“He who controls the past controls
the future.
He who controls the present controls
the past.”
George Orwell, 1984
SOCIETA’ SEGRETE
“In
politics, nothing happens by accident. If it happens, you can bet it was
planned that way.”
Franklin D. Roosevelt
“Essere
donna è così affascinante. È un’avventura che richiede tale coraggio, una sfida
che non annoia mai. Avrai tante cose da intraprendere se nascerai donna. Per
incominciare, avrai da batterti per sostenere che se Dio esiste potrebbe anche
essere una vecchia coi capelli bianchi o una bella ragazza. Poi avrai da
batterti per spiegare che il peccato non nacque il giorno in cui Eva colse la
mela: quel giorno nacque una splendida virtù chiamata disubbidienza. Infine
avrai da batterti per dimostrare che dentro il tuo corpo liscio e rotondo c’è
un’intelligenza che chiede d’essere ascoltata.”
Oriana
Fallaci
“Je ne suis pas de ceux qui disent
que leurs actions ne leur ressemblent pas. Il faut bien qu’elles les fassent,
puisqu’elles sont ma seule mesure, et le moyen de me dessiner dans la mémoire
des hommes ou même dans la mienne.”
Marguerite Yourcenar,
Mémoires d’Hadrien
à
Toi, ma chère Licia
Je Te souhaite d’aller très loin et de faire
aboutir tous Tes projets!
Qu’ils soient Algériens,
Iraniens, Egyptiens, Turcs, Nigérians, Chinois, de plus en plus nombreux sont
les écrivains confrontés au cruel dilemme que Tahar Djaout eut à peine le temps
d’exprimer quelques jours avant son assassinat en pleine rue :
“Si tu parles tu meurs. Si tu te tais tu meurs. Alors parle
et meurs... ”
Je tiens à Te parler un instant, Ma chère Amie, bien que
je sois à peine en mesure d’écrire quelque chose d’utile.
Plus nous sommes silencieux, patients et disponibles, et
plus ce qui est nouveau pénètrera profondément et sûrement en nous, mieux nous
le ferons nôtre; il sera d’autant plus notre Destin propre, et, plus tard,
lorsqu’il se produira, nous nous sentirons profondément intimes et proches.
Et c’est nécessaire.
Il est nécessaire — et c’est vers cela que peu à peu doit
tendre notre évolution — que nous ne nous heurtions à aucune expérience
étrangère, mais que nous ne rencontrions que ce qui, depuis longtemps, nous
appartient.
Il a déjà fallu repenser tant de conceptions du mouvement
qu’on saura peu à peu admettre que ce que nous appelons Destin provient des
Hommes et ne vient pas de l’extérieur.
De même qu’on s’est longtemps abusé à propos du mouvement
du Soleil, on continue encore à se tromper sur le mouvement de ce qui est à
venir.
L’Avenir est fixe, mais c’est nous qui nous nous
déplaçons dans l’Espace infini.
Tout ce qui, un jour, deviendra peut-être possible pour
beaucoup, le solitaire peut déjà le préparer et l’élaborer de ses propres mains
qui se trompent moins.
Me voici à… que j’aime.
C’est prodigieux, la chance d’être ici: je peux vivre en
solitaire, presque en ermite, tout en étant au cœur de l’Univers.
Ici, j’ai fait mon nid.
Sur la table de ma chambre dont les fenêtres s’ouvrent
sur les grands arbres d’une villa, il y a le dossier de mon testament
littéraire. Parfois j’y glisse un petit papier…
Entre le “vrai” testament et ce livre il n’y
aura pas grande différence.
Dans un testament on indique comment il faut partager ce
qu’on laisse. Dans mon testament il y a aussi ce que la Vie m’a provoqué à penser, ce
que j’ai eu envie de dire à certains moments.
En vieillissant, peu à peu, on prend conscience d’un
devoir.
D’abord on résiste, parce que cela semble présomptueux…
et puis revient avec insistance, au-dedans de soi, une voix qui dit:
“Avant de nous quitter,
dis-nous ce que tu sais.”
Si aujourd’hui je ne me soumettais pas à cet appel, j’aurais
le sentiment d’enterrer le talent d’une existence. Non pas les mérites de ma
personne, bien sûr, mais ce que les circonstances de la Vie dans laquelle j’ai été
trimballé m’ont fait comprendre, souvent après bien des résistances.
Toutes les difficultés, les doutes et les renoncements
expérimentés par un écrivain ne s’expliquent pas, comme on le croit trop
souvent depuis Stéphane Mallarmé, en termes de stérilité ou d’angoisse devant
la page blanche.
Ce sont là métaphores de Poète à ne pas prendre au sens
littéral: elles ne rendent pas compte de la réalité infiniment plus complexe du
processus de création littéraire.
Dans la plupart des cas, si l’écrivain ne parvient pas à
faire aboutir son projet – j’entends le grand écrivain –, ce n’est pas qu’il ne
peut pas écrire, mais qu’il ne veut le faire qu’à certaines conditions qu’il s’est
imposées.
Il ne se dessèche pas d’impuissance, mais étouffe d’un
trop-plein d’exigences.
Cette émotion-ci est commune aux historiens, aux
archéologues et aux personnes cultivées qui ont perdu la Passion au contact de l’érudition.
Il s’agit d’une émotion à la fois plus exceptionnelle et
plus personnelle, identique à celle que Johann Wolfgang von Goethe ressentit en arrivant en Italie après avoir écrit Die
Leiden des jungen Werthers [Les souffrances du jeune Werther]: celle d’y
rencontrer sa propre origine et d’y saisir le sens de son Destin.
Ce n’était donc pas le passé qui se rapprochait et qui,
en se rapprochant, se mettait à ressembler au voyageur mais, à l’inverse,
lui-même qui remontait le cours du temps et accédait à sa propre patrie; son
présent se chargeait de signes, et ceux-ci prenaient tout leur sens au contact
du passé.
Si Vous demandez à deux jeunes gens pourquoi ils s’aiment,
ils ne vont pas faire une liste des défauts ou des qualités, établir la
moyenne, dire:
“Il [elle] arrive à 51%, c’est
pour cela que je l’aime…”
Chacun s’écriera:
“Je l’aime parce que je l’aime,
et foutez-moi la paix !
Je l’aime comme il [elle]
est. ”
La Politique est un acte d’Amour.
Il nous faut des contagieux.
Aucune valeur humaine ne peut grandir et se transmettre
sans contagion. La contagion est une manière d’être, qui va de soi, comme celle
des parents qui accompagnent l’enfant dans son éveil à la
Vie. Le contagieux, c’est celui qui sait
voir les horreurs du monde, et ses merveilles, qui ne peut pas supporter les
horreurs et qui cherche les solutions pour qu’il y en ait moins. Celui-là peut
être entendu parce qu’il a agi.
L’homme politique, techniquement compétent, peut bien
intervenir pour “l’accès
à tous”, “la
lutte contre la misère”, “l’action
concertée contre le chômage”, mais si, tout en parlant, il ne pense qu’à sa partie de
golf du lendemain, il ne sera pas entendu.
Pour convaincre, les arguments sont nécessaires.
Mais les actes le sont davantage.
Qu’ils osent, les contagieux!
Qu’ils n’hésitent pas à utiliser les médias!
Leur action galvanisera l’opinion.
Et parce ce qu’on les aura écoutés, on leur redonnera la
parole!
Ce sont eux qui somment d’agir les responsables et l’opinion
publique, en les rendant plus clairvoyants et en leur imposant simultanément
deux types d’action: l’action d’urgence – le secours immédiat:
“Tu as faim, voilà à manger.”
– et la planification, qui n’est plus aujourd’hui à l’échelle
du Pays, mais à celle du monde.
S’il est vrai que l’on veut étendre la Liberté absolue à tous les
domaines, ce qui pourrait donner l’illusion que les Libertés continuent leur
expansion sur tous les fronts, il est tout aussi vrai que l’auto-censure, sous
la forme de la political correctness, par exemple, fait paraître nos libres
parleurs bien timides par rapport à Aristophane et à tous les citoyens grecs de
la même époque.
Un passage du Mariage de Figaro de Beaumarchais,
écrit il y a plus de deux siècles, nous donne une idée, par le biais de l’humour,
de la réalité de cette nouvelle censure qui se présente sous le couvert de la
Liberté:
“On me dit que, pendant ma
retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la
vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse; et que, pourvu
que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la
politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de
l’opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose,
je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs.”
À la rectitude politique, s’ajoute, dans la plupart des
médias, surtout parmi ceux dont la réussite financière dépend de quelques
annonceurs, une auto-censure de survie qui devient vite une seconde nature.
Il va de soi qu’il faut s’abstenir de donner une opinion
éclairée sur le junk food dans une station de radio locale qui diffuse
des annonces de telle chaîne alimentaire très connue.
En s’accumulant, ces manquements véniels au devoir de Vérité
créent un climat tel que toute une région peut être au courant des injustices
commises par un chef d’entreprise du lieu, alors même que les médias ont craint
d’aborder le sujet.
Preuve que l’on peut dans un même Pays à la fois pousser
trop loin la Liberté,
[quand elle est une occasion de profit ou de plaisir] et se montrer incapable
de l’assumer, [là où elle est un devoir].
Ne tenons jamais la Liberté d’Expression pour acquise.
C’est le silence avilissant qu’il faut plutôt tenir pour
acquis.
Comme nous le rappelle Fernand Dumont:
“Les censeurs existent toujours, même s’ils ont changé de
costume et si leur autorité se réclame d’autres justifications. Toutes les
Sociétés, quels que soient leur forme et leur visage, mettent en scène des
vérités et des idéaux et rejettent dans les coulisses ce qu’il est gênant d’éclairer.
Toutes les sociétés pratiquent la censure; ce n’est pas parce que le temps de
M. Duplessis est révolu que nous en voilà délivrés. Les clichés se sont
renouvelés, mais il ne fait pas bon, pas plus aujourd’hui qu’autrefois, de s’attaquer
à certains lieux communs. Il est des questions dont il n’est pas convenable de
parler; il est des opinions qu’il est dangereux de contester. Là où il y a des
privilèges, là aussi travaille la censure. Le blocage des institutions, le
silence pudique sur les nouvelles formes de pauvreté et d’injustice s’expliquent
sans doute par l’insuffisance des moyens mis en oeuvre, mais aussi par la dissimulation
des intérêts. On n’atteint pas la lucidité sans effraction.”
Il y a dans l’histoire de l’Homme un moment qui me
bouleverse.
C’est celui où les humains ont aligné leurs morts pour
les enterrer.
On n’a jamais vu les bêtes aligner les dépouilles des
bêtes.
Les animaux se cachent pour mourir…
A partir du moment où les restes des défunts ne sont plus
laissés là, mais soigneusement rangés, un nouvel age commence: celui de l’Humanité.
“Chi
tace e chi piega la testa muore ogni volta che lo fa, chi parla e chi cammina a
testa alta muore una volta sola.”
Giovanni
Falcone
ai Magistrati e alle Forze dell’Ordine,
che, quotidianamente, sono impegnati nella lotta alla criminalità organizzata.
A chi sostiene che tanto non cambierà mai
nulla, vorrei dire:
“Il problema siamo tutti noi che non
facciamo nulla.
Stabiliamo una presenza costante o avremo
una costante violenza.
Meglio provare e non riuscire che non
riuscire a provare!”
Daniela
Zini
Echo
Daniela
Zini
Quand dans le charme ardent
De ta pâle beauté
Je cherchais comme d’autres
Ton rire et ton regard,
A qui souriais-tu,
Dis, statue terrifiante ?
Qui donc voyais-tu
Ne regardant personne ?
“Je me
tais, mais le geste gracieux de ma main parle assez,
et quoique paraissant taciturne,
j’indique un silente éloquent.”
Crediamo, veramente, di conoscere tutto ciò
che accade sul nostro pianeta?
Gli uomini che occupano uno spazio di primo
piano sulla scena politica dispongono di un potere reale?
Il mondo degli affari è viziato da società segrete?
Molti sostengono che potenti personaggi
esercitino un controllo assoluto su tutti gli eventi mondiali.
È il problema essenziale che tratteremo in
questa inchiesta, dove si dimostra, attraverso una serie di esempi
stupefacenti, che la sorte delle Nazioni dipende, sovente, dalla volontà di
gruppi di uomini che non hanno alcuna funzione ufficiale. Si tratta di società
segrete, veri cripto-governi, che reggono la nostra sorte a insaputa di tutti.
La loro esistenza non può essere avvertita che quando un fatto imprevisto li
obbliga ad agire alla luce del sole.
Circa due anni e
mezzo prima del suo assassinio, il 27 aprile 1961, John Fitzgerald Kennedy
tenne ai rappresentanti della stampa, riuniti presso l’Hotel Waldorf-Astoria di
New York, un discorso incentrato sulla analisi e sul pericolo della Guerra
Fredda [http://www.youtube.com/watch?v=PFMbYifiXI4],
tuttavia, alcuni suoi passaggi, sembrano alludere, non alla sfida acerrima
contro l’Unione Sovietica, ma a qualcosa di altro di più oscuro e di più
pericoloso.
“[…] La
stessa parola “segretezza” è ripugnante in una società libera e aperta; e noi, come popolo, siamo intimamente e
storicamente contrari alle società
segrete, ai giuramenti segreti e
alle procedure segrete. Abbiamo deciso,
molto tempo fa, che i pericoli di
un eccessivo e ingiustificato occultamento di fatti pertinenti
superino, di gran lunga, i pericoli che
vengono invocati a giustificazione. […]”
La storia è costellata di enigmi intorno
alle società segrete, che si tratti di potenti organizzazioni economiche,
sociali, politiche o di clubs privati
riservati a una élite.
Pressoché tutte le civiltà sono state, in
un’epoca o in un’altra, il rifugio di queste società dell’ombra: riunioni
dietro porte chiuse, divieto di rivelare ciò che si dice all’esterno, sospetto
a ogni gesto o parola di uno dei membri...
Il mistero di cui le società segrete si
ammantano non è avulso dall’interesse che suscitano appena se ne parli.
E se si cercasse di squarciare questo
mistero?
Che ne è della sedicente influenza delle
società segrete attraverso la storia?
Sono state, sono così potenti come si
pretende?
Vi è motivo di temerle?
Tante domande alla partenza di una
appassionante incursione nel cuore delle società segrete più celebri della
storia.
In questo reportage, solidamente documentato, penetreremo all’interno delle
società segrete più conosciute, riassumendone la storia, descrivendone i riti
di iniziazione, i segni e il linguaggio, che sono loro propri.
Se le voci che circondano le società
segrete, rispondono, in parte, alla sete di meraviglioso, che ci viene dalla
nostra infanzia, contribuiscono, troppo sovente, ad assumere un pensiero non
critico, che degenera, facilmente, in paranoia.
Dedicare una inchiesta alle società segrete
in un mondo, in cui la cultura del segreto [di Stato, scientifico, nucleare,
ecc.] viene, incessantemente, a ricordarci che, in quanto semplici cittadini,
noi restiamo fuori degli arcani di una conoscenza superiore, cui solo gli “eletti”
[capi di Stato, militari, diplomatici, spie, ecc.] possono accedere, mi è
sembrata una idea luminosa e illuminante.
Non sono, certo, la prima, tuttavia, i miei
predecessori sono stati, sovente, credibili, ma discutibili, perché, occorrendo
un inizio di cui non si aveva prova, questo è stato, sovente, su un continente
scomparso o su un disco volante.
Una delle numerose tesi ricorrenti sulle
società segrete è che
le suddette società segrete funzionino come le nostre società “reali”, di cui
rappresentano dei doppi sovversivi, critici, inaccessibili, ma anche necessari
per controbilanciare l’ordine mondiale, governato dai poteri temporali,
sensatamente trasparenti, perché eletti secondo principi democratici.
Scrive Georg Simmel:
“Le
società segrete sono, per così dire, delle repliche in miniatura del “mondo
ufficiale”, al quale resistono e si oppongono.”
L’inizio delle società segrete si perde,
necessariamente, nella rarefazione delle tracce di un passato sempre più
lontano: Grecia, Egitto dei faraoni neri, Sumer e, forse, oltre…
“In
principio era il buio.”
Sarebbe stato più comodo iniziare dalla
fine, giacché le società stesse sono alla ricerca delle loro origini.
“Poi fu
la luce.”
Allorché si ergeva nella direzione da cui
veniva la luce, l’uomo era in contatto con il divino e le difficoltà materiali
della vita, che, forse, formavano, allora, una unica cosa, ma che sarebbero
divenute, con la nascita del verbo e il risveglio dell’uomo alla parola, i
due poli della sua esistenza.
Nessuno sa quanto tempo l’uomo sia vissuto
al riparo del dubbio neppure se ne sia stato, mai, abitato.
Ma che la sua prima parola sia stata un
inno alla natura o una espressione del suo bisogno alimentare… ben presto, l’uomo
iniziò a tentare di condividere le proprie idee con i suoi fratelli e, ben
presto, i più sottili di questi concetti richiesero più che parole: la
trasmissione dell’esperienza e, dunque, l’iniziazione.
È possibile che le prime iniziazioni
abbiano riguardato il modo di sopravvivere nella divina natura circostante. O
che abbiano trasmesso la certezza di un mondo spirituale nascosto dietro la
materia.
Nell’Antichità, i culti misterici si
svilupparono e conobbero un grande favore nel mondo greco-romano.
In seguito, il Medioevo, teatro di guerre
di religione, dette vita ai misteriosi Templari.
Nel Rinascimento, le società segrete
assunsero tutta un’altra dimensione con il leggendario ordine dei Rosa-Croce e,
soprattutto, con la nascita della Massoneria.
Il XIX secolo segna, ancora, un’altra
svolta: la proliferazione delle società segrete, che hanno, come corollario,
legittimazioni, prestiti sempre più diversificati e una attrattiva per la
razionalità scientifica.
Il periodo contemporaneo è segnato da una
moltiplicazione di società segrete, in particolare nell’era di Internet, con
possibili derive settarie a apocalittiche.
La storia delle società segrete ha una
importante influenza sulla storia. Esiste una versione ufficiale della storia,
versione detta esoterica, che tiene conto delle società segrete, perché sono,
sovente, uscite dall’ombra.
Ma ciò che questa storia non dice sono le
ragioni segrete dei loro interventi.
E, per comprenderle, è alla storia
esoterica che bisognerà interessarsi.
Queste società segrete sono, profondamente,
legate alla magia, a partire dai documenti più antichi in nostro possesso.
Vi farò la grazia, tuttavia, di farne
ricadere la colpa, come è, sovente, il caso, sui massoni, sui sionisti o su
Satana.
Andrò, subito, al cuore del problema,
esprimendomi senza ambage, senza temere di affrontare i sistemi criminali,
basati sul controllo, il potere e la manipolazione.
Un nuovo modo di considerare il mondo in
cui viviamo!
I. LA CAMORRA
“La Camorra potrebbe esser definita l’estorsione organizzata:
essa è una società segreta popolare, cui è fine il male. È utile studiarla da
vicino, non solo per osservare i costumi ancora poco conosciuti e offrire
qualche singolarità di più alla curiosità del pubblico, ma soprattutto per
mostrar i veri ostacoli che l’Italia incontra a Napoli. I pubblicisti
stranieri, quelli in specie, che a profitto di certe teorie e forse di certe
ambizioni hanno avversato l’unità italiana, attribuiscono questi ostacoli a non
so quale opposizione sentimentale e politica. Scrivono tutti i giorni che l’Italia
occupa il Napoletano senza possederlo, imponendosi alle popolazioni che la
respingono e bramano esser da lei avulse. Di qui concludono che bisogna
conservare al Papa il suo poter temporale.”
Marc-Charles-François Monnier
SOCIETA’
SEGRETE I. LA CAMORRA 1. LA CAMORRA
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE II. LA MAFIA 1. LA MAFIA AL CUORE DELLO STATO
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE II. LA MAFIA 2. LA ONORATA SOCIETA’
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE II. LA MAFIA 3. LA QUADRUPLICE INTESA
Stato-Mafia-Vaticano
Massoneria
Parte Prima
di Daniela
Zini
2. L’ANNORATA SOCIETA’
di
Daniela
Zini
“L’Italia
ha da trionfare, perché l’Italia è la libertà, l’umanità, la civiltà. Che tutti
que’ principii, disconosciuti e condannati dalle dinastie decadute, escano ora
dall’ombra e dal silenzio, ove si tentava seppellirli; che il popolo fatto
libero si ritempri nel sentimento della sua dignità e della sua potenza; che la
violenza e l’iniquità dell’alto non autorizzino la violenza e l’iniquità del
basso; che la paura, questo vergognoso istinto di degradazione e di schiavitù,
sia sradicata affatto dalla coscienza popolare che si rialza: ecco il sistema
di repressione che senza fallo riuscirà; e la palla sarà estratta dalla ferita,
e la camorra non esisterà più, se non come memoria in quest’opuscolo caduto
nell’oblio.”
Marc-Charles-François
Monnier
“Si dà nome di camorrista ad un uomo di
importanza che vende per una botte di vino un favore; all’ufficiale superiore
il quale si fa pagare la protezione che accorda a coloro che desiderano le
spallette; all’alto funzionario che minaccia di destituzione gli impiegati scrupolosi
cui fanno difetto la pieghevolezza dell’animo e le compiacenterie; al cavaliere
d’industria che, abile nella scherma, vorrebbe esser rispettato come un
cavaliere del Toson d’oro; al vescovo reazionario, che sotto pena di
sospensione a divinis proibisce
al modesto curato di riconoscere il Regno d’Italia; infine a tutti i grandi di
questa terra che usano violenza ai deboli, col diritto del più forte. Ma io
stimo che per imbattersi in tali camorristi non sia mestieri recarsi a Napoli.”
Marc-Charles-François
Monnier
re Ferdinando II
Quanto
era difficile divenire camorrista sotto i Borbone!
Molti
erano i giovani che aspiravano a raggiungere questo gradino dell’Annorata Società: si iniziava la scalata
con la qualifica di “guaglione”, quindi, si diveniva “picciotto”, poi, “sgarro”
e, infine, “camorrista” vero e proprio. Si dice che il capo della Camorra, a
suo tempo, fosse lo stesso Ferdinando II.
Nel 1503, avventurieri di ogni risma e razza calano su Napoli
al seguito delle soldataglie del gran capitano Gonzalo Fernández de Córdoba, che conquista
la bella città partenopea, in nome di Ferdinando il Cattolico.
Napoli, che sotto Alfonso d’Aragona aveva conosciuto un
periodo di splendore e di industriosità – tanto che da alcuni veniva
considerata la prima città di Europa – vede bloccati il suo sviluppo e la sua
ascesa a causa della presenza di questa massa di avventurieri dediti alla
violenza e alla rapina.
Vi era a Napoli un numeroso sottoproletariato – inurbatosi
nei due secoli precedenti – che ostacolava con la sua presenza il diffondersi
di un ordinato sviluppo economico e sociale e i nuovi venuti, feccia dei bassifondi
iberici, vi trovano il terreno favorevole per organizzare gli oscuri canali
della malavita, dando vita alla criminalità sistematica e organizzata.
Nasce, così, la camorra, un vocabolo che, in spagnolo,
significa rissa e che, secondo alcuni linguisti, trarrebbe origine dalla parola
gamur, un tipico giubbetto indossato
dai briganti castigliani.
Questa consorteria di delinquenti avrà lunga vita, tanto che,
ancora oggi, non può dirsi estinta: basti pensare alla figura del boss mafioso e camorrista che dalla
galera o dal confino manovra egualmente le fila dei subalterni.
Tutti conoscono, a grandi linee, come al tempo dei Borbone la
camorra afflisse la generosa Terra del Lavoro con la sua opera di sfruttamento
dei deboli.
I camorristi esercitano un vero e proprio racket: a esempio, provenendo dalla
campagna, il coltivatore di ortaggi e frutta veniva bloccato alla barriera
delle gabelle dal camorrista di fazione il quale, nonostante la presenza dei
gendarmi, esigeva una tangente pari a un decimo del valore dei prodotti. L’Annorata Società tassava i barcaioli
secondo il numero dei passeggeri portati a terra dalle navi e dai velieri
giunti in rada; percepiva un decimo dai vetturini sul nolo delle carrozze; dai
ruffiani che offrivano la loro “mercanzia” e, insomma, lucrava una percentuale
su qualunque attività economica, inclusa la vendita dei manufatti di pelle –
famosi soprattutto guanti e scarpe – già a quell’epoca apprezzati e richiesti
agli artigiani napoletani da tutta l’Europa.
Perfino chi giocava d’azzardo nelle osterie e nei ridotti
doveva versare un decimo della vincita al camorrista “di servizio” nel
locale”!
L’Annorata Società poteva
operare, apertamente, alla luce del sole, poiché i suoi membri godevano – come
già in precedenza sotto gli spagnoli – dell’impunità più assoluta, che veniva
loro garantita dai più che compiacenti funzionari statali.
Vi furono epoche di particolare corruzione politica e
sociale, quando, in occasione della nomina di un nuovo adepto alla camorra, si
giungeva perfino ad avvertire il prefetto, al quale si versavano
contemporaneamente ben cento ducati, perché proteggesse il “novizio”. In quanto
al delegato di polizia del quartiere, riceveva, a sua volta, una gratifica
consistente, di solito, in quattro carlini.
Dopo l’annessione di Napoli al Regno d’Italia, “fare il
camorrista” divenne, però, una professione irta di difficoltà: infatti, la
camorra venne combattuta in tutti i centri della pubblica amministrazione e vi
furono prefetti – come a esempio, Silvio Spaventa – che non esitarono a
intraprendere una lotta a morte contro questa associazione per delinquere.
Silvio Spaventa
Al tempo dei Borbone, la camorra era stata temuta e
rispettata anche perché vantava complicità e aveva infiltrato suoi esponenti
nelle alte sfere politiche e governative.
Nel 1848, lo stesso Carlo Poerio, patriota e martire dell’Indipendenza,
fu obbligato a entrare nelle sue fila, mentre ricopriva la carica di ministro
sotto Ferdinando II, penultimo Re del Regno delle Due Sicilie.
Per non risalire, poi, all’epoca del famoso cardinale Fabrizio
Dionigi Ruffo dei duchi di Bagnara e Baranello, quando, nel 1799, lo stato maggiore delle bande armate e
dei complotti reazionari era composto, pressochè totalmente, da affiliati a
questa consorteria delinquenziale.
Lo stesso Ferdinando II si servì, largamente, dell’Annorata Società per operazioni di
polizia politica preventiva e repressiva. Anzi, si sussurrava in moltti
ambienti che il vero capo della camorra fosse proprio lui: avrebbe retto le
fila dell’organizzazione, delegandone il diretto controllo ai membri del
governo. Se questa voce rispondesse o meno a verità non è, storicamente,
accertato: è, tuttavia, indubbio che il Re dovesse, almeno, essere al corrente
di tale infamante insinuazione, tanto è vero che si permetteva in merito
scherzose quanto pesanti allusioni.
Si racconta, a esempio, che, un giorno, mentre dava udienza a
illustri ospiti, ridendo, li avesse ammoniti:
“Signori, attenzione!
Badate alle vostre tasche: avete vicino dei ministri!”
Moltissimi giovani, dunque, aspiravano a diventare guaglioni e’ malavita, il primo grado
dell’onorata professione di camorrista.
Ma non a tutti era permesso raggiungere la desiderata qualifica, perché la
selezione era severa.
Agli aspiranti era essenziale, soprattutto, dimostrare di
possedere le necessarie doti di core e
curaggio, qualità ritenute indispensabili dai capi della camorra, che
rivendicavano – almeno a parole – il ruolo di sostenere i deboli contro i
prepotenti sopraffattori.
Se per un motivo qualsiasi l’ambita carriera veniva
interrotta, gli ex-guaglioni e’ malavita
potevano ripiegare sulla meno impegnativa professione di ladro e, proprio in
vista di tale eventualità, taluni genitori previdenti non mancavano di
praticare ai loro rampolli il trattamento detto “delle tenaglie”: si trattava
di sottoporre a trazione l’indice della mano destra del bambino nei primi anni
di età, in modo da ottenere l’allungamento del dito fino a che questo divenisse
pari al medio. Questa lieve deformazione della mano veniva considerata garanzia
di una lucrosa carriera per il caro pargoletto che avrebbe, sempre, potuto
guadagnarsi la vita – in caso di espulsione dalle fila camorriste –, sfilando
con maggiore facilità dalle altrui tasche borse, orologi, portafogli e altri
valori.
Una delle più famose figure di camorrista della prima metà
del XIX secolo fu Ciccio Cappuccio ricordato da Alexandre Dumas padre, in una
sua raccolta di memorie sul brigantaggio, edita a Napoli nel 1863. A quel tempo, il
romanziere francese risiedeva nella incantevole città, quale giornalista e
direttore dei Musei, carica che Giuseppe Garibaldi gli aveva offerto, subito
dopo la spedizione di Sicilia, cui Dumas aveva partecipato, seguendo l’epopea
dei Mille.
Ciccio Cappuccio, chiamato anche o’ signurino, probabilmente per la pacchiana eleganza del suo
abbigliamento, era un individuo ttalmente privo di senso morale; uccideva o
premiava – talvolta con munifiche elargizioni – lasciandosi guidare dal solo
istinto. Compì, rapidamente, la sua scalata sociale, passando per i
tradizionali quattro gradi dell’Annorata
Società: guaglione, picciotto, poi, sgarro e, infine, camorrista vero e
proprio.
La carica gli fu facilitata dal possedere indubbie doti di coraggio
e di astuzia nonché dalla capacità di assassinare a sangue freddo, caratteristica
quest’ultima ereditata dal padre che era stato, infatti, il capo camorrista di
Porta Capuana, uno dei dodici quartieri o circoscrizioni, nei quali, per
tradizione, erano, logisticamente, ripartite le forze della camorra.
Alla sua prima azione di sfregio,
ancora quasi adolescente – una rasoiata al viso del povero artigiano presso il
quale aveva trovato lavoro – fu condannato a sette anni da scontare a Ponza, l’isola
che sotto i Borboni era una colonia penale.
A Ponza, Ciccio si trovò nel migliore ambiente per prosperare
in quanto ebbe come conpagno di sventura – come si definivano tra loro i
detenuti – oltre a numerosi altri camorristi, lo stesso generale in capo dell’Annorata Società che, molto spesso, era
ospite di questa terribile galera.
Ciccio, colse a volo l’occasione e sfidò a un duello
rusticano il generale proprio per dimostrargli di essere degno di raggiungere i
più alti gradi della carriera di camorrista. Ammirato per la forza, l’abilità e
l’audacia dello sfidante, il massimo esponente dell’Annorata Società lo promosse guaglione
sul campo.
Poiché anche la maggior parte dei secondini apparteneva alla
consorteria, Ciccio avrebbe potuto, facilmente, evadere, se solo lo avesse
voluto. Ma preferì consolidare in carcere la propria posizione, poiché sull’isola,
un ambiente ristretto, gli sarebbe stato più facile farsi conoscere per ciò che
valeva, guadagnandosi, in minore tempo, il rispetto di tutti i più feroci
delinquenti dell’epoca.
Una volta che un calabrese, detenuto di seconda categoria,
vale a dire, nella scala sociale della malavita, un semplice brigante [!], si
permise di offrirgli da offrirgli da fumare, offeso per la troppa confidenza,
lo prese a schiaffi. Ne scaturì una feroce rissa: il calabrese gli si avventò contro,
aiutato da un gruppo di camorristi, che, invidiosi della rapida ascesa di
Ciccio, pensavano di aver colto il momento giusto per liberarsi di quel
pericoloso concorrente. Ma ‘o signurino
non si perse d’animo e, addossatosi al muro per proteggersi le spalle, armato
solo di un bastone, mise ben presto fuori combattimento, uno a uno gli
aggressori.
Quando, scontata la pena, venne liberato, la sua fama di duro
si era, già, vastamente, diffusa in tutto il napoletano e, da allora in poi,
esercitò un potere spietato nel reame oscuro e onnipotente della camorra.
Il suo criterio morale lo induceva a ritenere che la gente si
dividesse in due categorie: quelli che comandavano, servendosi della forza e
del terrore, e quelli che dovevano subire angherie e soprusi.
Ai primi spettavano tangenti, rispetto e ricchezza, ai
secondi aprire la borsa o rimetterci la pelle!
Ciccio si era fatto costruire una carrozza interamente
foderata di raso, trapunta di bottoni d’oro, trainata da tre cavalli, bardati con
costosi finimenti. Ma, raramente, se ne serviva, perché preferiva vivere tra il
popolo e mescolarsi alla folla. Quando passeggiava per via Toledo la gente lo
riconosceva subito; si scostava al suo passaggio e gli faceva ala in segno di
ossequio. Molte volte applaudendolo.
“Era onorato perché molto amato.”,
come ebbe a dire un cronista dell’epoca. La sua generosità
era proverbiale, soprattutto quando poteva elargire, usando danaro altrui.
Nessuno, infatti, poteva affermare di avere mai ricevuto un rifiuto, quando gli
si era rivolto per un favore, per un prestito o un aiuto qualsiasi.
Un tipico modello di lettera di cui si serviva per le sue
estorsioni, che se fosse esistita la fotocopiatrice avrebbe potuto tirare in
centinaia di copie – tutte avrebbero, infatti, trovato un docile destinatario –
era redatta in questi termini:
“Egregio signore, l’“Annorata Società” vi consentirà di
continuare a mantenere la vostra puttana se accetterete di mantenere agli studi
il figlio x y che versa in pessime condizioni finanziarie.”
Proprio per azioni di questo genere tutti gli volevano bene e
lo ammiravano, tanto che, un giorno, quando venne “pizzicato” dalla questura e
inviato a domocilio coatto all’isola di Favignana, si potè assistere a uno
spettacolo stupefacente. Allorchè il vaporetto, sul quale era stato imbarcato
per il trasferimento, si staccò dal molo, centinaia di barche presero a
seguirlo, mentre da esse si levavano voci di incoraggiamento, di benedizione e
di commosso addio da parte di tutta una plebe piangente.
Questo stesso uomo, generoso e sentimentale, era, tuttavia,
un criminale sanguinario.
Tornato dal domicilio coatto, andò a trovare il capo della
polizia, come spesso gli accadeva di fare.
Non portava, infatti, nessun rancore verso l’alto funzionario
che lo aveva spedito a Favignana.
A tale proposito, Ciccio spiegava agli amici:
“Lui ha fatto il suo mestiere di sbirro e io faccio il mio!”
Quel giorno, mentre discorreva con il questore, gli raccontò
che proprio un momento prima era scampato alla morte.
Il titolare di uno studio legale in prossimità della questura
– spiegò – a causa di precedenti dissapori, gli aveva sparato un colpo di
pistola, sbagliando mira. Il suo eminente interlocutore commentò scherzando:
“E gliel’avete fatta passare liscia?
Mi meravigliate!
Non avrei mai supposto che vi sareste comportato così da
debbenuomo!”
Ciccio parve turbato.
Dopo pochi minuti salutò e uscì, per tornare di là a cinque
minuti.
Nel frattempo, aveva rintracciato l’aggressore e lo aveva
eliminato, fracassandogli il cranio con il calcio della pistola.
Riferì al questore:
“Eccellenza, ho tenuto conto del vostro giusto parere e l’avvocatuccio
è morto.”
Giudicato per direttissima, venne condannato a soli tre anni
di reclusione, perché il tribunale volle tenere conto della grave provocazione
di cui era stato oggetto.
Eppure, malgrado queste efferatezze, Ciccio si diceva devoto
alla Vergine e, come tutti i suoi accoliti, chiedeva, sempre, tributi che,
effettivamente, spendeva per l’olio delle lampade perpetue da mantenere accese
in chiesa!
In amore, poi, era delicato, generoso e sensibile, tanto che
le donne facevano pazzie per lui.
Come citava una canzone della malavita:
“Teneva, ogne purtone, a’nnamurata”;
ma quando, infine, conobbe una tale Carmela Schiavetta, mise
la testa a partito. Si trattava di una psicopatica, ex-prostituta, una donna da
coltello, he incuteva timore anche ai più incalliti delinquenti; ma non a
Ciccio, che se ne innamorò perdutamente e giunse, perfino, a rapirla per averla
solo per sé.
Divenuto vecchio, si ritirò a vita privata e aprì un negozio,
dove vendeva carrube e avena ai cavallanti, in piazza San Ferdinando. Seduto
davanti alla sua bottega, passava, la maggior parte del tempo, riverito e
ossequiato dai passanti con grandi scappellate e inchini.
Qualunque sia stato il fenomeno sociale che ha reso possibile
lo sviluppo di tale contorta personalità, ignoranza o miseria, condizioni
ambientali o ereditarietà, certo è che Ciccio Cappuccio seppe farsi amare dal
popolo tanto che, alla sua morte, generò, particolarmente nei “bassi”, un
profondo cordoglio.
La sua figura e il suo ricordo rimasero vivi nel cuore dei
suoi concittadini tanto che, molto presto, entrarono a far parte del folklore
napoletano.
Un canto della malavita, infatti, parla ancora di lui.
Da ‘o
Mercatiello a ‘o Bbùvero,
Da
Porto a lu Pennino
È corza
‘a voce subbeto:
“È
mmuorto ‘o Signurino!”
Ciccio
Cappuccio, ‘o princepo
D’ ‘e
guappe ammartenate,
Ha
nchiuse ll’uocchie d’ ‘aquela,
E sule
nce ha lassate!
Scugnizze,
cape–puopole,
Picciotte
e contaiuole,
Chiagnite
a ttante ‘e lacreme!
‘Ite
perdute ‘o Sole!
Currite,
belli femmene,
Sciugliteve
‘e capille,
Purtateve
all’asequie
‘E
figlie piccirille!
Chi ve
po’ cchiù difendere?
Senz’isso
che ffacite?
A chi
jate a ricorrere
Si
quacche tuorto avite?
Isso,
sul’issso, ea àbbele
A fa
scuntà sti storte…
Mo’ che
po’ cchiù resistere?
Ciccio
Cappuccio è mmuorte!
Russo,
nquartato, giovane,
Pareva
justo urlando
Quann’
‘o verive scennere
Mmiezo
San Ferdinando!
V’allicurdate
‘o sciopero?
Pare
successo ajere!
Sull’isso
dette ll’ordene,
E
ascetteno ‘e cucchiere!
E
quanno dint’ ‘e carcere
P’ ‘o
fatto d’ ‘e turniste
Isso
avette che ddìcere
Cu ‘e
guappe calavrise!
–Tirate
mano! Armateve!
Tenite
core mpietto?
E
n’abbattette dudece,
Cu ‘e
tavole d’ ‘o lieto!
Currite!
Mo’ s’ ‘o portano!
Menatele
‘e cunfiette!
Sceppateve!
Stracciateve
‘E core
‘a dinto ‘e piette!
Uommene
nun n nasceno,
Comm’a
Cappuccio, ancora!
Ll’aute
sò buone a schiovere,
Isso
vucava fora!
Va!
Jateve a fa muonece,
Guappe
quante nne site!
Cu
Ciccio è muorto ‘o ggenio
D’ ‘e
palatine ardite!
Picciuotte
e cape-puopolo,
Scugnizze
e cuntaiuole,
Chiagnite
a tanto ‘e lacreme,
Ite
perduto ‘o Sole!
Daniela
Zini
Copyright
© 23 novembre 2014 ADZ
President John F. Kennedy
Waldorf-Astoria Hotel, New York City
April 27, 1961
Mr. Chairman,
ladies and gentlemen:
I appreciate very
much your generous invitation to be here tonight.
You bear heavy
responsibilities these days and an article I read some time ago reminded me of
how particularly heavily the burdens of present day events bear upon your
profession.
You may remember
that in 1851 the New York Herald Tribune under
the sponsorship and publishing of Horace Greeley, employed as its London correspondent an
obscure journalist by the name of Karl Marx.
We are told that
foreign correspondent Marx, stone broke, and with a family ill and
undernourished, constantly appealed to Greeley
and managing editor Charles Dana for an increase in his munificent salary of $5
per instalment, a salary which he and Engels ungratefully labelled as the
“lousiest petty bourgeois cheating.”
But when all his
financial appeals were refused, Marx looked around for other means of
livelihood and fame, eventually terminating his relationship with the Tribune
and devoting his talents full time to the cause that would bequeath the world
the seeds of Leninism, Stalinism, revolution and the cold war.
If only this
capitalistic New York
newspaper had treated him more kindly; if only Marx had remained a foreign
correspondent, history might have been different. And I hope all publishers
will bear this lesson in mind the next time they receive a poverty-stricken
appeal for a small increase in the expense account from an obscure newspaper
man.
I have selected as
the title of my remarks tonight “The President and the Press.” Some may suggest
that this would be more naturally worded “The President Versus the Press.” But
those are not my sentiments tonight.
It is true,
however, that when a well-known diplomat from another country demanded recently
that our State Department repudiate certain newspaper attacks on his colleague
it was unnecessary for us to reply that this Administration was not responsible
for the press, for the press had already made it clear that it was not
responsible for this Administration.
Nevertheless, my
purpose here tonight is not to deliver the usual assault on the so-called one
party press. On the contrary, in recent months I have rarely heard any
complaints about political bias in the press except from a few Republicans. Nor
is it my purpose tonight to discuss or defend the televising of Presidential
press conferences. I think it is highly beneficial to have some 20,000,000
Americans regularly sit in on these conferences to observe, if I may say so,
the incisive, the intelligent and the courteous qualities displayed by your Washington
correspondents.
Nor, finally, are
these remarks intended to examine the proper degree of privacy which the press
should allow to any President and his family.
If in the last few
months your White House reporters and photographers have been attending church
services with regularity, that has surely done them no harm.
On the other hand,
I realize that your staff and wire service photographers may be complaining
that they do not enjoy the same green privileges at the local golf courses that
they once did.
It is true that my
predecessor did not object as I do to pictures of one’s golfing skill in
action. But neither on the other hand did he ever bean a Secret Service man.
My topic tonight is
a more sober one of concern to publishers as well as editors.
I want to talk
about our common responsibilities in the face of a common danger. The events of
recent weeks may have helped to illuminate that challenge for some; but the
dimensions of its threat have loomed large on the horizon for many years.
Whatever our hopes may be for the future - for reducing this threat or living
with it - there is no escaping either the gravity or the totality of its
challenge to our survival and to our security - a challenge that confronts us
in unaccustomed ways in every sphere of human activity.
This deadly
challenge imposes upon our society two requirements of direct concern both to
the press and to the President - two requirements that may seem almost
contradictory in tone, but which must be reconciled and fulfilled if we are to
meet this national peril. I refer, first, to the need for a far greater public
information; and, second, to the need for far greater official secrecy.
I
The very word
“secrecy” is repugnant in a free and open society; and we are as a people
inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths and to
secret proceedings. We decided long ago that the dangers of excessive and
unwarranted concealment of pertinent facts far outweighed the dangers which are
cited to justify it. Even today, there is little value in opposing the threat
of a closed society by imitating its arbitrary restrictions. Even today, there
is little value in insuring the survival of our nation if our traditions do not
survive with it. And there is very grave danger that an announced need for
increased security will be seized upon by those anxious to expand its meaning
to the very limits of official censorship and concealment. That I do not intend
to permit to the extent that it is in my control. And no official of my
Administration, whether his rank is high or low, civilian or military, should
interpret my words here tonight as an excuse to censor the news, to stifle
dissent, to cover up our mistakes or to withhold from the press and the public
the facts they deserve to know.
But I do ask every
publisher, every editor, and every newsman in the nation to reexamine his own
standards, and to recognize the nature of our country’s peril. In time of war,
the government and the press have customarily joined in an effort based largely
on self-discipline, to prevent unauthorized disclosures to the enemy. In time
of “clear and present danger,” the courts have held that even the privileged
rights of the First Amendment must yield to the public’s need for national
security.
Today no war has
been declared - and however fierce the struggle may be, it may never be
declared in the traditional fashion. Our way of life is under attack. Those who
make themselves our enemy are advancing around the globe. The survival of our
friends is in danger. And yet no war has been declared, no borders have been
crossed by marching troops, no missiles have been fired.
If the press is
awaiting a declaration of war before it imposes the self-discipline of combat
conditions, then I can only say that no war ever posed a greater threat to our
security. If you are awaiting a finding of “clear and present danger,” then I
can only say that the danger has never been more clear and its presence has
never been more imminent.
It requires a
change in outlook, a change in tactics, a change in missions - by the
government, by the people, by every businessman or labor leader, and by every
newspaper. For we are opposed around the world by a monolithic and ruthless
conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere of
influence - on infiltration instead of invasion, on subversion instead of
elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by night
instead of armies by day. It is a system which has conscripted vast human and
material resources into the building of a tightly knit, highly efficient
machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific
and political operations.
Its preparations
are concealed, not published. Its mistakes are buried, not headlined. Its
dissenters are silenced, not praised. No expenditure is questioned, no rumor is
printed, no secret is revealed. It conducts the Cold War, in short, with a
war-time discipline no democracy would ever hope or wish to match.
Nevertheless, every
democracy recognizes the necessary restraints of national security - and the
question remains whether those restraints need to be more strictly observed if
we are to oppose this kind of attack as well as outright invasion.
For the facts of
the matter are that this nation’s foes have openly boasted of acquiring through
our newspapers information they would otherwise hire agents to acquire through
theft, bribery or espionage; that details of this nation’s covert preparations
to counter the enemy’s covert operations have been available to every newspaper
reader, friend and foe alike; that the size, the strength, the location and the
nature of our forces and weapons, and our plans and strategy for their use,
have all been pinpointed in the press and other news media to a degree
sufficient to satisfy any foreign power; and that, in at least in one case, the
publication of details concerning a secret mechanism whereby satellites were
followed required its alteration at the expense of considerable time and money.
The newspapers
which printed these stories were loyal, patriotic, responsible and
well-meaning. Had we been engaged in open warfare, they undoubtedly would not
have published such items. But in the absence of open warfare, they recognized
only the tests of journalism and not the tests of national security. And my
question tonight is whether additional tests should not now be adopted.
The question is for
you alone to answer. No public official should answer it for you. No
governmental plan should impose its restraints against your will. But I would
be failing in my duty to the nation, in considering all of the responsibilities
that we now bear and all of the means at hand to meet those responsibilities,
if I did not commend this problem to your attention, and urge its thoughtful
consideration.
On many earlier
occasions, I have said - and your newspapers have constantly said - that these
are times that appeal to every citizen’s sense of sacrifice and
self-discipline. They call out to every citizen to weigh his rights and
comforts against his obligations to the common good. I cannot now believe that
those citizens who serve in the newspaper business consider themselves exempt
from that appeal.
I have no intention
of establishing a new Office of War Information to govern the flow of news. I
am not suggesting any new forms of censorship or any new types of security
classifications. I have no easy answer to the dilemma that I have posed, and
would not seek to impose it if I had one. But I am asking the members of the
newspaper profession and the industry in this country to re-examine their own
responsibilities, to consider the degree and the nature of the present danger,
and to heed the duty of self-restraint which that danger imposes upon us all.
Every newspaper now
asks itself, with respect to every story: “Is it news?” All I suggest is that
you add the question: “Is it in the interest of the national security?” And I
hope that every group in America
- unions and businessmen and public officials at every level - will ask the
same question of their endeavors, and subject their actions to the same
exacting tests.
And should the
press of America
consider and recommend the voluntary assumption of specific new steps or
machinery, I can assure you that we will cooperate whole-heartedly with those
recommendations.
Perhaps there will
be no recommendations. Perhaps there is no answer to the dilemma faced by a
free and open society in a cold and secret war. In times of peace, any
discussion of this subject, and any action that results, are both painful and
without precedent. But this is a time of peace and peril which knows no
precedent in history.
II
It is the
unprecedented nature of this challenge that also gives rise to your second
obligation - an obligation which I share. And that is our obligation to inform
and alert the American people - to make certain that they possess all the facts
that they need, and understand them as well - the perils, the prospects, the
purposes of our program and the choices that we face.
No President should
fear public scrutiny of his program. For from that scrutiny comes
understanding; and from that understanding comes support or opposition. And
both are necessary. I am not asking your newspapers to support the
Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing
and alerting the American people. For I have complete confidence in the
response and dedication of our citizens whenever they are fully informed.
I not only could
not stifle controversy among your readers - I welcome it. This Administration
intends to be candid about its errors; for as a wise man once said: “An error
does not become a mistake until you refuse to correct it.” We intend to accept
full responsibility for our errors; and we expect you to point them out when we
miss them.
Without debate,
without criticism, no Administration and no country can succeed - and no
republic can survive. That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a
crime for any citizen to shrink from controversy. And that is why our press was
protected by the First Amendment - the only business in America specifically
protected by the Constitution - not primarily to amuse and entertain, not to
emphasize the trivial and the sentimental, not to simply “give the public what
it wants” - but to inform, to arouse, to reflect, to state our dangers and our
opportunities, to indicate our crises and our choices, to lead, mold, educate
and sometimes even anger public opinion.
This means greater
coverage and analysis of international news - for it is no longer far away and
foreign but close at hand and local. It means greater attention to improved
understanding of the news as well as improved transmission. And it means,
finally, that government at all levels, must meet its obligation to provide you
with the fullest possible information outside the narrowest limits of national
security - and we intend to do it.
III
It was early in the
Seventeenth Century that Francis Bacon remarked on three recent inventions
already transforming the world: the compass, gunpowder and the printing press.
Now the links between the nations first forged by the compass have made us all
citizens of the world, the hopes and threats of one becoming the hopes and
threats of us all. In that one world’s efforts to live together, the evolution
of gunpowder to its ultimate limit has warned mankind of the terrible
consequences of failure.
And so it is to the
printing press - to the recorder of man’s deeds, the keeper of his conscience,
the courier of his news - that we look for strength and assistance, confident
that with your help man will be what he was born to be: free and independent.
http://www.youtube.com/watch?v=AKhUbOxM2ik