricorse ai calmieri, ottenendo solo l’effetto di far sparire le merci dal
mercato e di spingere verso l’economia naturale. I tassi di interesse
iniziarono a fluttuare pericolosamente, provocando il fallimento degli
operatori bancari, tra i quali lo stesso papa Callisto, che gestiva una banca.
I salari iniziarono a essere instabili. La paga dei legionari, che era
aumentata di soli cento denari, in quasi due secoli, passò da 350 a 500 denari, tra il 198
e il 217 d.C.
[in
the Gladiator cells Maximus meets with Lucilla who has arranged for him to meet
with one of the senators]
Gracchus: General. I hope my coming here today is evidence
enough that you can trust me.
Maximus: The Senate is with you?
Gracchus: The Senate? Yes, I can speak for them.
Maximus: You can buy my freedom and smuggle me out of Rome? Gracchus: To what end?
Maximus: Get me outside the city walls. Have fresh horses
ready to take me to Ostia.
My army is in camp there. By nightfall of the second day I shall return at the
head of 5,000 men.
Lucilla: But the legion all have new commanders, Loyal to
Commodus.
Maximus: Let my men see me alive and you shall see where their
loyalties lie.
Gracchus: This is madness. No Roman army has entered the capital
in a 100 years. I will not trade one dictatorship for another.
Maximus: The time for half measures and talk is over, Senator.
Gracchus: And after your glorious coup, what then? You’ll take
your 5,000 warriors and leave?
Maximus: I will leave. The soldiers will stay for your
protection, under the command of the Senate.
Gracchus: So, once all of Rome
is yours, you’ll just give it back to the people. Tell me why?
Maximus: Because that was the last wish of a dying man.
[He
turns back to Gracchus]
Maximus: I will kill Commodus, the fate of Rome, I leave to
you.
Gracchus: Marcus Aurelius trusted you. His daughter trusts you.
I will trust you. But we have little time. Give me two days and I will buy your
freedom. And you, you stay alive. Or I will be dead. Now I must
go.
Maximus: Quintus, free my men. Senator Gracchus is to be
reinstated. There was a dream that was Rome,
it shall be realized. These are the wishes of Marcus Aurelius.
Settimio
Severo [198-211 d.C.] dovette cavalcare la tigre: cercò di seguire la linea
ascensionale del tasso di inflazione con un corrispondente deprezzamento della
moneta d’argento, che con lui perviene al 50% di contenuto metallico; cercò,
come abbiamo visto dal decreto ricordato all’inizio, di esercitare un severo
controllo sui cambi e sulla borsa nera. Ma era naturale che si trovasse,
sempre, qualcuno che, sfidando i rigori delle leggi, fosse disposto a dare per
un aureus non i 25 denarii ufficiali, ma molti di più. Settimio
Severo cercò, anche, di seguire l’esempio di Traiano, procurandosi notevoli
riserve auree, con la confisca dei maggiori patrimoni privati dei suoi
oppositori politici e con fortunate imprese militari. Con la sua azione riuscì
a mantenere una sufficiente fiducia nello Stato, quale garante dei cambi, ma
non riuscì a frenare l’inflazione perché, sotto di lui, la spesa pubblica
raggiunse proporzioni mai viste.
Il
crollo avvenne sotto il regno di suo figlio, Caracalla, il quale ebbe la
malaugurata idea di abbandonare il sistema neroniano e di tentare una nuova
riforma monetaria, con conseguenze disastrose. Caracalla, per riportare i cambi
a un livello più accettabile, decise di fare un aureus meno pesante di grammi 6,50, distruggendo quello che era
stato, fino a quel momento, il cardine intoccabile su cui, nonostante tutto,
continuava a reggersi il sistema fiduciario. Inoltre, tentò di ripetere il
vecchio sistema del risparmio sulla moneta d’argento, ma non sul vecchio denarius, temendo di creare eccessiva
sfiducia, bensì su una nuova moneta, l’antoninianus,
che, ufficialmente valeva due denarii,
ma che conteneva meno argento di due vecchi denarii.
Anche se la correzione era minima – si passava da un rapporto 1:5,5 a 1:4,8 – l’effetto
psicologico fu enorme: si distruggeva la fiducia, che la gente comune
continuava a nutrire nella capacità del governo. I pessimisti avevano ragione:
infatti, di là a poco, l’oro cessò di essere coniato regolarmente, e si tenne
in serbo per distribuirlo ai soldati, la cui fedeltà era più che mai
necessaria.
[his
last lines]
Maximus: [to
Lucilla] Lucius is safe.
In
questo periodo divenne palese l’intrinseca debolezza del sistema economico. In
un mondo di scarsa produttività, in cui era remunerato più il capitale che il
lavoro, in cui lo Stato aveva un bilancio modesto, specialmente se paragonato
all’entità di molte fortune private, in cui il benessere economico dei ceti
medi era legato, soprattutto, alle possibilità di circolazione della moneta per
i medi e i piccoli commerci, in cui la pressione fiscale non si esercitava sul
patrimonio né sul reddito, ma sulla terra e sulle persone – oltre che, in
misura molto bassa, sui commerci e sulle eredità – il governo centrale aveva
scelto di aumentare le proprie prerogative e le proprie competenze in misura
abnorme. Andando incontro a ingenti spese di propaganda e di “beneficenza”, unilateralmente
distribuite, il governo aveva scelto di colpire il grande capitale, di tanto in
tanto e come accadeva, per procurarsi mezzi di sussistenza, ma non impedendone
la formazione né favorendo, realmente, una ridistribuzione della ricchezza.
Aveva sottovalutato il costo della enorme macchina della produzione dello
Stato, costo che si ripercuoteva in perdite continue anche se difficilmente
rilevabili.
Il peso
fiscale di questa enorme organizzazione era mal distribuito e colpiva,
soprattutto, i ceti medi provinciali e municipali. Le domande che i cittadini
egizi rivolgevano al loro oracolo, verso la fine del III secolo d.C., sono una
chiara testimonianza del clima psicologico del tempo. Pochi anni più tardi,
Lattanzio, nel De mortibus persecutorum,
noterà che, essendo, ormai, divenuto maggiore il numero delle persone che
ricevevano dallo Stato rispetto a quelle che davano i coloni, gli agricoltori e
i lavoratori in genere, oppressi dall’enormità delle tasse erano costretti a
fuggire e ad abbandonare i campi e gli oggetti del loro lavoro, provocando un
enorme declino della produttività agricola e industriale.
[Lucilla
stands and turns to Senator Gracchus and the crowd in the Colosseum]
Lucilla: Is Rome
worth one good man’s life? We believed it once. Make us believe it again. He
was a soldier of Rome.
Honor him.
Gracchus: Who will help me carry him?
[last lines; Juba buries the figurines
belonging to Maximus where Maximus died]
Juba: Now we are free. I will see you again. But not yet,
not yet...
Il
ritorno al passato, vale a dire a una economia libera e relativamente prospera
e feconda di iniziative, era impossibile perché la struttura economica antica
non produceva sufficiente ricchezza: il benessere dei primi due secoli era
stato un fenomeno passeggero e artificiale. Il governo doveva scegliere tra il
ritorno al passato, la difesa della civiltà borghese classica, o il suo
abbandono. Questa scelta economica, come vedremo, andò di pari passo con una
scelta ideologica. Aureliano e dopo di lui, Diocleziano, optarono per la difesa
del passato, per la difesa dei ceti medi e della borghesia, sia pure con
concessioni alle necessità del momento e per la difesa della civiltà classica,
paganesimo compreso. Il passaggio dall’Antichità al Medioevo è segnato dal
fallimento del sistema monetario di Diocleziano e dalla riforma di Costantino,
fatta a spese dei pagani – anche per Costantino la religione è un instrumentum regni e il suo volgersi al
cristianesimo non fu disinteressato -. Diocleziano tentò di conciliare l’impossibile,
la fondazione di un buon sistema monetario con un aureus di grammi 5,45 – con lui riprendono, regolarmente, le
coniazioni auree – e un argenteus di
grammi 3,41 in
buona lega, coesistente con il corso forzoso di una moneta di rame argentato di
valore intrinseco bassissimo. Questa moneta, la moneta dei poveri, doveva nelle
intenzioni dell’imperatore essere difesa a oltranza, doveva appoggiarsi ed
essere garantita dalle altre due monete buone. Questa era la moneta dei
bottegai, dei calzolai, degli operai, di quelli che i romani chiamavano i “vilia ac minuta commercia” – il
commercio minuto –. Il rapporto argento-rame era 1:100, Diocleziano voleva che
la sua moneta divisionale fosse accettata con un rapporto 1:20. A questa moneta
pretendeva si desse credito, all’interno dell’Impero, garantendo i cambi in
argento e in oro e comminando pene severissime a chi cercava di speculare. I
produttori e i detentori del capitale si rifiutarono di vendere o di fornire
danaro a chi presentava questa moneta. Diocleziano reagì, emettendo il famoso
editto sui prezzi, in gran parte conservato, e la sua difesa del passato si
spinse fino al tentativo di colpire a morte le comunità cristiane, divenute
ricchissime e i cui interessi si identificavano ormai con gran parte del grande
capitale senatorio.
Costantino
tirò le conclusioni dal fallimento di questa riforma e fu disposto a
sacrificare le classi medie che Diocleziano aveva, tenacemente, cercato di
difendere. Se si voleva un sistema monetario solido bisognava abbandonare il
corso forzoso e ritornare al valore di mercato dei metalli, abbandonare i
detentori di moneta divisionale al loro destino e accettare un mondo diviso in
privilegiati latifondisti – l’embrione dei futuri signori feudali e
sottoproletari, ridotti in condizioni di semi servitù, divenuti cioè, come si
diceva in celtico, “vassi” dei ricchi –.
Costantino
conia un solidus aureo di 4 grammi – rimasto
invariato per tutto il periodo bizantino fino al 1200 – e adegua la restante
moneta secondo il valore metallico reale; per fare questo si procura le riserve
auree, riconoscendo il cristianesimo e saccheggiando i tesori dei templi
pagani. I prezzi, calcolati in moneta aurea, si stabilizzano; calcolati in
moneta divisionale salgono vertiginosamente, condannando alla miseria una vasta
parte della popolazione – si moltiplicano per 20, negli anni che corrono tra il
301, epoca dell’editto di Diocleziano, e la riforma del 315 –. È un crollo
spaventoso, mai il mondo romano aveva visto qualcosa di così grave.
L’inflazione
e il deprezzamento della moneta d’argento del secolo precedente dipendevano dal
goffo tentativo di equiparare il contenuto argenteo con l’aumento dei prezzi,
era una gara di furbizia tra lo Stato e gli speculatori. I possessori di denarii, sia pure con scarso successo,
erano garantiti e difesi, i creditori potevano pagare con moneta svalutata, la
politica monetaria, sia pure instabile, mostrava preoccupazioni sociali,
tentava di evitare il collasso. Il realismo costantiniano non ha di queste
preoccupazioni e abbandona tranquillamente la difesa della convertibilità della
moneta divisionale.
Un
autore anonimo di qualche decennio posteriore a Costantino, esortando l’imperatore
a porre un freno alle terribili conseguenze della riforma costantiniana, ne dà
una lucida descrizione:
“Fu Costantino che con una dissennata politica
monetaria, al posto del bronzo, che una volta aveva un alto valore nominale,
diede l’oro come moneta per i commerci minuti. L’avidità e l’accaparamento cui
assistiamo si ritiene abbia avuto origine di là. La grande masa d’oro e d’argento
e di pietre preziose riposta da tempi antichissimi nei santuari [pagani] fu
buttata in pasto al pubblico e accese l’istinto collettivo di possedere e di
spendere […] Da questa massa d’oro furono riempite soltanto le case private dei
potenti, divenute ancora più splendide per la rovina dei poveri, e le classi
basse furono naturalmente oppresse con violenza. Ma la diseredata povertà […]
affidò la sua vendetta al crimine e colpì di gravi sciagure l’Impero devastando
i campi, turbando la quiete con scorrerie e rapine, infiammando gli odii, e
procedendo, gradualmente, suscitò alla fine tiranni e usurpatori.”
Daniela Zini
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Chi può dire se, quando le strade si
incontreranno, questo Amore sarà nel tuo cuore?