“He who controls the past controls the future.
He who controls the present controls the past.”
George Orwell, 1984
SOCIETA’ SEGRETE
“In politics, nothing happens by
accident. If it happens, you can bet it was planned that way.”
Franklin D. Roosevelt
de la part d’un pauvre
ronin, moi
“[…]
Vous avez vécu des
moments très difficiles, commandant et je comprends que votre état d’esprit est
changé. N’oubliez jamais qu’à la MOC, nous sommes tous solidaires. C’est pour
cette raison que je suis ici avec vous, au risque de passer à la trappe. C’est
pour cette même raison que vous avez déserté. Vous voulez retrouver votre chef
au péril de votre vie et de votre carrière. J’ai décidé de vous aider au mieux
de mes possibilités. Si on découvre jamais que nous avons allègrement transgressé
les règlements – et on le saura certainement – ça sentira mauvais pour nous
deux! Je ne sais plus qui a dit que la vie est une marmite de merde de laquelle
chaque jour, il nous faut ingurgiter une cuillerée. Je pense que sur ce
coup-ci, on aura droit à une pleine louche. Vous êtes un vrai samouraï,
commandant. Je ne suis qu’un pauvre ronin, mais nous sommes faits du même bois.
Vive la MOC. Vive Sa Majesté l’Empereur!”
[…]
Max-Maxence
OPERATION
BERBERA
Une
aventure des officiers de la Michiko Ogura Corporation
A moi
Daniela Zini
A moi, qui vis loin de chez moi,
Quelle que soit la raison,
Quelle que soit la saison,
Qui aimerais rentrer à la maison.
Je parle d’une enfance.
Je parle d’une chance.
Fugue sur fugue,
Coups sur coups,
Voilà mon parcours!
“Une carte du monde qui n’inclurait pas l’Utopie
n’est pas digne d’un regard.”
Oscar Wilde
Les utopies apparaissent comme bien plus
réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement
devant une question bien autrement angoissante: comment éviter leur réalisation
définitive?
L’homme n’est homme que dans le mouvement
qui le porte vers lui-même. “Utopie” rappelle aux
hommes que le lieu parfait n’existe pas dans l’histoire, qu’il est ailleurs,
irréductible à toutes les cités humaines, mais inconcevable en dehors d’elles,
comme irréductible à tout autre est le lieu d’intériorité où les hommes s’affranchissent
de leurs certitudes, s’indignent de leurs défaillances, renoncent au mirage du meilleur des mondes pour concevoir le projet d’un monde
meilleur.
La tête et le genou ne me font mal que
lorsque j’essaie de marcher.
Allongée, je n’éprouve aucune douleur.
Je reste donc au lit et je rêve les yeux
ouverts.
Mon enfance se détache de plus en plus
clairement dans ma mémoire, comme si les années s’accumulaient sur toutes les
autres époques de ma vie, en n’épargnant que le commencement.
Tout est net au lointain.
J’avais l’initiative des évasions, les
après-midi d’été quand tout le monde reposait dans la maison, les volets clos,
enfouis dans la profonde fraîcheur des chambres. On m’obligeait à me coucher
ou, au moins, à passer deux heures allongée, les jours de canicule. Moi, je
faisais semblant de dormir et quand tout bruit avait cessé, je sortais par la
fenêtre, en invitant Adèle à me suivre. Pieds nus, pour ne pas nous faire
entendre, nous traversions en grimaçant de douleur la cour pavée dont les
pierres chauffaient à blanc sous le soleil. Nous entrions dans le verger, par
une porte en bois, qu’on ouvrait avec mille précautions car elle grinçait à
vous casser les oreilles et pénétrions dans le royaume interdit. Le verger bruissait
d’insectes et d’effluves, on le voyait mûrir presque et s’épandre au soleil
comme un pain à la chaleur du four.
La première tentation était le figuier, tout
au fond du verger où en grimpant sur les branches lisses nous faisions fuir les
lézards. Nous choisissions toujours les figues larmoyantes, déjà piquées par la
langue des lézards, et dont le jus formait en coulant une larme claire au bout
inférieur du fruit. La douceur chaude me remplissait la bouche et toute ma vie
se concentrait dans cette sensation de bonheur, de paix, de satisfaction
suprême que j’allais retrouver plus tard dans l’Amour.
Nous abandonnions vite le figuier, car ses
feuilles rares laissaient passer le soleil qui nous mordait la nuque. Nous
passions donc, les paumes chargées de figues, sous les voûtes fraîches de la
vigne, nous prenions les grappes mûres en les détachant d’un coup sec et
précis, là où la tige formait une enflure, comme un nœud fragile, nous nous
asseyions dans l’herbe pour croquer à l’aise, entre les dents, les grains
savoureux.
Deux grains de raisins et une figue.
C’était la règle.
Puis deux figues et quatre grains, et ainsi
de suite.
C’était un festin en proportion géométrique.
Nous n’en pouvions plus.
Le ventre pesait sur mon corps comme un
poids qui ne m’appartenait pas.
Les cigales, ivres de chaleur, faisaient
vibrer l’air élastique.
Nous parlions garçons, poésie, j’éblouissais
mon Amie de mes connaissances.
Je trouvais des rimes à tout et j’inventais
des histoires.
Elle admirait mes poésies et savait que j’aurais
été l’une de celles qui, tôt ou tard, auraient choisi le chemin de la liberté.
Elle ne me l’a jamais dit, mais je n’avais pas de peine à le lire dans son
cœur.
Elle n’a pas changé.
La vie éternelle ne laisse pas de traces sur
les visages!
Ces deux heures paraissaient sans fin, tant
elles coulaient lentement, sous le temps de l’enfance.
Nous sautions la palissade, au fond du
verger et nous nous trouvions sur une place, peu fréquentée, déserte à cette
heure, où poussait l’herbe parmi les pierres du pavé.
C. dormait dans le grande silence, bercée
par le chant des cigales.
Nous étions les seuls êtres vivants au
milieu d’un village qui nous appartenait.
L’enfance nous pesait comme une honte. Le
temps qui nous séparait encore de l’âge des adultes nous semblait immense et
insupportable.
J’avais envie de pleurer, de rage et de
désir.
Pythagore disait que la vie est divisée en
quatre périodes:
“L’enfance, jusqu’à vingt ans; l’adolescence,
de vingt à quarante ans; la jeunesse, de quarante à soixante; et la vieillesse,
de soixante à quatre-vingts.”
J’ai perdu ma jeunesse à vingt ans, au
moment où, selon lui, elle ne fait que commencer.
Le soleil est encore haut dans le ciel.
Et moi, je sens la même ferveur, la même
audace qu’un jeune général avant sa première bataille.
D
Crediamo,
veramente, di conoscere tutto ciò che accade sul nostro pianeta?
Gli
uomini che occupano uno spazio di primo piano sulla scena politica dispongono di un
potere reale?
Il mondo degli affari è viziato
da società segrete?
Molti
sostengono che potenti personaggi esercitino un controllo assoluto su tutti gli
eventi mondiali.
È il
problema essenziale che tratteremo in questa inchiesta, dove si dimostra,
attraverso una serie di esempi stupefacenti, che la sorte delle Nazioni
dipende, sovente, dalla volontà di gruppi di uomini che non hanno alcuna
funzione ufficiale. Si tratta di società segrete, veri cripto-governi, che
reggono la nostra sorte a insaputa di tutti. La loro esistenza non può essere
avvertita che quando un fatto imprevisto li obbliga ad agire alla luce del
sole.
Circa due anni e mezzo prima del suo assassinio, il
27 aprile 1961, John Fitzgerald Kennedy tenne ai rappresentanti della stampa,
riuniti presso l’Hotel Waldorf-Astoria di New York, un discorso incentrato
sulla analisi e sul pericolo della Guerra Fredda [http://www.youtube.com/watch?v=PFMbYifiXI4], tuttavia, alcuni suoi passaggi, sembrano alludere,
non alla sfida acerrima contro l’Unione Sovietica, ma a qualcosa di altro di
più oscuro e di più pericoloso.
“[…] La stessa parola “segretezza” è
ripugnante in una società libera e aperta; e noi,
come popolo, siamo intimamente
e storicamente contrari
alle società
segrete, ai giuramenti
segreti e alle
procedure segrete. Abbiamo
deciso, molto
tempo fa, che i
pericoli di un
eccessivo e
ingiustificato occultamento di fatti
pertinenti
superino, di gran lunga, i pericoli che
vengono invocati a giustificazione. […]”
La
storia è costellata di enigmi intorno alle società segrete, che si tratti di
potenti organizzazioni economiche, sociali, politiche o di clubs privati riservati a una élite.
Pressoché
tutte le civiltà sono state, in un’epoca o in un’altra, il rifugio di queste
società dell’ombra: riunioni dietro porte chiuse, divieto di rivelare ciò che
si dice all’esterno, sospetto a ogni gesto o parola di uno dei membri...
Il
mistero di cui le società segrete si ammantano non è avulso dall’interesse che
suscitano appena se ne parli.
E se si
cercasse di squarciare questo mistero?
Che ne
è della sedicente influenza delle società segrete attraverso la storia?
Sono
state, sono così potenti come si pretende?
Vi è
motivo di temerle?
Tante
domande alla partenza di una appassionante incursione nel cuore delle società
segrete più celebri della storia.
In
questo reportage, solidamente
documentato, penetreremo all’interno delle società segrete più conosciute,
riassumendone la storia, descrivendone i riti di iniziazione, i segni e il
linguaggio, che sono loro propri.
Se le
voci che circondano le società segrete, rispondono, in parte, alla sete di
meraviglioso, che ci viene dalla nostra infanzia, contribuiscono, troppo
sovente, ad assumere un pensiero non critico, che degenera, facilmente, in
paranoia.
Dedicare
una inchiesta alle società segrete in un mondo, in cui la cultura del segreto
[di Stato, scientifico, nucleare, ecc.] viene, incessantemente, a ricordarci
che, in quanto semplici cittadini, noi restiamo fuori degli arcani di una
conoscenza superiore, cui solo gli “eletti” [capi di Stato, militari,
diplomatici, spie, ecc.] possono accedere, mi è sembrata una idea luminosa e
illuminante.
Non
sono, certo, la prima, tuttavia, i miei predecessori sono stati, sovente,
credibili, ma discutibili, perché, occorrendo un inizio di cui non si aveva
prova, questo è stato, sovente, su un continente scomparso o su un disco
volante.
Una
delle numerose tesi ricorrenti sulle società segrete è che le suddette
società segrete funzionino come le nostre società “reali”, di cui rappresentano
dei doppi sovversivi, critici, inaccessibili, ma anche necessari per
controbilanciare l’ordine mondiale, governato dai poteri temporali,
sensatamente trasparenti, perché eletti secondo principi democratici.
Scrive
Georg Simmel:
“Le società segrete sono, per così dire,
delle repliche in miniatura del “mondo ufficiale”, al quale resistono e si
oppongono.”
L’inizio
delle società segrete si perde, necessariamente, nella rarefazione delle tracce
di un passato sempre più lontano: Grecia, Egitto dei faraoni neri, Sumer e,
forse, oltre…
“In principio era il buio.”
Sarebbe
stato più comodo iniziare dalla fine, giacché le società stesse sono alla
ricerca delle loro origini.
“Poi fu la luce.”
Allorché
si ergeva nella direzione da cui veniva la luce, l’uomo era in contatto con il
divino e le difficoltà materiali della vita, che, forse, formavano, allora, una
unica cosa, ma che sarebbero divenute, con la nascita del verbo e il risveglio
dell’uomo alla parola, i due poli della
sua esistenza.
Nessuno
sa quanto tempo l’uomo sia vissuto al riparo del dubbio neppure se ne sia
stato, mai, abitato.
Ma che
la sua prima parola sia stata un inno alla natura o una espressione del suo
bisogno alimentare… ben presto, l’uomo iniziò a tentare di condividere le
proprie idee con i suoi fratelli e, ben presto, i più sottili di questi
concetti richiesero più che parole: la trasmissione dell’esperienza e, dunque,
l’iniziazione.
È
possibile che le prime iniziazioni abbiano riguardato il modo di sopravvivere
nella divina natura circostante. O che abbiano trasmesso la certezza di un
mondo spirituale nascosto dietro la materia.
Nell’Antichità,
i culti misterici si svilupparono e conobbero un grande favore nel mondo
greco-romano.
In
seguito, il Medioevo, teatro di guerre di religione, dette vita ai misteriosi
Templari.
Nel
Rinascimento, le società segrete assunsero tutta un’altra dimensione con il
leggendario ordine dei Rosa-Croce e, soprattutto, con la nascita della
Massoneria.
Il XIX
secolo segna, ancora, un’altra svolta: la proliferazione delle società segrete,
che hanno, come corollario, legittimazioni, prestiti sempre più diversificati e
una attrattiva per la razionalità scientifica.
Il
periodo contemporaneo è segnato da una moltiplicazione di società segrete, in
particolare nell’era di Internet, con possibili derive settarie a
apocalittiche.
La
storia delle società segrete ha una importante influenza sulla storia. Esiste
una versione ufficiale della storia, versione detta esoterica, che tiene conto
delle società segrete, perché sono, sovente, uscite dall’ombra.
Ma ciò
che questa storia non dice sono le ragioni segrete dei loro interventi.
E, per
comprenderle, è alla storia esoterica che bisognerà interessarsi.
Queste
società segrete sono, profondamente, legate alla magia, a partire dai documenti
più antichi in nostro possesso.
Vi farò
la grazia, tuttavia, di farne ricadere la colpa, come è, sovente, il caso, sui
massoni, sui sionisti o su Satana.
Andrò,
subito, al cuore del problema, esprimendomi senza ambage, senza temere di
affrontare i sistemi criminali, basati sul controllo, il potere e la
manipolazione.
Un
nuovo modo di considerare il mondo in cui viviamo!
SOCIETA’
SEGRETE
I.
LA CAMORRA
1.
LA CAMORRA
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
I.
LA CAMORRA
2. L’ANNORATA
SOCIETA’
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
I.
LA CAMORRA
3.
SI UCCIDE UN MINISTRO CAMORRA SOTTO ACCUSA
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
II.
LA MAFIA
1.
LA MAFIA AL CUORE DELLO STATO
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
II.
LA MAFIA
2.
LA ONORATA SOCIETA’
di
Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
II. LA MAFIA
3. LA QUADRUPLICE INTESA
Stato-Mafia-Vaticano Massoneria - Parte Prima -
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
II. LA MAFIA
3. LA QUADRUPLICE INTESA
Stato-Mafia-Vaticano Massoneria - Parte Seconda -
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
II. LA MAFIA
4. MAMMA COMANDA PICCIOTTO VA E FA’
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
III. I SAMURAI
1. LA SPADA E IL CILIEGIO
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
III. I SAMURAI
2. IL LEGGENDARIO SACRIFICIO
DEI 47 RONIN IN ONORE DEL DAIMYO DI AKO, ASANO TAKUMI NO KAMI NAGANORI
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
IV. L’ORDINE SOVRANO DEI CAVALIERI DEL TEMPIO
1. IL PROCESSO DEI CAVALIERI DEL TEMPIO
di Daniela Zini
III. I SAMURAI
di
Daniela Zini
HANA WA SAKURA GI
Fino all’XI secolo, erano chiamati samurai i soldati di guardia al palazzo
imperiale. Questo nome fu, poi, esteso, anche, a coloro che combattevano per
mestiere. Nel Medioevo, divenendo vassalli dei daimyo, nobili signori feudali, i samurai formarono una vera e propria casta. I Tokugawa, che avevano
creato una gerarchia di quattro caste: guerrieri-funzionari, contadini,
artigiani e mercanti, fecero dei samurai,
guerrieri-funzionari, una nuova e chiusa aristocrazia, culturalmente abbastanza
elevata e tenuta rigorosamente in disparte dalle altre classi. Soggetto a
severe regole, in cui erano stati fusi confucianesimo e buddismo, il samurai doveva conoscere e osservare il
non mai scritto codice morale, filosofico e religioso, il bushido, che mirava a
migliorare l’individuo attraverso la onestà, la giustizia, la gentilezza, la insensibilità
al dolore fisico e, soprattutto, al culto della fedeltà e della lealtà assolute
verso il proprio nobile signore.
Debito morale che lo impegnava, pena l’onore,
a vendicarne la morte a costo della propria vita.
I samurai
vivevano con le famiglie nelle terre circostanti il castello del loro nobile signore.
Portavano quale segno distintivo gli emblemi familiari e per simboli sacri due
spade, una lunga, katana,
e una corta, wakizashi,
che non dovevano, mai, lasciare. Quando, nel 1869, i feudi furono aboliti e i daimyo nominati governatori dei loro
domini, al nuovo governo imperiale [Meiji] non fu facile liberarsi dei samurai, che formavano il 6% della
popolazione e presiedevano sia il potere militare sia gran parte della vita
politica e culturale. Abolita la loro classe di aristocratici guerrieri privati
della spada, molti samurai si
incorporarono nelle caste nobiliari, alcuni rimasero nei posti direttivi del
nuovo governo, altri divennero uomini di affari o insegnanti. I più giovani affollarono
i quadri del nuovo esercito, della marina da guerra e della polizia. La
maggioranza si riversò, tuttavia, nella massa dei lavoratori e, nel giro di una
generazione, cadde ogni distinzione tra samurai
e cittadino comune. Ma gli irriducibili, i non rassegnati non mancarono.
Unitisi in gruppi ribelli, provocarono, spesso, rivolte e disordini nei domini
dei nuovi capi. La loro più grave sfida al governo avvenne, nel 1877, e fu l’ultima.
I coscritti del servizio militare, istituito cinque anni prima, li sconfissero duramente,
facendo crollare, per sempre, il vecchio mondo dei samurai.
Sapere
uccidere e sapere morire era il credo dei samurai.
Per questa casta, la spada simboleggiava “l’anima dei samurai” e il fiore di ciliegio la disponibilità al sacrificio
della vita. Il loro tramonto iniziò, nel XVI secolo, quando l’arma bianca fu
eclissata da nuove tecniche di guerra. Sono stati i kamikaze gli ultimi eredi dei samurai.
Invictus
William Ernest Henley
Out of
the night that covers me,
Black
as the pit from pole to pole,
I
thank whatever gods may be
For my
unconquerable soul.
In the
fell clutch of circumstance
I have
not winced nor cried aloud.
Under
the bludgeonings of chance
My
head is bloody, but unbowed.
Beyond
this place of wrath and tears
Looms
but the Horror of the shade,
And
yet the menace of the years
Finds
and shall find me unafraid.
It
matters not how strait the gate,
How
charged with punishments the scroll,
I am
the master of my fate:
I am
the captain of my soul.
“La memoria è come un
coltello: ti potrebbe ferire.”
Murasaki Shikibu
3. CHANOYU,
L’ARTE DEL TE’
Il tè è ottenuto dalle foglie giovani della Camellia sinensis, un piccolo arbusto
sempreverde, che può raggiungere 12 metri di altezza, appartenente alla classe delle Dicotiledoni, all’ordine delle Guttiferales e alla famiglia delle Theacee.
Camellia
sinensis
Qui, tuttavia, non intendiamo
soffermarci sulle proprietà dell’infuso di tali foglie, ma sul Chanoyu,
l’Arte del té.
Sarebbe necessario chiarire,
qui, che cosa sia lo Zen – impresa disperata per noi occidentali! –
perché lo Zen non ha regole né catechismi, non è religione e non è
filosofia, si può conoscerlo veramente solo sperimentandolo.
Nel Daodejing,
Il Libro della Via e della Virtù, si
legge:
“Chi sa non
parla, chi parla non sa.”
In sostanza, lo Zenismo
rafforza gli insegnamenti del Taoismo [Zen, in sanscrito, significa
meditazione] e il Taoismo è considerato “l’arte di
stare al mondo”, perché si occupa del
presente, di noi stessi, in un continuo sforzo di adattamento all’ambiente,
accettandolo come è, cercando la bellezza in un mondo di sofferenza.
Alan Wilson Watts [1915-1973],
autore di un eccellente libro sullo Zen, The
Way of Zen [1957], La Via
dello Zen,
afferma che, se il Cristianesimo è il vino e l’Islam il caffé, il Buddismo è,
con assoluta certezza, il té.
Se riflettiamo sul fatto che
la meditazione era considerata una delle sei vie che conducono allo “stato di
Buddha”, comprenderemo meglio
l’importanza del té nella Storia dell’Estremo Oriente.
Lu Yu [733-804 d.C.]
Lu Yu [733-804 d.C.]
Da quando l’Oriente cinese e giapponese ha
creato una estetica sulle foglie della pianta chiamata Camellia sinensis e ha
coltivato fino alla più squisita perfezione il rito della degustazione dell’infuso,
molti trattati sono stati scritti sulla difficilissima arte di preparare il tè,
ma uno solo è rimasto nei secoli l’archetipo, la summa del sapere, la base di
tutti i testi: il Chajing,
Il Canone del Tè, il più antico e
il più importante trattato al mondo sulla coltivazione, la preparazione, l’uso
e gli echi letterari del tè.
Fu composto intorno al 758 d.C., sotto la Dinastia
Tang, dal letterato e poeta Lu Yu, che con questo libro dette un fondamentale
impulso alla cultura del tè e ne fissò lo spirito.
Alieno da ogni preoccupazione per l’esteriorità,
Lu Yu insegna che le circostanze e il luogo della degustazione non sono che
accessori, ed è, quindi, possibile variare l’etichetta in accordo all’ambiente,
al numero degli ospiti e al loro rango: accanto a un torrente tra i pini, si
può fare a meno di molte cose, “ma se, in
una città, alla presenza di un re o di un duca, manca anche uno solo dei
ventiquattro strumenti prescritti, allora è meglio rinunciare del tutto a
preparare il tè”. La perfezione, infatti, va ricercata, essenzialmente,
nella scelta accurata degli ingredienti e degli strumenti, nell’attento
rispetto delle procedure di preparazione e nell’accorto equilibrio tra gli
elementi che vengono chiamati in causa – l’acqua, il fuoco, il legno, il
metallo, la terra – per rispecchiare in una tazza di tè l’ordine che governa l’Universo.
Le pagine de Il Canone del Tè, che l’autore consigliava di ricopiare su rotoli
di seta da appendere alle pareti per non perderlo, mai, di vista e ricordare,
costantemente, ogni aspetto della materia del trattato, si configurano, così,
come un affascinante e rigoroso manuale tecnico di milleduecento anni fa e
costituiscono un’opera di sottile poesia e un sacro testo dell’Antico Oriente.
Originaria del Sud della Cina,
la pianta del té era altamente apprezzata per le sue virtù: alleviava la
fatica, dilettava l’anima, rafforzava la volontà e, perfino, la vista. Sovente,
era, anche, applicata quale rimedio esterno, se ne ricavava, infatti, una pasta
per curare i reumatismi.
Tra il secolo IV e il secolo V d.C., già, i poeti
cantavano la loro adorazione per la “spuma
di giada liquida”. E gli imperatori, in ricompensa di servigi importanti,
avevano l’abitudine di fare dono di ricette rare per la preparazione del tè.
Eppure erano tempi in cui il tè veniva usato in maniera quanto meno strana: le
foglie, trattate con il vapore e, quindi, pestate, erano, poi, messe a bollire
con riso, ginepro, sale, scorza di arancia, spezie, latte e, talvolta, con
cipolla. Come si usa fare, ancora, oggi, nel Tibet e presso alcune tribù della
Mongolia. L’uso delle fette di limone,
appreso, poi, dai russi nei caravanserragli cinesi, potrebbe essere una sopravvivenza
di queste antiche ricette.
Sotto la Dinastia Tang [618-907], nel secolo VIII, visse il poeta Lu Yu,
autore di un’opera famosa, che potremmo considerare la Bibbia del tè: il Chajing, Il Canone del Tè, arbitro
del gusto nelle molte arti che, con il Chanoyu, sono, strettamente,
collegate, architettura, ceramica e, soprattutto, Ikebana o Arte di disporre
i fiori.
Lu Yu aveva scoperto nella preparazione del té, l’ordine
e l’armonia che sono in tutte le cose.
“Il
suolo migliore per la coltivazione del tè è quello costituito dalle rocce che
il tempo ha eroso fino a farne sabbia. La pianta cresce abbastanza bene anche
sulla ghiaia, mentre il meno adatto al suo sviluppo si rivela il terreno
argilloso.
È raro
che l’arbusto del tè cresca bene, se non è coltivato da mani esperte. Il seme
va piantato come quello di una zucca. Dopo tre anni si può procedere al primo
raccolto.
Il tè
proveniente da terreni incolti è migliore di quello che proviene dai
giardini.
Il tè a
foglie violette che cresce all’ombra di un bosco su un pendio esposto al
sole è migliore del tè a foglie verdi.
Le
foglioline più piccole, simili a germogli di bambù, sono migliori delle foglie
più sviluppate.
Le
foglie accartocciate sono migliori di quelle lisce.
Il tè,
che cresce sui pendii orientati a mezzanotte, non merita di essere raccolto.
Esso tende a ristagnare nello stomaco e a ostruire l’intestino.
Quando viene assunto a fini terapeutici, il tè appartiene alla categoria delle
“medicine fredde”.
Come
bevanda, esso va molto bene per le persone attente, capaci, frugali e virtuose.
In
presenza di febbre, sete, senso di oppressione al petto, mal di testa, occhi
secchi, pesantezza delle braccia e delle gambe e rigidezza delle
articolazioni, bastano cinque o sei sorsi di tè per produrre un effetto
tonificante come quello della dolce rugiada caduta dal cielo.
Qualora
il tè sia stato raccolto fuori stagione o non sia stato trattato correttamente
o, ancora, sia stato mescolato con altre erbe, il suo consumo può
provocare indisposizioni e indigestioni.”
Il Chajing è diviso
in 3 libri e 10 capitoli. Il primo libro racchiude i primi tre capitoli, il
secondo solo il quarto e il terzo i restanti sei.
Il primo capitolo, Origine
[一之源], è dedicato alla natura della pianta del tè.
Il secondo, Strumenti
[二之具], descrive gli utensili più idonei alla raccolta delle foglie.
Il terzo, Preparazione
[三之造], raccomanda la scelta delle foglie, che debbono “piegarsi
come gli stivali di cuoio dei cavalieri tartari, torcersi come le corna di un
poderoso bue, svolgersi come la nebbia che sale dai fossati, luccicare come
lago sfiorato dallo zeffiro, essere umide e molli come terra di fresco bagnata
dalla pioggia”.
Nel quarto, Strumenti
[四之器], sono
elencati e descritti i ventotto “pezzi” necessari per preparare il tè, dal treppiede per la
teiera, allo scrigno nel quale si conservano gli utensili. Da Lu Yu sono
descritti anche colori e qualità delle porcellane, nelle quali il tè veniva
servito. Colore ideale era l’azzurro che dava al liquido una tinta verdastra.
Ma, al tempo di Lu Yu, il té era ancora usato in pasta. In seguito, quando i
Maestri del tè introdussero l’uso di quello in polvere, si preferirono ciotole
blu o marrone. Sotto i Ming, le tazzine furono di porcellana bianca.
Nel quinto capitolo, Ebollizione
[五之煮], si leggono le regole per la perfetta preparazione del té. Abolito ogni
altro ingrediente eccetto il sale, si insiste sulla questione della scelta dell’acqua
e del grado di ebollizione. Stabilito che l’acqua di montagna è la migliore,
segue la delicata, stupenda descrizione dei tre gradi di ebollizione:
-
primo grado: quando piccole bolle, simili a occhi di pesce, iniziano a
salire alla superficie;
-
secondo grado: quando le bolle zampillano come perle di cristallo in una
fontana;
-
terzo grado: quando l’acqua si agita con furia.
Ed ecco la preparazione,
secondo Lu Yu: si faccia arrostire la pasta del tè vicino al fuoco e la si
polverizzi, poi, tra due sottili fogli di carta. Al primo grado di ebollizione
si lasci cadere il sale nell’acqua, al secondo il tè, al terzo si versi nella
teiera un cucchiaino di acqua fredda per “rendere
all’acqua la sua giovinezza”.
Il
sesto capitolo, Degustazione [六之飲], descrive
le proprietà del tè, la storia e le principali tipologie conosciute nel secolo
VIII d.C.
Il settimo, Storia [七之事], raccoglie
alcune delle numerose leggende cinesi sull’origine del tè, da
Shennong
alla Dinastia Tang.
L’ottavo, Regioni di coltivazione [八之出], si sofferma sulle aree di coltivazione e sulla
comparazione tra le diverse qualità di tè secondo la loro provenienza.
Il nono, Semplificazione [九之略], indica le procedure
che possono essere omesse e altri metodi improvvisati, quando si è sprovvisti
degli strumenti appositi.
Il
decimo, Raffigurazione [十之圖], consiste in cinque pagine di seta, che
riassumono i nove capitoli precedenti.
Durante la Dinastia Song
si iniziò a usare il tè battuto: è la cosiddetta “Seconda Epoca
del Tè”. Si polverizzavano le foglie
in un piccolo mulino di pietra e si batteva la polvere nell’acqua calda, con un
pennello di bambù. Gli utensili subirono delle modifiche e si abbandonò l’uso
del sale.
L’amore per il tè sfiorò la
mania: si organizzarono, perfino, tornei, nei quali vincitore era colui che
preparava il tè migliore. In questa epoca, Buddisti Zen, nel Sud, si
spinsero a formulare le regole per un completo rituale del tè, da cui è
derivato, nel secolo XVI, il cerimoniale del tè che, importato in Giappone, vi
è rimasto, invariato, fino ai nostri giorni.
La Cina, diversamente, ebbe
lunghi anni di gravi disordini politici e di invasioni.
Tempi oscuri..
Terminarono le raffinatezze e
si giunse alla “Terza Epoca del Tè”, in cui si concepì di preparare
la bevanda, mettendo le foglie in fusione direttamente nell’acqua calda. Ed è
questo il modo di preparare il tè che gli europei conobbero, importarono e
adottarono.
Nel
corso del secolo XV, l’Oriente e il Giappone, in particolare, elevarono il tè,
al rango di una vera e propria religione estetica: il Teismo, fondato sull’adorazione
del bello. Vera Arte,
mediante la quale, nel culto della purezza e della raffinatezza, si giunse a
una funzione quasi sacra, in cui ospite e invitati cercavano di realizzare un
istante di grande serenità, di grande felicità. Questa piccola cerimonia, fatta con alcuni utensili e
poca acqua, ebbe il potere di sconvolgere l’architettura classica giapponese,
creando uno stile nuovo.
Nacque la Camera del Tè, la Sukiya, Casetta della Fantasia, costruzione effimera per servire di
asilo a sensazioni poetiche. Nei primissimi tempi, la Camera del Tè era una
parte del salotto, limitata da paraventi, che la separavano dal resto dell’ambiente.
Poi, il primo grande Maestro del tè, creò la Camera del Tè isolata, la Sukiya vera e propria. È questa, una stanza piccolissima, fornita di anticamera
per preparare e lavare gli utensili, un portico, dove gli ospiti attendono di
essere invitati a entrare, e un sentiero che unisce il portico alla Camera del Tè.
I materiali, con cui la stanza è fatta, possono dare agli occidentali una
impressione di sconcertante povertà; in realtà, una buona Camera del Tè costa
molto più di una intera casa, poiché ogni particolare è il risultato di una
raffinata tradizione artistica, e gli artigiani che lavorano per i Maestri del tè
formano una particolare e stimata classe di specialisti.
Semplicità e purezza, i canoni,
cui si rifa l’architettura della Sukiya, sono ispirate al modello dei
monasteri Zen, che si differenziavano dagli altri, perchè erano
esclusivamente abitazioni monastiche, ove la cappella era solo una sala di
studio, di riunione per dibattiti ed esercizi spirituali, davanti a un
disadorno altare, che ospitava la statua di Bodhidharma,
fondatore della setta. Tale altare divenne, nella Sukiya, il Tokonoma,
posto d’onore, ove vengono disposte pitture e fiori per la gioia spirituale
degli ospiti.
Una
speciale tradizione esterna alle scritture
Non
dipendente dalle parole e dalle lettere
Che
punta direttamente alla mente-cuore dell’uomo
Che
vede dentro la propria natura e raggiunge la buddhità
Bodhidharma
Poiché tutti i grandi Maestri
del tè furono zenisti, la Camera del Tè e tutto ciò che vi è contenuto,
riflettono le dottrine Zen. Quindi, misura e disposizione degli oggetti
si rifanno ai passaggi del Sutra e delle altre scritture Zen,
nella maggior parte enigmatiche per noi occidentali. Il sentiero che attraversa
il giardino, a esempio, simboleggia il primo stadio della meditazione, un
passaggio alla chiarificazione interiore, il luogo dove cessa ogni legame con
il mondo esterno.
“Chiunque
ha percorso questo sentiero, non potrà dimenticare come il suo spirito si
elevava al di sopra dei pensieri comuni camminando, nella penombra delle folte
piante sempreverdi, sulla regolare asperità della ghiaia… seguendo le lanterne
del granito coperte di muschio. Anche nel cuore della città si aveva la
sensazione di trovarsi in una grande foresta.”,
scrive Kakuzo
Okakura, vissuto tra il 1862 e il
1913, ardente difensore delle tradizioni e dei costumi giapponesi.
Se l’ospite era un samurai,
lasciava la sua spada nel portico, perché la Camera del Tè è anche la Casa
della Pace.
Nella Sukiya si entra
curvandosi, perché la porta è alta solo tre piedi: tale modo di entrare è
precetto di umiltà.
Quando, in silenzio, gli
ospiti sono entrati salutano il Tokonoma e si siedono.
Dopo giungerà il Maestro.
Regna il silenzio e si sente
la musica dell’acqua che bolle dentro la teiera di ferro nella quale dei
pezzetti di metallo producono, con l’ebollizione, una melodia arcana.
“Ci si può
ritrovare l’eco remota di una cataratta o di un mare che, lontano, si frange
sugli scogli, o anche di un temporale che fa tremare la foresta di bambù,
oppure, infine, il sospiro dei pini, sulla collina.”
Anche in pieno giorno la luce
è filtrata dal tetto spiovente. I colori sono sobrii, sia nell’ambiente sia
nell’abbigliamento dei partecipanti alla cerimonia.
Niente luccica come se fosse
nuovo, tranne il lungo cucchiaio di bambù, e l’asciugatoio è immacolato.
Ogni cosa è pulitissima e il
tutto personalmente curato dal Maestro del tè, dal pavimento agli oggetti più
preziosi, perché anche quella di spazzare e pulire è un’Arte, ricca anch’essa
di tradizione, storia e aneddoti.
Il recipiente per il tè è,
sovente, di argento o anche di lacca nera; talvolta, si adoperano vecchi vasi per
medicinali, tutti oggetti scelti dal Maestro per la loro bellezza.
Bevuto il tè, gli ospiti
possono, se lo desiderano, esaminare gli utensili per poterne apprezzare la
bellezza.
Lo Zenismo, al pari del
Buddismo, considerava la casa come rifugio temporaneo del corpo e ciò viene
suggerito dalla fragilità della Sukiya: tetto di paglia, travi di bambù,
esili colonnine. Con ciò non è detto che lo Zen fornisca modelli precisi
da ripetere nel corso degli anni; al contrario, è prescritto che la Casa del Tè
debba essere costruita per adattarsi al gusto individuale e, pertanto, non vi
sono, né vi furono due Sukiya eguali.
La Camera del Tè è
completamente vuota [un altro dei suoi molti nomi è Casa del Vuoto, nome che
allude al concetto Taoista dello spazio che tutto comprende].
Di volta in volta, vi si porta
un oggetto d’arte, uno solo.
“Non si
possono ascoltare due musiche contemporaneamente, allo stesso modo non si può
comprendere a fondo la bellezza, che concentrandosi su un solo motivo.”
Concezione insolita per gli
occidentali, dei quali Kakuzo Okakura deplora la volgare ostentazione di
ricchezza, che, troppo spesso, si verifica nelle loro case, convertite in
musei, “permanentemente piene di quadri,
sculture, oggetti antichi… è già necessaria una grande dote di comprensione
artistica per godere costantemente di un solo capolavoro; ma quale deve essere
la capacità comprensiva di coloro che, giorno dopo giorno, vivono in mezzo a
una confusione di colori e di cose!”
Soggetto da proporre alla
meditazione di noi occidentali, abituati a credere che si possa visitare, in un
solo giorno, un intero museo!
Un altro concetto, infine, è
espresso nella Casa del Tè: quello della asimmetria e, infatti, un altro nome
della Sukiya è Casa della Asimmetria.
L’Arte dell’Estremo Oriente –
e in ciò possiamo scorgere una ulteriore tendenza Zen – evita,
deliberatamente, la simmetria, vedendo in essa, non solo la espressione del
completo, ma anche della ripetizione. La concezione Taoista e Zen della
perfezione è diversa dalla nostra. Per la loro filosofia è più importante la
ricerca della perfezione che non la perfezione stessa.
“Solo chi
ha mentalmente completato l’incompleto, può scoprire la vera bellezza.”
La forza dell’Arte risiede
nelle sue possibilità di sviluppo.
Nella Camera del Tè, ognuno
degli invitati può, secondo i suoi gusti personali, completare con la immaginazione
l’effetto dell’insieme.
Pertanto, nella Sukiya non
vi sono ripetizioni.
Se la teiera è tonda il
recipiente per l’acqua sarà angolato; un oggetto nero non verrà accostato a un
altro dello stesso colore.
Nessuna cosa verrà collocata
esattamente nel centro del Tokonoma, accanto a un fiore vivo non troveremo
fiori dipinti.
“A noi”,
dice Kakuzo
Okakura,
“riesce
difficile parlare con una persona [in occidente], il cui ritratto, magari in
grandezza naturale, ci guarda da dietro le sue spalle… Quante volte ci siamo
trovati a tavola, costretti a contemplare, non senza pericolo per la nostra
digestione, le raffigurazioni dell’abbondanza con cui, in Occidente, si usa
decorare le pareti delle sale da pranzo? Perchè queste esibizioni di argenterie
di famiglia? ”
Molti sono, infatti, gli
equivoci sull’Arte.
A volte, si apprezza un
oggetto più per quello che costa, che per la sua bellezza; a volte, il nome
dell’artista ci fa desiderare un’opera che non comprendiamo e, infine,
confondiamo l’Arte con l’archeologia e teniamo in casa oggetti soltanto perché
sono “antichi”.
I Maestri del tè erano e sono
anche Maestri dei fiori. Mai un fiore viene da questi colto a caso, ma ogni
ramo è scelto con cura. E con i fiori vi saranno sempre le foglie.
“Quando
un Maestro del tè ha disposto un fiore in un modo che lo soddisfa, lo colloca
nel Tokonoma, il posto d’onore nella stanza giapponese. Accanto a esso non
metterà nulla che possa interferire con l’effetto prodotto, neppure un dipinto,
a meno che non abbia un particolare motivo estetico per accostarli. Il fiore
nel Tokonoma è come un principe sul trono; gli ospiti o i discepoli che
entrano nella stanza lo saluteranno con un profondo inchino, prima di
rivolgersi al padrone di casa. Quando il fiore appassisce lo affida teneramente
al fiume, oppure lo seppellisce con ogni cura. Talvolta vengono, perfino,
eretti monumenti in sua memoria.”
Le leggende narrano che le
prime composizioni di fiori furono opera dei vecchi saggi buddisti, che, pietosamente,
raccoglievano i fiori strappati dalla tempesta e li mettevano in recipienti con
l’acqua. Il Maestro prepara fiori e foglie, quando li espone sul Tokonoma,
dove la composizione sta “come il principe sul trono”, niente vicino che possa
nuocere all’effetto. E, come abbiamo detto, la composizione floreale è la prima
a essere salutata dagli ospiti.
L’Ikebana, l’Arte di
disporre i fiori, non si sottrae alle regole generali che presiedono all’arredamento
della Camera del Tè. Difficile, a esempio, che si possano trovare fiori bianchi
nella Stanza del Tè, se, fuori, vi è, ancora, la neve. Difficile anche che l’“a solo” sul Tokonoma sia affidato a un fiore dai
colori troppo vivaci. In sostanza, il Maestro si limita alla scelta del fiore e
lascia che, una volta collocato al suo posto, si esprima da sé.
Grande è il contributo portato
dal Chanoyu, l’Arte del Tè, all’Arte vera e propria e a tutta la vita
giapponese in generale.
Molti tra i cibi più delicati
e la maniera di presentarli, la sobrietà dell’abbigliamento, il gusto per la
semplicità, caratteristiche peculiari della esistenza in Giappone, provengono
dagli insegnamenti dei Maestri del tè, sono nati meditando sul filo profumato
del vapore, che si sprigiona dalla tazzina contenente la straordinaria bevanda.
"Nella
gioia come nella tristezza, i fiori sono i nostri amici fedeli. Con i fiori
mangiamo, beviamo, danziamo e amoreggiamo. Con i fiori ci sposiamo e ci
battezziamo. Senza di loro non osiamo morire. Abbiamo venerato con il
giglio e meditato con il loto, ci siamo lanciati in battaglia con la rosa
e il crisantemo. Abbiamo perfino tentato di parlare il linguaggio dei fiori.
Come potremmo vivere senza loro? L’idea di un mondo privo della loro presenza
fa paura. Quale conforto arrecano al capezzale del malato, quale luce di
beatitudine nelle tenebre degli spiriti afflitti! La loro serena dolcezza ci
restituisce la fiducia nell’Universo quand’essa sta per svanire, così come lo
sguardo intenso di un bimbo fa rinascere in noi le speranze perdute. E quando
veniamo calati nella terra, sono loro che restano a piangere sulle nostre
tombe.
Per
quanto triste, non possiamo nascondere che, nonostante la nostra amicizia con i
fiori, non ci siamo sollevati di molto al di sopra della condizione
di bruti. Grattate via la pelle di pecora e il lupo che è in noi non tarderà a
digrignare i denti. Qualcuno ha detto che l’uomo a dieci anni è un animale, a
venti un pazzo, a trenta un fallito, a quaranta un truffatore e a cinquanta un
delinquente. Forse, diventa un delinquente perchè non ha, mai, smesso di essere
un animale. Per noi non vi è niente di reale al di fuori della fame e non vi
è niente di sacro tranne le nostre brame. Tutti i templi, uno dopo l’altro,
sono crollati sotto i nostri occhi; un unico altare si conserva in eterno,
quello su cui bruciamo incensi all’idolo supremo: noi stessi. Il nostro Dio è
grande e il denaro è il suo profeta. Ci vantiamo di aver conquistato la
materia, dimenticando che è stata questa a ridurci in schiavitù. Quali
atrocità siamo capaci di perpetrare in nome della cultura e della raffinatezza!
"
“Coloro tra
noi”,
dice Okakura Kokuzo,
“che ignorano
il segreto di adeguare la propria esistenza al tumultuoso mare di insensate
irrequietudini che noi chiamiamo vita, vivono in stato di perpetua
sofferenza... Noi vacilliamo nel tentativo di conservare il nostro equilibrio
morale e vediamo un annuncio di tempesta in ogni nuvola che appare all’orizzonte.”,
e più avanti:
“Oggi l’industrializzazione
rende sempre più difficile ogni vera raffinatezza. Abbiamo bisogno più che mai
di Camere del Tè. Se si considera come è piccola la coppa della gioia umana e
come è facile che, nella nostra inestinguibile sete dell’infinito, la vuotiamo
fino al fondo, non ci si potrà fare appunto se diamo tanta importanza a una
tazza di tè!”,
concludendo:
“Oriente
e Occidente, come due draghi scagliati in un mare agitato, lottano invano per
riconquistare il gioiello della vita... Beviamo, nel frattempo, un sorso di tè.
Lo splendore del meriggio illumina i bambù, le sorgenti gorgogliano lievemente,
e nella nostra teiera risuona il mormorio dei pini. Abbandoniamoci al sogno
dell’effimero, lasciandoci trasportare dalla meravigliosa insensatezza delle
cose.”
The Warrior’s
Prayer
Stuart Wilde
I am what I am.
In having faith in the beauty within me I develop trust.
In softness I have
strength.
In silence I walk with the
gods.
In peace I understand
myself and the world.
In conflict I walk away.
In detachment I am free.
In respecting all living
things I respect myself.
In dedication I honour the
courage within me.
In eternity I have
compassion for the nature of all things.
In love I unconditionally
accept the evolution of others.
In freedom I have power.
In my individuality I
express the God-Force within me.
In service I give of what I
have become.
I am what I am:
Eternal, immortal,
universal, and infinite.
And so be it.
Daniela Zini
Copyright © 14 giugno 2015 ADZ
Vento Divino
President John F. Kennedy
Waldorf-Astoria Hotel, New York City
April
27, 1961
Mr.
Chairman, ladies and gentlemen:
I
appreciate very much your generous invitation to be here tonight.
You
bear heavy responsibilities these days and an article I read some time ago
reminded me of how particularly heavily the burdens of present day events bear
upon your profession.
You
may remember that in 1851 the New York Herald
Tribune under the sponsorship and publishing of Horace Greeley, employed as its
London
correspondent an obscure journalist by the name of Karl Marx.
We are
told that foreign correspondent Marx, stone broke, and with a family ill and
undernourished, constantly appealed to Greeley
and managing editor Charles Dana for an increase in his munificent salary of $5
per instalment, a salary which he and Engels ungratefully labelled as the
“lousiest petty bourgeois cheating.”
But
when all his financial appeals were refused, Marx looked around for other means
of livelihood and fame, eventually terminating his relationship with the
Tribune and devoting his talents full time to the cause that would bequeath the
world the seeds of Leninism, Stalinism, revolution and the cold war.
If
only this capitalistic New York
newspaper had treated him more kindly; if only Marx had remained a foreign
correspondent, history might have been different. And I hope all publishers
will bear this lesson in mind the next time they receive a poverty-stricken
appeal for a small increase in the expense account from an obscure newspaper
man.
I have
selected as the title of my remarks tonight “The President and the Press.” Some
may suggest that this would be more naturally worded “The President Versus the
Press.” But those are not my sentiments tonight.
It is
true, however, that when a well-known diplomat from another country demanded
recently that our State Department repudiate certain newspaper attacks on his
colleague it was unnecessary for us to reply that this Administration was not
responsible for the press, for the press had already made it clear that it was
not responsible for this Administration.
Nevertheless,
my purpose here tonight is not to deliver the usual assault on the so-called
one party press. On the contrary, in recent months I have rarely heard any
complaints about political bias in the press except from a few Republicans. Nor
is it my purpose tonight to discuss or defend the televising of Presidential
press conferences. I think it is highly beneficial to have some 20,000,000
Americans regularly sit in on these conferences to observe, if I may say so,
the incisive, the intelligent and the courteous qualities displayed by your Washington
correspondents.
Nor,
finally, are these remarks intended to examine the proper degree of privacy
which the press should allow to any President and his family.
If in
the last few months your White House reporters and photographers have been
attending church services with regularity, that has surely done them no harm.
On the
other hand, I realize that your staff and wire service photographers may be
complaining that they do not enjoy the same green privileges at the local golf
courses that they once did.
It is
true that my predecessor did not object as I do to pictures of one’s golfing
skill in action. But neither on the other hand did he ever bean a Secret
Service man.
My
topic tonight is a more sober one of concern to publishers as well as editors.
I want
to talk about our common responsibilities in the face of a common danger. The
events of recent weeks may have helped to illuminate that challenge for some;
but the dimensions of its threat have loomed large on the horizon for many
years. Whatever our hopes may be for the future - for reducing this threat or
living with it - there is no escaping either the gravity or the totality of its
challenge to our survival and to our security - a challenge that confronts us
in unaccustomed ways in every sphere of human activity.
This
deadly challenge imposes upon our society two requirements of direct concern
both to the press and to the President - two requirements that may seem almost
contradictory in tone, but which must be reconciled and fulfilled if we are to
meet this national peril. I refer, first, to the need for a far greater public
information; and, second, to the need for far greater official secrecy.
I
The
very word “secrecy” is repugnant in a free and open society; and we are as a
people inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths
and to secret proceedings. We decided long ago that the dangers of excessive
and unwarranted concealment of pertinent facts far outweighed the dangers which
are cited to justify it. Even today, there is little value in opposing the
threat of a closed society by imitating its arbitrary restrictions. Even today,
there is little value in insuring the survival of our nation if our traditions
do not survive with it. And there is very grave danger that an announced need
for increased security will be seized upon by those anxious to expand its
meaning to the very limits of official censorship and concealment. That I do
not intend to permit to the extent that it is in my control. And no official of
my Administration, whether his rank is high or low, civilian or military,
should interpret my words here tonight as an excuse to censor the news, to
stifle dissent, to cover up our mistakes or to withhold from the press and the
public the facts they deserve to know.
But I
do ask every publisher, every editor, and every newsman in the nation to
reexamine his own standards, and to recognize the nature of our country’s
peril. In time of war, the government and the press have customarily joined in
an effort based largely on self-discipline, to prevent unauthorized disclosures
to the enemy. In time of “clear and present danger,” the courts have held that
even the privileged rights of the First Amendment must yield to the public’s
need for national security.
Today
no war has been declared - and however fierce the struggle may be, it may never
be declared in the traditional fashion. Our way of life is under attack. Those
who make themselves our enemy are advancing around the globe. The survival of
our friends is in danger. And yet no war has been declared, no borders have
been crossed by marching troops, no missiles have been fired.
If the
press is awaiting a declaration of war before it imposes the self-discipline of
combat conditions, then I can only say that no war ever posed a greater threat
to our security. If you are awaiting a finding of “clear and present danger,”
then I can only say that the danger has never been more clear and its presence
has never been more imminent.
It
requires a change in outlook, a change in tactics, a change in missions - by
the government, by the people, by every businessman or labor leader, and by
every newspaper. For we are opposed around the world by a monolithic and
ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its sphere
of influence - on infiltration instead of invasion, on subversion instead of
elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by night
instead of armies by day. It is a system which has conscripted vast human and
material resources into the building of a tightly knit, highly efficient
machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific
and political operations.
Its
preparations are concealed, not published. Its mistakes are buried, not
headlined. Its dissenters are silenced, not praised. No expenditure is
questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the Cold
War, in short, with a war-time discipline no democracy would ever hope or wish
to match.
Nevertheless,
every democracy recognizes the necessary restraints of national security - and
the question remains whether those restraints need to be more strictly observed
if we are to oppose this kind of attack as well as outright invasion.
For
the facts of the matter are that this nation’s foes have openly boasted of
acquiring through our newspapers information they would otherwise hire agents
to acquire through theft, bribery or espionage; that details of this nation’s
covert preparations to counter the enemy’s covert operations have been available
to every newspaper reader, friend and foe alike; that the size, the strength,
the location and the nature of our forces and weapons, and our plans and
strategy for their use, have all been pinpointed in the press and other news
media to a degree sufficient to satisfy any foreign power; and that, in at
least in one case, the publication of details concerning a secret mechanism
whereby satellites were followed required its alteration at the expense of
considerable time and money.
The
newspapers which printed these stories were loyal, patriotic, responsible and
well-meaning. Had we been engaged in open warfare, they undoubtedly would not
have published such items. But in the absence of open warfare, they recognized
only the tests of journalism and not the tests of national security. And my
question tonight is whether additional tests should not now be adopted.
The
question is for you alone to answer. No public official should answer it for
you. No governmental plan should impose its restraints against your will. But I
would be failing in my duty to the nation, in considering all of the
responsibilities that we now bear and all of the means at hand to meet those
responsibilities, if I did not commend this problem to your attention, and urge
its thoughtful consideration.
On
many earlier occasions, I have said - and your newspapers have constantly said
- that these are times that appeal to every citizen’s sense of sacrifice and
self-discipline. They call out to every citizen to weigh his rights and
comforts against his obligations to the common good. I cannot now believe that
those citizens who serve in the newspaper business consider themselves exempt
from that appeal.
I have
no intention of establishing a new Office of War Information to govern the flow
of news. I am not suggesting any new forms of censorship or any new types of
security classifications. I have no easy answer to the dilemma that I have
posed, and would not seek to impose it if I had one. But I am asking the
members of the newspaper profession and the industry in this country to
re-examine their own responsibilities, to consider the degree and the nature of
the present danger, and to heed the duty of self-restraint which that danger
imposes upon us all.
Every
newspaper now asks itself, with respect to every story: “Is it news?” All I
suggest is that you add the question: “Is it in the interest of the national
security?” And I hope that every group in America - unions and businessmen
and public officials at every level - will ask the same question of their
endeavors, and subject their actions to the same exacting tests.
And
should the press of America
consider and recommend the voluntary assumption of specific new steps or
machinery, I can assure you that we will cooperate whole-heartedly with those
recommendations.
Perhaps
there will be no recommendations. Perhaps there is no answer to the dilemma
faced by a free and open society in a cold and secret war. In times of peace,
any discussion of this subject, and any action that results, are both painful and
without precedent. But this is a time of peace and peril which knows no
precedent in history.
II
It is
the unprecedented nature of this challenge that also gives rise to your second
obligation - an obligation which I share. And that is our obligation to inform
and alert the American people - to make certain that they possess all the facts
that they need, and understand them as well - the perils, the prospects, the
purposes of our program and the choices that we face.
No
President should fear public scrutiny of his program. For from that scrutiny
comes understanding; and from that understanding comes support or opposition.
And both are necessary. I am not asking your newspapers to support the
Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing
and alerting the American people. For I have complete confidence in the
response and dedication of our citizens whenever they are fully informed.
I not
only could not stifle controversy among your readers - I welcome it. This
Administration intends to be candid about its errors; for as a wise man once
said: “An error does not become a mistake until you refuse to correct it.” We
intend to accept full responsibility for our errors; and we expect you to point
them out when we miss them.
Without
debate, without criticism, no Administration and no country can succeed - and
no republic can survive. That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a
crime for any citizen to shrink from controversy. And that is why our press was
protected by the First Amendment - the only business in America specifically
protected by the Constitution - not primarily to amuse and entertain, not to
emphasize the trivial and the sentimental, not to simply “give the public what
it wants” - but to inform, to arouse, to reflect, to state our dangers and our
opportunities, to indicate our crises and our choices, to lead, mold, educate
and sometimes even anger public opinion.
This
means greater coverage and analysis of international news - for it is no longer
far away and foreign but close at hand and local. It means greater attention to
improved understanding of the news as well as improved transmission. And it
means, finally, that government at all levels, must meet its obligation to
provide you with the fullest possible information outside the narrowest limits
of national security - and we intend to do it.
III
It was
early in the Seventeenth Century that Francis Bacon remarked on three recent
inventions already transforming the world: the compass, gunpowder and the
printing press. Now the links between the nations first forged by the compass
have made us all citizens of the world, the hopes and threats of one becoming
the hopes and threats of us all. In that one world’s efforts to live together,
the evolution of gunpowder to its ultimate limit has warned mankind of the
terrible consequences of failure.
And so
it is to the printing press - to the recorder of man’s deeds, the keeper of his
conscience, the courier of his news - that we look for strength and assistance,
confident that with your help man will be what he was born to be: free and
independent.
http://www.youtube.com/watch?v=AKhUbOxM2ik
TRA GLI UOMINI IL GUERRIERO
Bushido è un termine giapponese
composto da bushi
[guerriero] e do
[via], che significa Via del Guerriero.
Il bushido si fonda su sette concetti
fondamentali, ai quali il samurai
deve, scrupolosamente, attenersi:
義, Gi: Onestà e Giustizia
Sii scrupolosamente onesto nei rapporti
con gli altri, credi nella giustizia che proviene non dalle altre persone ma da
te stesso. Il vero samurai non ha incertezze sulla questione della onestà e
della giustizia. Vi è solo ciò che è giusto e ciò che è sbagliato.
勇, Yu: Eroico Coraggio
Elevati al di sopra delle masse che hanno
paura di agire, nascondersi come una tartaruga nel guscio non è vivere. Un
samurai deve possedere un eroico coraggio, ciò è assolutamente rischioso e
pericoloso, ciò significa vivere in modo completo, pieno, meraviglioso.
L’eroico coraggio non è cieco ma intelligente e forte.
仁, Jin: Compassione
L’intenso addestramento rende il samurai
svelto e forte. È diverso dagli altri, egli acquisisce un potere che deve essere
utilizzato per il bene comune. Possiede compassione, coglie ogni opportunità di
essere di aiuto ai propri simili e se la opportunità non si presenta egli fa di
tutto per trovarne una. La compassione di un samurai va dimostrata soprattutto
nei riguardi delle donne e dei fanciulli.
礼, Rei: Gentile Cortesia
I samurai non hanno motivi per
comportarsi in maniera crudele, non hanno bisogno di mostrare la propria forza.
Un samurai è gentile anche con i nemici. Senza tale dimostrazione di rispetto
esteriore un uomo è poco più di un animale. Il samurai è rispettato non solo
per la sua forza in battaglia ma anche per come interagisce con gli altri
uomini. Il miglior combattimento è quello evitato.
誠, Makoto: Completa Sincerità
Quando un samurai esprime la intenzione
di compiere una azione, questa è, praticamente, già, compiuta, nulla gli
impedirà di portare a termine la intenzione espressa. Egli non ha bisogno né di
"dare la parola" né di promettere. Parlare e agire sono la medesima
cosa.
名誉, Meiyo: Onore
Vi è un solo giudice dell’onore del samurai:
lui stesso. Le decisioni che prendi e le azioni che ne conseguono sono un
riflesso di ciò che sei in realtà. Non puoi nasconderti da te stesso.
忠義, Chugi: Dovere e Lealtà
Per il samurai compiere una azione o
esprimere qualcosa equivale a diventarne proprietario. Egli ne assume la piena
responsabilità, anche per ciò che ne consegue. Il samurai è immensamente leale
verso coloro di cui si prende cura. Egli resta fieramente fedele a coloro di
cui è responsabile.
William Ernest Henley
Dal profondo della notte che mi avvolge,
Buia come un pozzo che va da un polo
all’altro,
Ringrazio qualunque dio esista
Per l’indomabile anima mia.
Nella feroce stretta delle circostanze
Non mi sono tirato indietro né ho
gridato.
Sotto i colpi d’ascia della sorte
Il mio capo è sanguinante, ma indomito.
Oltre questo luogo d’ira e di lacrime
Si profila il solo Orrore delle ombre,
E ancora la minaccia degli anni
Mi trova e mi troverà senza paura.
Non importa quanto stretto sia il
passaggio,
Quanto piena di castighi la vita,
Io sono il padrone del mio destino:
Il Daodejing è un testo cinese di
prosa, talvolta, rimata, la cui composizione risale a un periodo compreso tra
il IV e il III secolo a.C.
Il
libro è di difficile interpretazione. A ciò si aggiunge il sospetto che le
tavolette, da cui era composto, mal rilegate, si slegassero frequentemente, in
modo tale che blocchi di caratteri si mescolassero nel tramandarlo: da qui il
sorgere di numerose questioni critiche e interpretative. Il testo permette di
affrontare diversi piani di lettura e di interpretazione.
Considerato il padre dell’agricoltura cinese, il leggendario imperatore
Shennong o Shen Nung, il cui nome significa “Contadino Divino”, avrebbe
insegnato al suo popolo come coltivare i cereali per sfamarsene ed evitare,
così, la uccisione di animali. Si narra che abbia sperimentato su di sé
l’efficacia di erbe e che sia l’autore del Pen Ts’ao Chin [Trattato medico o Studio delle erbe], un’opera di
inestimabile valore, in cui sono evidenti le tracce dell’antica filosofia
cinese del Tao, con i suoi principi eterni e immutabili, che si manifestano nei
segni opposti dello ying e dello yang e nei cinque elementi naturali:
terra, acqua, fuoco, legno e metallo, tra loro interconnessi. Le piante vi sono
catalogate e descritte con la loro storia, le loro dosi medicinali e i loro
metodi di preparazione.
Il
tè, che agisce da antidoto a una settantina di erbe velenose, è considerato una
sua scoperta. Secondo la leggenda, nel 2737 a.C., delle foglie provenienti da un
ramoscello di tè in fiamme sarebbero cadute nel calderone, in cui stava
bollendo dell’acqua.
Shen
Nung è, anche, considerato il padre della medicina cinese e inventore
dell’agopuntura.
Kakuzo Okakura, Lo Zen e la Cerimonia del
Tè.
Kakuzo Okakura, Lo Zen e la Cerimonia del
Tè.
La
preghiera del guerriero
Stuart Wilde
Sono quel che sono.
Avendo fede nella bellezza dentro di me,
sviluppo fiducia.
Nella dolcezza ho forza.
In silenzio cammino con gli dei.
In pace comprendo me stesso e il mondo.
Nel conflitto mi allontano.
Nel distacco sono libero.
Nel rispettare ogni creatura vivente,
rispetto me stesso.
In dedizione onoro il coraggio dentro di
me.
In eternità ho pietà per la natura di
tutte le cose.
In amore accetto incondizionatamente
l’evoluzione degli altri.
In libertà ho potere.
Nella mia individualità esprimo la Forza
Divina che è dentro di me.
In servizio do quel che sono diventato.
Sono quel che sono:
Eterno, immortale, universale e infinito.
E così sia.