UOMINI DI STORIA
STORIA DI UOMINI
1950 anni fa nasceva
ADR IANO
l’Imperatore della Pax
Romana
Publius Aelius Traianus Hadrianus Imperator
[Italica, 24 gennaio 76 d.C. - Baia, 10 luglio 138 d.C.]
au Roi des Transformistes
“Mieux vaut la dure vérité
que le plus doux des mensonges.”
Pierre-Jules Stahl
Moi, je Vous
dis à Dieu…
A moi, qui vis loin de chez moi,
Quelle que soit la raison,
Quelle que soit la saison,
Qui aimerais rentrer à la maison.
Je parle d’une enfance.
Je parle d’une chance.
Fugue sur fugue,
Coups sur coups,
Voilà mon parcours!
Daniela Zini
Et vous…
À quand remonte votre
dernier mensonge?
À qui avez-vous menti et
pourquoi?
Que celle ou celui qui
affirme n’avoir jamais menti… se regarde dans un miroir.
Ce miroir qui nous renvoie à un regard, le nôtre, mais aussi où se cache, se
reflète également le regard de l’Autre, celle ou celui qui nous dit ce que nous
sommes et ce que nous ne sommes pas. Car le mensonge implique toujours un Autre
qui nous invite à mentir, à travestir la réalité, à porter un masque.
D’ailleurs, ne dit-on pas régulièrement
à un enfant:
“Regarde-moi dans les yeux… et dis-moi la
vérité!”
Ou encore :
“Oseras-tu te regarder en face après un
tel mensonge?”
Pourquoi mentons-nous?
Quel sens ont tous ces mensonges?
Le mensonge questionne l’Etre et son intériorité, mais aussi la
relation à l’Autre.
Le mensonge s’invite dans la rencontre avec un Etranger. Au
point de craindre en arriver à jouer l’Etranger avec nous-mêmes.
Cette limite franchie serait-elle un point de non-retour?
Qu’est-ce que la vérité?
Ce qui est vrai, conforme à un fait?
Ou ce qui est conforme à ce que l’on pense et dit?
Y a-t-il un absolu de la vérité qui s’opposerait au mensonge?
Tout est-il si noir et blanc?
La vérité des uns est parfois différente
de celle des
Autres.
Et, en ce cas, ne qualifions-nous pas de
mensonge ce que les Autres pensent être leur vérité?
Le sujet est donc au coeur du mensonge, il l’orchestre, il le
dirige.
Pour être, ou cacher qui il est…
Mais à quelle fin?
Car personne n’est dupe.
Quand Ulysse trompe le Cyclope en disant qu’il n’est Personne,
il est pourtant lui-même… et il se sauve.
Shéhérazade survit également en contant
les Mille et Une Nuits.
Mais quand Pinocchio est raconté aux enfants, la société n’annonce-t-elle
pas qu’elle nous punira de son regard si le mensonge est découvert?
Sommes-nous prêts à entendre la vérité, sans mensonge social?
Même si l’Homme est un loup pour l’Homme, et si la société
humaine est tout sauf harmonieuse, faut-il pour autant faire l’éloge du
mensonge et en vanter les mérites?
On apprend à vivre avec le Passé...
Ce Passé qui m’a fait souffrir m’a aussi apporté beaucoup, sans lui, je ne
serais pas ce que je suis aujourd’hui…
En ce moment je me dis que je ne me connais pas vraiment.
On me surestime, on ne sait pas qui je suis et moi la première…
Il n’y a pas de doute…
Je ne suis pas à la hauteur des belles individualités autour de moi.
J’essaye, je me fais violence mais certaines incertitudes sont comme une
deuxième peau pour moi.
Mes angoisses sont définitivement plus fortes que moi.
Pire, je crois que c’est moi qui ne veut pas m’en détacher.
J’ai l’impression que ces dernières années j’ai vécue entre parenthèses…
On met toujours les choses qui n’ont pas vraiment de place dans la phrase
entre parenthèses et on les laisse là sans véritablement s’en occuper.
J’attends d’avoir ma place dans cette phrase.
J’attends que mes verbes ne se conjuguent plus au passé, mais visiblement
rien n’y fait…
Qui/Quoi arrivera à me sortir de ces eaux troubles dans lesquelles je nage?
Je fatigue et je suis loin d’avoir
pied.
Personne n’est là pour m’aider.
Peut-être parce que je ne laisse personne m’approcher suffisamment pour me
secourir.
A quoi bon?
On part comme on est venu, seul…
Non?
Je ne veux plus m’épuiser à construire pour que cela finisse rongé par le
temps, la lassitude, l’égoïsme…
Pourtant, la solitude m’angoisse autant qu’elle me fascine.
Et pourtant elle est voulue, mais le silence engendre en moi un écho
stérile de toute réflectivité.
J’en suis la seule fautive, je devrais m’en rendre compte.
J’essaye mais je n’y arrive pas.
Je n’y arrive plus.
J’écris pour me défaire de ces pensées qui rythment mon quotidien…
La vérité est que je n’écris plus pour ne pas y penser, mais rien n’y fait.
Mais je m’y enfonce plus que jamais.
Alors autant écrire et souffrir.
Tout tourne autour de cela.
Mon blog en est la preuve.
La vie n’est qu’une série d’échéances plus ou moins agréables à vivre, avec
une finalité toujours identique.
Je n’ai jamais su vivre “les fins” alors j’anticipe en fuyant.
C’est lâche certes, mais nettement moins pénible à vivre…
Il faut savoir vivre avec une bonne tonne de regrets voilà tout.
Contrairement à certains, j’ai un emploi du temps spécial consacré aux
regrets.
J’écris aujourd’hui, non pas pour étaler mon mal-être, loin de là…
J’écris pour essayer encore et toujours.
Je finirai par y arriver avec ou sans eux…
Avec ou sans vous.
Il faut que j’essaye tant bien que mal d’oublier pour rester présente,
oublier pour ne pas mourir intérieurement à petit feu.
J’ai essayé mais je n’y suis, jusque là, jamais arrivée.
J’ai conscience que la vie elle-même est le remède à ma colère sous-jacente
et à mon amertume mais je n’arrive pas à aller vers elle.
Je me suis oubliée moi-même, elle est là mon erreur.
La mort m’a fait oublié de vivre, elle m’a fait rendue indifférente aux
vivants comme paralysée par la douleur et la peur.
Je vais tâtonner encore un peu pour trouver ma place dans cette phrase…
Une phrase dans laquelle un verbe d’action aurait une place de choix.
N’abandonnez jamais vos rêves!
Nous avons tous des rêves et cela depuis que nous sommes conscients.
Depuis le désir d’avoir un écran plat accroché au mur de son salon jusqu’au
désir d’etre le propriétaire d’une multinationale avec des milliers de
milliards de dollars de chiffres d’affaires.
Certains ont atteint leurs rêves, d’autres pas, non pas parce que leurs
rêves étaient impossible mais parce qu’ils ont simplement abandonnés en chemin…
manque d’argent, manque d’expérience, manque de soutien moral ou physique,
manque de connaissance, manque de partenaires…et j’en passe.
Rêver peut sembler être un jeu mais réaliser son rêve demande un fort
engagement et un minimum requis de serieux.
N’abandonnez jamais vos rêves!
Thomas Edison en est l’exemple palpable.
Savez vous combien de fois Il a échoué avant de fabriquer l’ampoule
électrique?
Je vous laisse deviner.
1399 fois.
L’échec peut avoir des effets très négatifs dans la vie d’une personne:
il paralyse, il emprisonne, il décourage, il ôte le désir d’entreprendre de
nouvelles choses, il peut même affecter la créativité.
Mais l’échec peut également conduire à de grandes victoires. Il enseigne, il
fortifie, il transforme.
N’abandonnez jamais vos
rêves!
Ne laissez pas la peur
vous arrêter.
Qui ne risque n’a jamais
rien.
Vous savez aussi bien
que moi que la vie est une prise de risque permanente.
Rire, c’est prendre le
risque de paraître insensé.
Pleurer, c’est prendre
le risque de sembler sentimental.
Parler de ses rêves, c’est
prendre le risque d’essuyer les moqueries.
Vivre, c’est prendre le
risque de mourir.
Essayer, c’est prendre
le risque d’échouer.
Mais la plus grande tragédie
de la vie, c’est de ne rien risquer du tout.
Essayer, échouer,
ressayer de voler comme un Faucon, si vous n’arrivez pas, courrez, si vous n’arrivez
pas a courir, marchez, et si vous tombez, rampez mais avancez tout de même.
Une seule chose ne doit
jamais arriver: l’abandon.
Rome, le 21 février 2016
D
“L’uomo è ambiguo perchè
ha rinunciato al sogno e ha piegato la trasparenza della volontà alle
aride leggi del calcolo personale.”
Marguerite Yourcenar, Memorie
di Adriano
Daniela Zini
Antinoo
“Con
la maggior parte degli esseri umani, i più lievi, i più superficiali di questi
contatti bastano, o persino superano l’attesa; ma se essi si ripetono, si
moltiplicano attorno ad un unico essere sino ad avvolgerlo interamente; se ogni
particella di un corpo umano si impregna per noi di tanti significati
conturbanti quante sono le fattezze del suo volto; se un essere solo, anziché
ispirarci tutt’al più irritazione, piacere o noia, ci insegue come una musica e
ci tormenta come un problema, se trascorre dagli estremi confini al centro del
nostro universo, e infine ci diviene più indispensabile che noi stessi, ecco
verificarsi il prodigio sorprendente, nel quale ravviso ben più uno
sconfinamento dello spirito nella carne che un mero divertimento di quest’ultima.”
Marguerite
Yourcenar, Memorie di Adriano
Adriano nasce a Italica, a 7 chilometri
dall’odierna Siviglia, in Hispania Baetica, nel 76 d.C.
Benché dotato di eccezionali qualità,
non avrebbe, mai, potuto accedere al trono, se non lo avesse aiutato la Dea
bendata. Ancora giovinetto, infatti, orfano del padre, venne affidato per
completare la sua educazione a un generoso cugino di questi, quello che sarebbe
divenuto l’Imperatore Traiano. Condotto a Roma, il giovane Adriano attese con
passione agli studi e, poi, durante il servizio militare, seguì Traiano in
Germania, dove il prode condottiero teneva a freno quelle turbolente genti e
dava assetto stabile al territorio sul Reno.
Alla morte dell’Imperatore Domiziano,
ucciso nel 96 d.C., il Senato scelse come suo successore un giurista già
vecchio, Nerva, che, non fidandosi della propria debolezza senile, volle
associare nell’Impero un uomo provato in battaglia e amato dai pretoriani, i
quali, a quell’epoca, avevano l’ultima parola sulla scelta dell’Imperatore.
Questo uomo era Traiano [57 d.C. -
117 d.C.].
Fu Adriano stesso a portare la buona
nuova al protettore. Questi, sistemati gli affari d’oltralpe, fece ritorno a
Roma, portando al seguito il suo pupillo.
Siamo nel 99 d.C.
Le doti di Adriano sono, già, in
piena luce: è difficile trovare un altro giovane ufficiale che gli stia alla
pari per cultura ed eloquio. Inoltre, hanno, già, fatto capolino le sue qualità
di stratega e di politico.
La buona moglie dell’Imperatore,
Plotina, lo ha in simpatia, ma vorrebbe vederlo più posato e meno dedito ai
capricci di gioventù.
Pompeia
Plotina Claudia Febe Pisone, moglie dell’Imperatore Traiano.
“Era
casta per disdegno delle cose facili, generosa per elezione più che per natura,
saggiamente diffidente, ma pronta ad accettare tutto da un amico, persino gli
errori inevitabili.”
Marguerite
Yourcenar, Memorie di Adriano
Si decide, pertanto, un matrimonio
precoce e molto onorevole, che stringa i rapporti tra Traiano e il giovane. Gli
viene data in moglie la bella Vibia Sabina, figlia di una nipote
dell’Imperatore, Salonina Matidia.
Le qualità militari di Adriano furono
messe in risalto nella Seconda Guerra Dacica, in cui era stato posto a comando
di un reparto. Con la sottomissione del Paese, fu nominato, a soli venticinque
anni, Governatore di una Provincia, la Pannonia Inferiore. Seguirono, poi,
altri incarichi e onori, che, in un decennio, lo fecero salire nelle simpatie
del Popolo e degli alleati e lo fecero apparire come l’unico degno successore
di Traiano. Quando l’Imperatore si impantanò in una lunga guerra contro i
Parti, Adriano divenne il suo fido braccio destro e, all’ammalarsi
dell’Imperatore, il comandante supremo delle truppe attestate in Oriente.
Imperatore
Marco Ulpio Nerva Traiano
Vibia
Sabina, moglie dell’Imperatore Adriano.
Giorgio Albertazzi in Memorie di Adriano di Marguerite Yourcenar.
Il vecchio Traiano, minato dal male,
intraprende il viaggio di ritorno a Roma, ma lo coglie la morte, in Cilicia.
Siamo nel 117.
Per Adriano, così riferiscono le
fonti, la successione non è, poi, così salda. Nonostante il favore imperiale
non è stato adottato ufficialmente.
Traiano, infatti, non sa darsi pace
che questo giovane, che pure tanto ama, sia così diverso da lui come
temperamento.
Sembra, tuttavia, che a tacitare gli
ultimi scrupoli sia intervenuta Plotina, la moglie dell’Imperatore.
Con decisione, resa non dilazionabile
dalle circostanze avverse, che mettono in pericolo lo stesso Impero, secondo
alcuni, l’adozione viene simulata in
articulo mortis. Secondo altri, la morte di Traiano viene taciuta per i due
o tre giorni necessari al successore per arrivare da Antiochia.
Festa grande, quindi, con
acclamazione sincera da parte dell’esercito, avvezzo al suo comando, e con
adesione senza difficoltà da parte del Senato romano, cui Adriano si affretta a
scrivere con deferenza.
Per comprendere lo spirito feroce dei
tempi, basti il seguente episodio, che caratterizza i primi momenti di Regno
del nuovo Imperatore. Profondamente colto e dedito alle discipline storiche,
buon conoscitore dei classici, senza perdere di vista le cose pratiche, Adriano
si vede circondato da ufficiali, innalzati a potenti cariche dal cugino Traiano,
che hanno servito fedelmente. Sono quattro i loro nomi: Lusio Quieto, Gaio
Avidio Nigrino, Aulo Cornelio Palma, Lucio Publilio Celso. Sono divenuti
generali per merito, dividendo i pericoli con il loro sovrano. Forse, nei loro
animi alberga un certo scontento per paura di essere lasciati da parte. Corre
voce che abbiano attentato alla vita dell’Imperatore, ordendo una congiura. Il
Senato decreta la loro condanna. Adriano nela sua autobiografia negherà di
essere entrato, in qualche modo, nella faccenda.
La cosa è oscura!
Dopo l’eccidio, Adriano abbandona le
campagne militari in cui è affaccendato e corre a Roma per ingraziarsi Senato e
Popolo, cui fa elargire donativi, celebrando il trionfo sui Parti e cancellando
alcune tasse.
Comprende, poi, che il suo compito è
di rassicurare il Popolo sulle sue intenzioni pacifiche.
Traiano con le sue continue guerre di
conquista ha presteso uomini e danaro e lui, suo successore, deve cambiare
strada.
I confini dell’Impero si sono troppo
estesi a danno della sicurezza.
Adriano si assume l’ingrato compito
di non pensare a nuove conquiste, ma di consolidare le vecchie.
Per portare la Pax Romana, quella che rimarrà celebre nel mondo dopo gli splendori
militari, è necesario essere addentro ai veri bisogni dei Popoli conquistati.
Dal 121 d.C., per tutto il decennio
successivo, per Adriano non vi è requie. Instancabile, visiterà tutte le
Province dell’Impero, con un piccolo seguito, non militare, ma di tecnici ed
esperti in ogni campo, dall’agricoltura, al diritto, alle costruzioni. I
profondi interessi intellettuali dell’Imperatore gli facevano prediligere la
Grecia.
Nel mezzo delle sue ricognizioni che
lo avevano portato, dapprima, in Dacia, poi, in Germania, in Britannia, in
Gallia e in Spagna, trovò il tempo di fermarsi ad Atene e di farvi erigere
monumenti sfarzosi.
Statua di Antinoo
Vaticano, Musei Vaticani, Museo
Pio-Clementino, La Sala Rotonda.
“Tentai d’individuare la sede dell'anima, di scoprire i legami che la saldano al corpo,
di misurare il tempo che le occorre per distaccarsene. L’anima non è dunque che
l’espressione suprema del corpo, fragile manifestazione della pena e del
piacere di vivere? O, al contrario, è più antica di questo corpo modellato a
sua immagine, e che, bene o male, le serve momentaneamente di strumento? La si
può richiamare all’interno della carne, si può ristabilire tra l’una e l’altra
quell’intimo legame, quella combustione che chiamiamo vita? Se le anime
possiedono una loro identità propria, possono scambiarsi, andare da un essere a
un altro, come la parte d’un frutto, come un sorso di vino che due amanti si
passano in un bacio?”
Marguerite Yourcenar, Memorie di Adriano
Busto di Antinoo
Vaticano, Musei Vaticani, Museo
Pio-Clementino, La Sala Rotonda.
“Quando
si saranno alleviate sempre più le schiavitù inutili, si saranno scongiurate le
sventure non necessarie, resterà per sempre, per tenere in esercizio le virtù
eroiche dell’uomo, la lunga serie dei mali veri e propri: la morte, la
vecchiaia, le malattie inguaribili, l’amore non corrisposto, l’amicizia
respinta o tradita, la mediocrità d’una vita meno vasta dei nostri progetti e
più opaca dei nostri sogni: tutte le sciagure provocate dalla natura divina
delle cose.”
Marguerite Yourcenar, Memorie di Adriano
Vaticano, Musei Vaticani, Museo
Pio-Clementino, La Sala Rotonda.
La costruzione della grande sala con volta
emisferica, a imitazione del Pantheon adrianeo, venne completata, nel 1779, su
progetto di Michelangelo Simonetti. L’ambiente risulta scandito da una serie di
nicchie per l’allestimento di statue colossali, tra queste compaiono
semicolonne che sorreggono busti di grandi proporzioni. Il pavimento è
costituito da un mirabile assemblaggio settecentesco di mosaici dei primi
decenni del III secolo d.C., rinvenuti a Otricoli e a Sacrofano. Al centro
della sala, è collocata una grande tazza in porfido rosso che, con le
integrazioni moderne, raggiunge i 13 metri di circonferenza.
Si spinse poi anche in Africa, in cui
le conquiste erano più recenti e i confini meno sicuri. Qui, e propriamente in
Egitto, mentre risaliva il Nilo, per vedere da vicino le testimonianze di una
civiltà che molto ammirava, giunse improvvisa la morte del prediletto schiavo
Antinoo.
Elio Sparziano, nella Historia Augusta, afferma che il bel
giovinetto si sarebbe immolato nelle acque del Nilo, spontaneamente, perché
Adriano avesse auspici favorevoli. Nella sua autobiografia, invece, l’Imperatore
ascrive il fatto a un banale incidente. Di vero sappiamo che il dolore per la
morte prematura di Antinoo, fu sincero e spinto a tal punto da divinizzare l’amato
semplice schiavo, come se fosse stato di nobili origini. Anche il funerale, a
Besa, fu magnifico e vi assistette, non si sa con quale animo, anche la moglie
di Adriano, l’augusta Vibia Sabina.
Mentre i viaggi di Adriano
apportavano vantaggi e riconoscenza da parte delle popolazioni, la sua presenza
a Gerusalemme causò un inasprimento della situazione e una nuova ribellione
giudaica, che, già, aveva messo in difficoltà Traiano allora impegnato nella
guerra contro i Parti. I Giudei tennero in scacco le guarnigioni romane per
circa due anni; Adriano dovette ricorrere a un fido generale, che era impegnato
in Britannia, per domare l’insurrezione.
Nel 134 d.C., Gerusalemme torna in
mano romana e Adriano decide di chiudere con i viaggi e di fare ritorno alla
capitale, spinto anche dalle sue precarie condizioni di salute. Il corpo, un
tempo perfetto e uso alla vita disagiata degli accampamenti militari, non lo
seconda più. Sarà, anche, questa una delle cause principali del cambiamento del
carattere dell’Imperatore insieme alla malinconia di non avere eredi naturali.
Ipocondiaco, pieno di sofferenze
fisiche e morali, negli ultimi anni, l’Imperatore Adriano perde gran parte del
favore che il suo modo intelligente di amministrare la cosa pubblica gli ha
conciliato.
Sempre più deluso negli affetti
familiari, si dedica, interamente, a quelle opere architettoniche che gli sono
care e che hanno segnato, indelebilmente, il suo cammino attraverso l’Impero, basti
pensare al Vallum, in Britannia, che
inaugurò nel 122 d. C.
A Roma, fa erigere uno splendido
mausoleo, al di là del Tevere, in cui saranno seppelliti gli Imperatori fino a
Settimio Severo, e che, ai nostri giorni, rimaneggiato da Michelangelo, ancora,
fa soggezione: Castel Sant’Angelo.
Tivoli - Villla Adriana
Tra le molte ville rustiche, che, fino
dall’Età Repubblicana, erano sorte tra Roma e Tivoli, ne esisteva, già, una
costruita nel periodo sillano, ingrandita all’epoca di Giulio Cesare. Fu questo
il primo nucleo di Villa Adriana, incorporato, poi, nel Palazzo imperiale.
Realizzata, in tre fasi successive, dal 121 al 137 d.C., a pochi chilometri
dall’antica Tibur, la struttura appare un ricco complesso di edifici estesi su
una vasta area, che doveva coprire circa 120 ettari, nella quale
il grandioso complesso si presenta diviso in quattro nuclei diversamente
caratterizzati.
Villa Adriana è stata dichiarata, nel
1999, Patrimonio dell’Umanità, con questa motivazione:
“Villa
Adriana è un capolavoro che riunisce in maniera unica le forme più alte di
espressione delle culture materiali dell’antico mondo mediterraneo. Lo studio
dei monumenti che compongono la Villa Adriana ha svolto un ruolo decisivo nella
scoperta degli elementi dell’architettura classica da parte degli architetti
del Rinascimento e del Barocco. Essa ha, inoltre, profondamente influenzato un
gran numero di architetti e disegnatori del XIX e del XX secolo.”
Per svagare lo spirito inquieto si
fa, poi, costruire una villa sugli ameni colli di Tivoli. Qui, la fantasia architettonica
di Adriano si sbizzarrisce, inventando piante e coperture al di fuori della
norma e introducendo modelli in scala dei monumenti più suggestivi incontrati
nei viaggi.
“Fece
costruire con eccezionale sfarzo una villa a Tivoli, dove erano riprodotti, con
i loro nomi, i luoghi più celebri delle Province dell’Impero, come il Liceo, l’Accademia,
il Pritaneo, la città d Canopo, il Pecile e la Valle di Tempe; e, per non
tralasciare proprio nulla, vi aveva fatto raffigurare anche gli Inferi.”
Historia
Augusta, Vita Hadriani, XXVI, 5
Sul fondo vi è, tuttavia, un problema
che ha tormentato molti potenti prima di lui: il problema della successione.
Non avendo eredi diretti, Adriano
indugia nella scelta. Di temperamento diffidente, l’Imperatore, appena posa gli
occhi su qualcuno, ne è, subito, distolto per il sospetto che questi voglia
accaparrarsi il trono prima del giusto. Infine, la scelta cade su Lucio Elio
Cesare, giovane di grande bellezza, genero di quel Gaio Avidio Nigrino, che lo
stesso Adriano aveva fatto condannare a morte, all’inizio del suo Regno.
Anche questa, tuttavia, sembra una
scelta dovuta al suo capriccioso carattere degli anni senili.
Il giovane successore ci è tramandato
più per la sua abilità nel suggerire complicati manicaretti e per la vita
dissoluta che per qualità di uomo di governo. A causa della designazione di
Lucio Elio Cesare, a Roma sorse un certo malcontento, alimentato dai parenti
stretti di Adriano, il cognato Lucio
Giulio Urso Serviano e il nipote Gneo Pedanio Fusco Salinatore.
Le voci giunsero all’Imperatore nel suo rifugio di Tivoli e la collera dell’Augusto
fu tremenda. Senza possibilità di difesa, Lucio Giulio Urso Serviano e Gneo Pedanio Fusco
Salinatore furono condannati a morte e la stessa sorte subirono altri
presunti fautori della congiura.
Tivoli - Villla Adriana - Canopo
Nel 136, Adriano adottò,
ufficialmente, Lucio Elio Cesare e, per la prima volta, fece conferire al suo
erede non appartenente alla famiglia imperiale il titolo di Cesare. Affidò,
inoltre, al giovane, perché desse prova di sé, il governo della Pannonia, dove
lui stesso aveva fatto il suo tirocinio. Ma, ben presto le cattive condizioni
di salute fecero ritornare Lucio Elio Cesare in patria, dove morì in poco
tempo.
Tivoli - Villla Adriana - Canopo
“Di tutti i piaceri che lentamente mi
abbandonano, uno dei più preziosi, e più comuni al tempo stesso, è il sonno.
Qui, come in altre cose, il piacere e l’arte consistono nell’abbandonarsi
deliberatamente a quest’incoscienza felice, nell’accettare di esser sottilmente
più deboli, più pesanti, più leggeri, più vaghi dell’essere nostro.”
Marguerite
Yourcenar, Memorie di Adriano
Tivoli - Villa Adriana - Canopo
Questa struttura evoca un braccio del Nilo
con il suo estuario, che congiungeva l’omonima città di Canopo, sede di un
celebre tempio dedicato a Serapide, con Alessandria, sul delta del Nilo.
“Ciascuno
di noi ha più qualità di quel che non si creda, ma solo il successo le mette in
luce, forse perchè allora ci si aspetta di vederci smettere d’esercitarle. Non
manca un barlume di luce neppure nel più opaco degli uomini: un assassino suona
il flauto con garbo, un aguzzino che lacera la schiena degli schiavi con le
frustate è forse un figlio eccellente, un idiota può essere pronto a dividere
con me l’ultimo cantuccio di pane che gli resta, e ce n’è ben pochi, di uomini,
a cui non sia possibile insegnare qualcosa a dovere.”
Marguerite
Yourcenar, Memorie di Adriano
Tivoli - Villla Adriana - Canopo
“Non
ci sono al mondo persone più volgari dei nostri complici. L’occhiata obliqua
dell’oste che mi riserva il vino migliore, e per conseguenza ne priva qualcun
altro, bastava già, nei giorni della mia giovinezza, a ispirarmi un profondo
disgusto per gli svaghi di Roma. Non mi piace che un essere umano ritenga di
conoscer già il mio desiderio, prevederlo, adattarsi meccanicamente a quella
che suppone la mia scelta.”
Marguerite
Yourcenar, Memorie di Adriano
Adriano vecchio e malato, a sua
volta, dovette fare un’altra scelta e, spinto più dal raziocinio che dal cuore,
questa volta scelse bene. Infatti, il prescelto fu Antonino Pio, nobile
senatore, dedito alla filosofia e poco ambizioso. Antonino Pio aveva, allora,
cinquantadue anni ed era molto abile negli affari dello Stato. A sua volta senza figli,
dovette assoggettarsi a adottarne due, scelti da Adriano: Marco Aurelio, allora
diciassettenne, e Lucio Vero.
Intanto, la misteriosa malattia di
Adriano andava aggravandosi e gli procurava tormenti indicibili. A tal punto
che i medici e i familiari vigilavano perché non si desse la morte, di cui,
come ogni buon romano antico, non aveva paura.
Tivoli - Villla Adriana - Teatro Marittimo
Il Teatro Marittimo è un complesso assai
singolare, a un solo piano, senza rapporto alcuno con la forma abituale di un
teatro romano. All’interno consta di un portico circolare a colonne ioniche
voltato, che si affaccia su un canale al centro del quale sorge un isolotto di 45 metri di diametro,
composto da un atrio e da un portico in asse con l’ingresso, un piccolo
giardino, un complesso termale minore, alcuni ambienti e delle latrine. La
struttura non prevedeva un ponte in muratura che collegasse l’isolotto al mondo
esterno e per accedervi era necessario protendere un breve ponte mobile.
Cercò sollievo ai suoi mali facendosi
trasportare a Baia, ma non servì a nulla. Sentendosi prossimo alla fine fece
venire presso di sé Antonino Pio, che, già, reggeva, in sua vece, le redini
dello Stato.
E, tra le sue braccia, negli ultimi
momenti, dettò questi versi:
Animula
vagula blandula
Hospes comesque corporis
Quae nunc abibis in loca
Pallidula rigida nudula
Nec ut soles dabis iocos.
Tivoli - Villa Adriana
Tivoli - Villla Adriana
Elsa
Genèse - Quoi? L’Eternité - Hommage à Marguerite Yourcenar.
“Ci pare sempre di essere
vissuti a lungo nei luoghi in cui abbiamo vissuto intensamente.”
Marguerite Yourcenar, Memorie
di Adriano
Mostra “Marguerite
Yourcenar. Adriano, l’antichità immaginata”, allestita presso l’Antiquarium
del Canopo a Villa Adriana, dal 28 marzo al 3 novembre 2013.
Marguerite Yourcenar, Villa Adriana, 8
giugno 1924.
Marguerite Yourcenar, Bernard Pivot e Jean d'Ormesson.
“Per
me, il punto di partenza, la scintilla, è stata Villa Adriana che ho visitato
all’età di venti anni.”
Marguerite
Yourcenar, Ad occhi aperti.
Conversazioni
con Mathieu Galey
Quando si spense, il 10 luglio 138
d.C., nella villa di Baia, il suo nome era detestato, la sua fama molto
impallidita.
È l’enigma di Adriano, la cui
tormentosa malattia spiega solo in parte i tristi anni prima della fine.
Abbiamo accennato alla circostanza
che l’Imperatore, nei momenti non rari di acuta sofferenza, avesse chiesto ai
medici e ai familiari, ma senza successo, che gli dessero la morte.
Il suo prestigio doveva essere ancora
grande presso gli intimi e l’esercito, nonostante la crudeltà, i sospetti e i
gravi errori, se l’evento fu scongiurato!
Resta, tuttavia, alquanto difficile
comprendere perché Adriano non si fosse dato da solo la morte, come usava tra i
militari di alto rango, educati alla dottrina e alla pratica degli stoici.
Presso i Romani, ricordiamolo, ancora
una volta, il suicidio era un atto non solo permesso, ma moralmente lodevole.
Sappiamo che il successore Antonino
Pio faticò non poco a ottenere dai senatori che fossero concessi a Adriano
quegli onori divini che erano stati negati a pochi Imperatori dalla vita
disdicevole.
Resta, dunque, l’enigma di un
Imperatore evidentemente geniale, di cui è difficile penetrare l’intimità
psicologica.
Più degli storici, si è,
probabilmente, avvicinata alla verità Marguerite Yourcenar nel suo romanzo Memorie di Adriano.
Affascinata dall’Imperatore, la
scrittrice belga finge che Adriano si spieghi in una serie di lettere a Marco
Aurelio.
L’enigmatico Imperatore ci viene
descritto circondato di luce e confuso nell’ombra, in tutto simile al suo
messaggio criptico: Adriano fu, al contempo, Cesare e Amleto. Cesare per la
grandezza dell’ingegno, artistico oltre che poltico, e Amleto per la
contraddittorietà e la ambiguità di molte sue azioni.
Probabilmente, nell’ombra vi è un
affare di famiglia.
Il più inoffensivo degli uccisi della
presunta congiura contro Adriano, Gaio Avidio Nigrino, si era rifiutato di
adottare il figliastro, che, secondo l’intelligente congettura dello storico
francese Jérôme Carcopino, era figlio illegittimo dell’Imperatore.
Sembra l’unica motivazione di un
delitto altrimenti inspiegabile.
Inizialmente, Adriano aveva pensato
di scegliere Gaio Avidio Nigrino quale successore; poi, lo ha, freddamente,
coinvolto, in una congiura.
Tutto si spiega, nondimeno, con l’argomento,
incapace ai nostri occhi di giustificare un delitto, della Ragione di Stato.
Tradendo la propria natura, Adriano
ha deciso di farsi carnefice per preservare senza possibili ombre la sua
successione.
Al tempo di Adriano le lezioni del
cristianesimo non sono, ancora, penetrate nella coscienza collettiva.
La gente vede con indifferenza una
serie di delitti che si giustificano soltanto con l’arroganza del potere e con
l’orgoglio di una dinastia troppo sicura del suo diritto a non avere avversari.
D’altra parte, è giusto sottolineare
come la Ragione di Stato fosse accettata dal costume del tempo: le folle
sapevano solo in superficie le cose riguardanti i potenti, che restavano
isolate negli ambienti di Corte.
La generosità e le sagge riforme dell’Imperatore
vinsero nel ricordo dei contemporanei, e, quindi, dei posteri, la memoria dei
delitti dinastici.
Adriano possedeva le doti necessarie
a un condottiero; aveva doti artistiche, senso della Storia e del Passato
romano.
Roma - Castel Sant’Angelo
Di formazione militare, comprese,
tuttavia, perfettamente che fosse trascorso il tempo della continua espansione
territoriale. Fu proprio avere immesso nell’esercito contingenti stranieri, di
ceppo diverso da quello romano, a dare origine a fenomeni eversivi e
dissolutori dell’Impero. Dall’Africa Settentrionale al Danubio il moto di
autonomia nazionale si presentava con caratteri nazionali ed era estremamente
difficile correre ai ripari.
La Pax Romana era un espediente temporaneo, anche se si deve riconoscere
a Adriano che il suo pacifismo gli derivasse da un senso dei limiti, da un
corretto esame della potenza romana.
Sono proprio i militari intelligenti
che sanno che le guerre si possono perdere!
Grande viaggiatore, Adriano conosceva
ogni parte dello sterminato Impero. I continui scacchi, fin dai tempi di
Crasso, delle guerre contro i Parti gli avevano insegnato il potere della
guerriglia. Quei sottili orientali non assomigliavano agli ingenui Germani, che
si lasciavano avviluppare alle sapienti manovre dei disciplinati eserciti di
Roma e si facevano distruggere in modo che i superstiti, accompagnati da donne
e bambini venissero resi schiavi e ornassero il corteo del vincitore. I Parti
colpivano e fuggivano, lasciando i Romani isolati in pianure aride e selvagge.
I discorsi che si facevano tra reduci a Roma favorivano una conoscenza delle
terre di confine e dei loro problemi, che si risolveva in pensieri politici
oltre che strategici.
L’abile predecessore di Adriano, l’Imperatore
Traiano, aveva sottomesso la Dacia, in modo definitivo. Ma questa operazione
radicale non era, sempre, possibile. Non a caso l’opera di difesa militare più
importante compiuta da Adriano è quel Vallum,
che tagliava a nord l’Inghilterra e che preservò, per secoli, la provincia
della Britannia romana dai barbari del Settentrione, usi a combattere con la
pelle dipinta di giallo, di rosso e di turchino.
Adriano aveva figura slanciata,
vestiva con cura, per il cibo si accontentava dei rozzi pasti dei soldati,
aveva una straordinaria memoria che lo rendeva popolare presso i legionari:
soleva, infatti, riconoscerli e chiamarli per nome. Era appassionato per la
caccia e sembra che portasse una barba corta, che, poi, fu imitata da molti,
anche per nascondere le ferite che si era procurato, combattendo orsi e leoni.
Aveva, infatti, un ardire d’eccezione, e non si era, mai, sottratto ai
pericoli.
Non perseguitò i cristiani e guardava
con scetticismo a ogni credenza.
Tutte le fonti assicurano che Adriano
ebbe la passione dell’architettura: “costruì
edifici in quasi tutte le città”.
Nella Villa Adriana, l’Imperatore
soddisfece ogni suo capriccio. Vi fece riprodurre i monumenti che più aveva
ammirato nei suoi viaggi e si divertì a escogitare soluzioni architettoniche
curiose e originali. L’arredamento dovette essere straordinariamente fastoso a
prestare fede alle copie giunte fino a noi.
“Una
parte dei nostri mali dipende dal fatto che troppi uomini sono oltraggiosamente
ricchi, o disperatamente poveri.”
Marguerite
Yourcenar, Memorie di Adriano
Daniela Zini
Copyright © 21 febbraio 2016 ADZ
Chi può dire se, quando le strade si incontreranno,
questo Amore sarà nel tuo cuore?
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