Daniela Zini
Iran
Mille Vite,
un solo Amore
“En
automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque
avril refleurit et que la terre et le printemps célèbrèrent leurs noces, mon
jardin fut nonché de fleurs splendide set exceptionnelles.”
Khalil
Gibran
Pour un Ami on donne
volontiers sa vie!
“Si l’Amour vous couronne, il vous crucifige
aussi.”
Khalil Gibran
Car mes mots ne suffisent
plus, je prends la plume pour Vous.
Je vais écrire comment
j'aime, en une longue lettre.
Je vais faire ce progrès
vers Vous, réduire que c’est possible la distance entre nous, l'ignorance qui
la cause.
La distance enorme entre le sentiment, quasi
extatique, de l'immensité et de la variété de la vie, l'Ivresse d’Etre, qui domina dans ma jeunesse, et celui de
l'Universel Désarroi,auquel je suis, peu à peu, arrivée.
Une vie intense, la mienne, que la passion n'a pas
manqué de visiter, cependant tendue vers une réalisation de moi dans le sens de
la sagesse, du bonheur presque domestiqué; et mélancolique quand je pense que
les hommes sont depuis si longtemps sur la terre et continuent à ne pas savoir
s'arranger entre eux.
Ne valions-nous pas, Vous
et moi, l'effort réciproque de nous mieux entendre?
Eh bien! Oui, je souffre de ce mal incurabile, ce
doux sentiment, que Djalal ad-Din Mohammad Rumi appelle:
la Nostalgie de la Perfection!
Il entra dans ma vie pour n’en jamais sortir en…
cela n'a pas d'importance…
Je
puis me rappeler le jour et l’heure où, pour la première fois, mon regard se
posa sur cet Etre qui allait devenir la source de mon plus grand bonheur et de
mon plus grand désespoir.
Notre rencontre aurait pu n’être qu’un instant
merveilleux, un beau souvenir sans risque qui n’aurait en rien modifié le cours
de nos vies.
En
fermant les yeux, je me souviens de chaque détail.
Tout
ce que je savais alors était qu’il allait devenir mon Ami.
Tout
m’attirait vers lui.
Le problème était de l’attirer vers moi.
Que pouvais-je lui offrir, à lui qui avait aimablement,
mais avec fermeté repoussé la
Gloire et le Caviar?
Comment pouvais-je le conquérir lorsqu’il était retranché
derrière les barrières de la tradition, sa fierté naturelle et sa morgue
acquise ?
De plus, il semblait parfaitement satisfait d’être seul
et de rester à l’écart de ses semblables, auxquels il ne se mêlait que parce
qu’il le fallait.
Comment attirer son attention, comment le pénétrer du
fait que j’étais différente de ce morne troupeau, comment le convaincre que moi
seule devais être son Amie ?
Pour la première fois de ma vie je voulais l’impossible.
J’attendais sans attendre.
Je tentais d’immobiliser le temps, d’éterniser le
fugitif, je dressais des statues dans le vide.
Chaque jour, je subissais la même torture de la
séparation et de l’exclusion; chaque jour, cette demeure, qui détenait la clé
de notre Amitié, croissait en importance et en mystère.
C’est alors que j’ai commencé à ne plus subir la
solitude, mais à me laisser apprivoiser par elle.
Mon imagination l’emplissait de trésors: bannières
d’ennemis défaits, épées de Croisés, armures, lampes ayant jadis brûlé à
Esfahan et à Tehran, brocarts de Samarkand et de Byzance.
Les quelques mois qui suivirent furent les plus heureux
de ma vie. D’un seul coup, nous fûmes riches de centaines d’instants,
d’événements vécus ensemble et gardés dans notre mémoire parce qu’ils nous
avaient réunis.
Avec la venue du printemps, toute la campagne ne fut
qu’une immense floraison, les cerisiers et les pommiers, les poiriers et les
pêchers, tandis que les peupliers prenaient leur couleur argentée et les saules
leur teinte jaune citron.
Je ne cherchais plus son visage nulle part.
Il surgissait de partout.
Mais les barrières qui me séparaient de lui semblaient
dressées à jamais.
C’est ainsi que, trop fière pour l’interroger là-dessus,
je devenais de plus en plus tourmentée, soupçonneuse et obsédée par le désir de
pénétrer dans sa forteresse.
Le soleil est aujourd’hui comme le bonheur, caché, mais
existant.
Je cherche le ciel d’azur, l’âge d’or.
Je dois apprendre de nouvelles raisons de joie.
Redevenir claire, repousser la nuit, le garder en moi.
Quelque part, à des milliers de kilomètres, il existe.
Je le respire aussi naturellement que l’air.
Le désert, plus qu’aucun autre paysage donne la liberté à
l’imagination.
Un arbre au bord de la piste, un couple d’oiseaux dans le
ciel témoignent plus de la vie que la plus verte vallée.
Il existe.
Nous nous étions rencontrés, ce qui me fait penser à deux
fleurs situées sur des arbres différents et qui voudraient être ensemble et qui
n’ont que leurs muettes couleurs et leurs parfums lointains pour se toucher, au
milieu de la stupidité et de l’indifférence des choses.
L’hiver me détache de tout.
Je redeviens celle que j’ai toujours été.
Je ferme les yeux et je recommence à rêver.
Je vis et je recommence à écrire.
Ai-je vraiment besoin de savoir ?
D
ome
mi sono innamorata dell’Iran?
Ebbene,
credo che all’origine di questo Amore vi sia una zia fantastica e molto
fantasiosa, che, inconsapevolmente, ne gettò il germe nel mio cuore di bambina,
quando, per l’ottavo compleanno, mi fece dono di una edizione integrale delle Mille e una notte.
Quel
giorno, nella mia camera, accarezzai, a lungo, stretti al mio cuore, quei
quattro volumi, che mi attraevano più di ogni altro libro sullo scaffale di
legno… lungo il muro alla mia sinistra: La maschera di ferro,
I tre moschettieri,
La collana della
Regina,
Venti anni dopo,
Il tulipano nero,
I miserabili
…
Tutti
i giorni, per due mesi, assetata di conoscenza, trascorsi interminabili ore ad
abbeverarmi di quel magico Regno.
Coup
de foudre!
Chi
non conosce Shahrazad che, da secoli, non ha cessato di nutrire l’immaginario
collettivo?
E
come dissociare la figura di Shahrazad da quella di Shahriar?
Di
origine indo-persiana, le Hezar o yek shab o Alf layla wa Layla,
assimilate dalla cultura araba e rivelate all’Occidente, nel 1705, grazie alla
traduzione di Antoine Galland, suscitando un gusto per l’orientalismo in tutta
Europa, sono annoverate tra i testi più universalmente diffusi.
Il
Re Shahriar scopre la infedeltà di sua moglie e fa uccidere la sposa.
Ma
di più…
Ogni
notte, giace con una vergine e, l’indomani, la fa uccidere, tanto è l’odio che
nutre per le donne, dopo aver scoperto il tradimento della propria moglie con
uno schiavo negro.
Il
Regno vive nel terrore.
Ognuno
teme che la sorella, la figlia, la moglie si veda obbligata a dividere il
talamo del Re e morire.
Nessuno
osa opporsi a questo Re assassino.
Nessuno,
tranne una giovane temeraria: Shahrazad.
Questa
giovane era conosciuta non per la bellezza né per la sua sensualità, come si
induce a credere, ma per la sua intelligenza, il suo sapere letterario,
filosofico e scientifico.
Shahrazad,
lungi dall’essere una cortigiana, è, innanzitutto, una intellettuale.
Shahrazad,
che auspica che questa carneficina cessi, ma, soprattutto, teme che la propria
sorella minore subisca questa sorte, idea un piano che, spera, salvi le donne
del Regno. Si offre in sacrificio, convincendo suo padre a lasciarle sposare il
Re.
Suo
padre non ha altra scelta che lasciar fare.
Shahrazad
confida nella sua conoscenza di un enorme tesoro di narrativa popolare.
Ottenuto,
quindi, il permesso di allietare le veglie con i suoi racconti, iniziandone
sempre di nuovi e, opportunamente, interrompendoli, tiene desta la curiosità
del Re che, così, rinvia la sua condanna finché nell’animo di lui all’odio
subentra l’Amore.
Due
sono le qualità della giovane: il coraggio, con cui, mossa da pietà, affronta
il pericolo di essere anche lei sacrificata, e la intelligenza, che le ha
consentito di apprendere un numero straordinario di storie e le permette di
riferirle con garbo e abilità.
Shahrazad
è la donna, nella quale gli innamorati vedono aspetti diversi, secondo il
proprio modo di sentire l’Amore e concepire la vita.
È
la donna, al cui contatto, i caratteri si precisano, le passioni si sviluppano
fino a raggiungere l’esaltazione.
È
la donna intelligente, che afferra il senso delle elucubrazioni del marito; è
la donna sensibile, che si compiace dell’Amore suscitato dalla sua personalità
e lo incoraggia: ma, al tempo stesso, è una sensuale che non rinuncia all’Amore
puramente fisico.
Possiedo
radici vaghe e culture multiple, perché, da quando sono nata, mi hanno spostata
o mi sono spostata da un luogo all’altro.
Da
piccola ne ho sofferto.
Oggi,
ne sono felice, perché le radici forti alimentano una gabbia di soffocanti
predestinazioni.
L’educazione
cattolica delle scuole private mi aveva reso una bambina cupa, profondamente
infelice, che non mi somigliava. Tutte le cose che mi rendevano viva erano
peccato, veniale o mortale: leggere libri messi all’indice, fare scorribande
con i miei compagni fino a sera.
Mi
liberai dalla religione cattolica.
La
scoperta di altre culture, altri racconti di storia, altre divinità trasformò
il mio sguardo sul mondo da assoluto a relativo.
Non
eravamo la verità, noi europei, noi cristiani, noi cultura greco-romana.
Eravamo una minoranza nel mondo. Se il potere era solo nostro, era un potere d’élite,
privo di Democrazia. Se il Regno dei Cieli era solo cattolico, era un Regno
disumano, giacché escludeva la maggioranza degli uomini, delle donne e dei
bambini del pianeta. La scoperta della relatività della Verità, della
relatività della Storia, della relatività dello stesso concetto di Religione o Cultura
o Nazione è stata per me la via maestra verso la Libertà.
Scoprivo
che Libertà era innamorarsi, senza rimorso, delle piccole verità che ogni
cultura contiene e che qualsiasi relazione può contenere.
Designata
dal fato – il mio padrino mi aveva, profeticamente, dato il diminutivo di
Firouzeh – nondimeno, ero cresciuta ignara del mio destino, fino al giorno in
cui la mia vocazione mi fu rivelata.
La piccola scintilla,
accesa, si era nutrita, in segreto, di sogni e fantasticherie per divenire
patto sacro e, trasformarsi, poi, in fiamma tanto viva da illuminare il mio
percorso nei meandri di quel mondo incantato, e farmi approdare sulle sue
coste, il 2 maggio 2003.
Tuffata nelle dorate e
cavalcanti dinastie dei Medi, Achemenidi, Parti, Sasanidi, Safavidi, Abbasidi,
Qajar, su su fino ai Pahlavi, riemergevo senza fiato al richiamo dell’armonioso
Hafez e deviavo, subito, verso le quartine del passionale Omar Khayyam.
Un mondo sconosciuto calava
il suo ponte mobile nel mio cuore, eroico come quello romano dentro la pagina
agiografica degli storici, eppure carnale dentro il ritmo di una lingua
enfatica, che cantava con Sa`di, i
sapori rubati a una terra eternamente assetata di acqua e di sacro.
Il
mio viaggio aveva uno scopo, ne ero come posseduta, ma lo ignoravo
completamente. La mia solitudine non mi faceva paura. Una luce, come un raggio
di sole veniva a illuminare la rotta davanti a me.
Mi
rivelò a me stessa.
Incoraggiata
dagli stessi Amici, mi misi a scrivere. Provavo un piacere immenso a parlare
davanti a un uditorio così attento e, ben presto, iniziai a vedere la mia vita
sotto una nuova luce. I suoi accadimenti mi apparivano come gli anelli di una
catena. La mia immaginazione si impadronì, avidamente ,di questa idea. Mi
sentii forzata, nulla poteva impedirmelo. Immagini, a lungo dimenticate, si
levarono da un passato imprecisato, immagini dettagliate, colorate di sfumature
vive. Suoni, odori, sapori ritornarono. La punta delle mie dita toccava oggetti
familiari. Rivivevo antiche emozioni e me ne sentivo addolorata. A volte,
sorridevo con me stessa; a volte, le lacrime rigavano le mie gote.
Lavoravo
alacremente, con passione.
Questa
forma di contentezza mi era stata, fino allora, sconosciuta, le ore volavano.
Scrivevo
e, quando un passaggio era terminato, lo leggevo ai miei Amici.
Il
mio libro avanzava, a poco a poco, secondo l’ispirazione del momento. Non
pensavo a un pubblico né all’eventualità di una sua pubblicazione. Quello che
facevo, lo facevo per me.
Viaggiando,
per anni, in lungo e in largo, per l’Iran e assimilandone, senza mai lasciare
la mia terra di origine, la lingua, i miti, i riti e i cibi, mi sono chiesta se
esistano, davvero, una cultura occidentale e una cultura orientale o piuttosto,
provenendo entrambe dallo stesso magma iniziale, che ha dato vita alle varie
etnie e alle varie classi sociali all’interno delle singole etnie, chiamiamo
cultura l’insieme di elementi specifici che il potere di turno ha fatto
emergere dal magma, ha valorizzato secondo canoni precostituiti, ha rafforzato
attraverso le leggi e ha tramandato nell’educazione attraverso una deliberata
manipolazione dei documenti storici, letterari, filosofici e religiosi.
Non
è necessario uscire dai confini del proprio Paese per scoprire un’altra visione
del mondo.
Si
può rivelare uno straniero il proprio padre, il proprio fratello, il proprio
marito, il proprio figlio.
Alla
fine di questo viaggio una certezza ha trovato dimora dentro di me.
La
scelta primaria di ogni Essere Umano, che va al di là del proprio sesso, della
propria etnia, della propria lingua, della propria cultura, della propria
religione e della propria classe sociale, è:
Da
quale parte stare?
Dalla
parte dei potenti o degli oppressi?
Dalla
parte dei colonialisti o dei colonizzati?
Dalla
parte di chi scrive la Storia, il vincitore di turno, o dalla parte di chi non
ha voce ,pur avendo fatto, egualmente, la Storia?
A
quali popolazioni e a quali classi sociali si riferiscono i nostri governi
occidentali, quando parlano dei popoli orientali e dei loro bisogni?
Le
vere rivoluzioni, quelle che non si limitano a cambiare la forma politica e gli
uomini di governo, ma che trasformano le istituzioni e danno luogo ai grandi
trasferimenti della proprietà, lavorano, a lungo, sotterranee, prima di
scoppiare alla luce del giorno, sotto l’impulso di qualche circostanza
fortuita.
La
Rivoluzione Islamica, che colse alla sprovvista con il suo impeto irresistibile
le sue vittime, non meno degli stessi autori e beneficiari, ebbe una lenta
preparazione per più di un secolo. Nacque dalla concordanza, che tendeva a
farsi, di giorno in giorno, più profonda, tra la realtà delle cose e le leggi,
tra le istituzioni e i costumi, tre la lettera e lo spirito.
Vi
sono Paesi che muoiono giovani e si arrestano giovani: tutto ciò che segue al
loro periodo di vigore riguarda la sopravvivenza e la resurrezione.
L’Iran
non si è, mai, ripreso dalle estenuanti fatiche delle sue avventure imperiali. E,
solo ora, iniziamo a capire ciò che in questo Paese commuove e, a volte,
sconvolge: in contatto diretto con la realtà, il peso bruto dell’oggetto,
l’emozione o la sensazione forte e semplice, antica e sempre nuova, dura o
dolce come la scorza o come la polpa di un frutto.
Questa
terra così celebrata è, meravigliosamente, immune da artifici letterari; lo
stesso preziosismo di certi suoi Poeti non la tocca.
Questa
terra, da cui sono scaturiti tanti capolavori non viene sentita come l’Italia,
subito patria privilegiata delle arti; ma vi pulsa la vita come il sangue in
una arteria. Poche regioni sono state più devastate dal favore delle guerre di
religione, di razze e di classi; sopportiamo il ricordo di tanti furori
inespiabili solo perché, qui, ci appaiono più nudi, più spontanei e meno
ipocriti che altrove, quasi innocenti nel confessare il piacere che prova l’Uomo
a fare del male all’Uomo.
Non
vi è Paese più dominato da una religione possente, che favorisce, il più delle
volte, la bigotteria e l’intolleranza; ma non vi è neppure Paese, ove si senta
di più, sotto il broccato delle devozioni o sotto la pietra dei dogmi, sorgere
il fervore umano.
Non
vi è Paese più legato, ma anche nessuno più libero, da questa rudimentale e
suprema libertà, fatta di privazione, di povertà, di indifferenza, del gusto di
vivere e del disprezzo di morire.
Non
credevo, certo, che avrei potuto dire, come François-René de Chateaubriand:
“Mes livres ne sont pas
des livres, mais des feuilles détachées et tombées presque au hasard sur la
route de ma vie.”
Yeki bud, yeki nabud…
“Vorrei
che tu venissi da me in una sera d'inverno e, stretti insieme dietro i vetri,
guardando la solitudine delle strade buie e gelate, ricordassimo gli inverni
delle favole, dove si visse insieme senza saperlo.”
Dino
Buzzati
n
civiltà intimamente in contatto con le forze elementari della natura, la Fiaba
non poteva che avere un grande ruolo: serviva, contemporaneamente,a evocare, a
esorcizzare e a fornire una chiave di lettura per quei fenomeni naturali e
soprannaturali, che, tanta parte, avevano nella vita di ognuno.
L’arte di raccontare
Fiabe, dicono alcuni, è morta e appartiene al passato.
E le
tradizioni orali sono destinate a perdersi per sempre, quando la vena si
inaridisce e i tempi mutano, se qualcuno non inizia, con Amore e con pazienza,
a raccogliere le ultime testimonianze disponibili.
Colei che vi apre le porte del Liber Mirabilis, conosce tutto ciò che incontrerete, conosce le
risposte agli enigmi, scioglie gli indovinelli, disperde gli incantesimi,
riconosce chi si nasconde in un corpo che una magia ha trasformato, rintraccia
le strade dei pellegrini, sa dove approdano i naufraghi e quali segnali svelino
e nascondano le severe bizzarrie del Fato.
I FEDELI D’AMORE
“Si deve avere un Amico Invisibile, al quale parlare
nelle ore silenziose della notte e durante le passeggiate nei parchi.”
Khalil Gibran
I Folli d’Amore
Essenza dell’Amore nella Poesia Mistica
Persiana
I. La nostalgia della perfezione
Daniela Zini
http://www.ildialogo.org/cEv.php?f=http://www.ildialogo.org/poesia/Poesie_1357913313.htm
i associa, sovente, il Primo Amore a un Amore
romantico e senza concessioni.
E, se
questo Amore finisce, la pena d’Amore sembra insormontabile… almeno per un
certo periodo di tempo!
Poi, i
ricordi si trasformano e tendono a mitigare i momenti spiacevoli a tutto
beneficio di quelli piacevoli.
Il
Primo Amore si nobilita fino a divenire una sorta di ideale di perfezione che
non si potrà mai più rivivere.
Come
ritrovare, nella realtà, la purezza di una prima emozione?
Sembra
una impasse.
La
nostra memoria autobiografica ci priva, infatti, dei momenti senza interesse,
che il Primo Amore ci ha, egualmente, recato.
Quei
momenti senza emozioni non hanno lasciato traccia, alcuna traccia mnesica.
La
memoria deforma il ricordo, e può, anche, in certi casi, creare falsi ricordi.
Il
Primo Amore non è più un Essere in carne e ossa, ma piuttosto una
ricomposizione, sovente, mitizzata. Assume il ruolo di un fossile vivente che
unisce il ricordo del passato all’istante presente.
Si
ritrovano il suo nome, il colore dei suoi occhi, la sua casa, il suo ex-liceo,
tutto ciò che permette di ritrovare l’emozione.
Si è
qui e là, allo stesso tempo.
Noi non
abbiamo, veramente, dimenticato, ma la restituzione dei ricordi è molto
facilitata da elementi esterni, come afferma Marcel Proust in A l'ombre des jeunes filles en fleurs:
“Ecco perché la migliore parte della nostra
memoria è fuori di noi, in un soffio piovoso, nell’odore di rinchiuso di una
camera o nell’odore di una prima fiammata, dovunque ritroviamo di noi stessi
quel che la nostra intelligenza, non sapendo come impiegarlo, aveva
disprezzato, l’ultima riserva del passato, la migliore, quella che, quando
tutte le lacrime sembravano inaridite, sa ancora farci piangere. Fuori di noi?
In noi, per meglio dire, ma sottratta ai nostri stessi sguardi, in un oblio più
o meno prolungato.”
Da dove
origina la nostalgia del Primo Amore?
Perché,
con il tempo, le nostre esperienze sembrano non cancellare il ricordo del Primo
Amore?
Era la
prima volta.
E, come
ogni prima volta, non sono possibili riferimenti, non sono possibili paragoni
tra il qui e il là, tra l’ora e l’allora.
Tutto
ciò rappresenta un rito iniziatico che si vive, frequentemente,
nell’adolescenza.
Vi è un
prima e vi è un dopo.
In Premier amour di Sophie Tasma, si può
leggere:
“Andai in cucina. Qualcosa era cambiato
fuori, la finestra era divenuta nivea, brumosa. Compresi che era, ormai,
l’inizio del giorno.”
Qui, la
tappa del Primo Amore è descritta con la metafora del giorno che viene. È una
caratteristica dell’Amore romantico proiettare sulla natura i sentimenti umani.
I
colori hanno un senso per noi e sono legati alle nostre emozioni, ma la
percezione dei colori è, anche, frutto della nostra cultura e del nostro
linguaggio. La memoria può influenzare la stessa percezione dei colori. Se, a
esempio, si ricorda un momento intenso, che si è verificato in una giornata
poco luminosa e senza contrasti, si può ricordare il cielo di un azzurro più
ricco, la sabbia più bianca, l’acqua di un azzurro più profondo, una notte
dalla profondità di uno zaffiro, il sangue di un rosso più vivo, un raggio di
sole che danza in un bicchiere…
I
colori dei ricordi sono più vivi, più saturi, più contrastati. Sono anche
legati al contesto del nostro ricordo. Si potrebbe dire che il colore del
ricordo non è il verde, ma l’erba. Vi è una nuance
di verde diversa per ogni filo di erba.
La
vivacità dei colori del ricordo è una ricostruzione del nostro cervello.
Questi
colori non esistono nella realtà.
Si
sarà, sempre, alla ricerca del mare di quell’azzurro che si è visto con il
Primo Amore o di quell’arcobaleno così luminoso che ha colpito il nostro occhio
in un cielo di nera tempesta…
I
colori dei ricordi non cambiano ciò che noi vediamo, ma possono orientare le
nostre preferenze. I fotografi e i registi regolano certi colori per stimolare
sensazioni più o meno piacevoli. La temperatura di colore ne è un eccellente
esempio.
Ricordare
il Primo Amore è una ispirazione che illumina la vita, che ne compone la sua
intensità.
È un
mollare la presa!
Può
rievocarci il buon tempo andato, catapultarci indietro.
I social networks permettono, sovente,
queste occasioni.
Rileggere
un nome induce una reviviscenza del ricordo.
Vi
sarebbe, pressoché, una nostalgia euforica, molto tempo dopo il travaglio del
lutto, quando si prende piacere a ricordare gli istanti felici. Questa
nostalgia del Primo Amore mantiene viva una fantasticheria per chi ama sognare,
evadere, qualche istante, in un immaginario poetico, lontano dalla vita reale…
In tale
caso, l’incontro non è auspicato, perché rischierebbe di degradare l’immagine
ideale ricomposta. I ricordi sono, spesso, diversi nell’Altro e non possono
che, raramente, essere condivisi.
Chi si
innamora è, sovente, anche un grande sognatore!
Ma i
grandi Amori sono possibili?
Paradossalmente,
nell’era di Facebook e di Meetic, non è, mai, stato così difficile
vivere un Amore...
E,
tuttavia, non vi sono Amori impossibili, almeno io non ne conosco.
Non vi
sono che Amori contrastati, forzati o vietati.
Amori che risvegliano ferite
mal cicatrizzate e fanno indietreggiare, impediscono l’incontro con una
felicità possibile.
E sono
più numerosi di quanto si immagini!
Vi sono ostacoli, non
all’Amore, ma alla sua realizzazione e alcuni sono più insormontabili di altri.
Quelli, in particolare, che scaturiscono da un credo religioso, politico,
culturale…
Amare un soldato tedesco in
piena Occupazione è possibile. Ciò che sarà difficile è amare nella serenità,
nell’abbandono e questa relazione comporterà rischi importanti, in particolare,
per la donna.
Molte donne – perché solo le
donne? – hanno pagato questo genere di trasgressioni…
Amare una musulmana e voler
costruire la propria vita con lei, quando il padre si oppone e chiede all’uomo
di convertirsi, di accettare la propria fede…
Amare una ebrea quando si è
palestinese…
Una cinese quando si vive
nello Yemen…
Non è facile, ma molti sono stati
confrontati a queste difficoltà e le hanno superate.
L’età, vale a dire la
differenza di età tra un uomo e una donna, è, talvolta, avanzata per
giustificare le esitazioni, per crearsi un alibi, per non osare vivere un
Amore. Ma l’età non è un ostacolo insormontabile per due Esseri che scoprono la
reciprocità di un sentimento.
Il solo Amore che non si può
vivere è… incestuoso.
Ho conosciuto un uomo, che
aveva ritrovato, all’età di venti anni, sua sorella, che non aveva conosciuto e
di cui si era, profondamente, innamorato, senza potersi liberare di questo
sentimento.
Non vi sono, dunque, Amori
impossibili, ma solo Amori che sembrano impossibili. Amori minati da incertezze,
Amori feriti da discordie, Amori avvelenati da credenze o ancora Amori
assassinati da pregiudizi.
L’Amore dà una energia rara,
un potere inaudito, la cui forza ci meraviglia senza sorprenderci, quando ne
siamo beneficiari… attraversiamo difficoltà, affrontiamo pericoli, vinciamo
opposizioni o superiamo ostacoli…
Per una Umanità
divenuta folle per mancanza di Amore, la Follia d’Amore potrebbe ben essere la
via innovatrice dell’estrema intelligenza del cuore.
Nel 1685, una
Fiaba di Jean de La Fontaine [1621-1695] porta in scena L’Amour et la Folie.
“Una disputa scoppia” e la Follia, dalla rabbia, acceca l’Amore. Gli Dei
condannano “la Follia a servire da guida all’Amore cieco”. Attraverso
una retorica figurativa, il favolista ricorda che l’Amore e la Follia sono
inseparabili.
Amor è un gran mistero:
mistero i dardi, la faretra, il foco,
e dell'infanzia sua mal noto è il vero.
Non io pretendo adesso
in pochi versi movergli il processo
e spiegar questa scienza, che, confesso,
vuol tempo per chi sa ben decifrarla.
Ma voglio colla solita mia ciarla
narrar soltanto come il cieco iddio
perdesse gli occhi e il mal che ne seguì,
un mal, che a parer mio
potrebbe essere un ben... Ma in questo affare
agli amanti rimetto il giudicare.
Amor giuocava un giorno in compagnia
della Follia.
Aveva il fanciullino in quell'età
aperti gli occhi ch'ora più non ha.
Nata una fiera disputa,
voleva Amor portarla innanzi ai Numi,
ma la Follia, perduta la pazienza,
gli die tal colpo che gli spense i lumi.
Venere, donna e madre, a quella vista
alza le strida e stordisce gli Dèi.
Giove dal cielo e Nemesi
e tutti insieme accorrono con lei
i giudici d'inferno.
La madre piange e narra della trista
l'orrenda azione,
e come il suo bambin non possa, ahi! moversi
senza bastone.
Non c'è pena sì grande,
che corrisponda ad opre sì nefande;
ma poi che riparata esser dovea
l'ingiuria, visto il caso, il danno, il male,
e visto l'interesse generale,
la corte mise fuori questa grida:
- Sempre Follia faccia all'Amor di guida!
Tutta una
letteratura dell’Amore-Follia e dell’Amore-Passione, da Fedra a Nadja, mostra
che le frontiere tra la Follia e l’Amore sono permeabili – ciò che ci ricorda
la vita. Follia e Amore hanno in comune allucinazioni, premonizioni, telepatia,
dialogo delle voci interiori che tengono vivo, in modo ossessivo, nella mente
l’Essere Amato. Con l’Amore alla Follia, si toccano i limiti molteplici della
ragione, che sono il cuore, l’inconscio, l’immaginario, il sogno. È in questo campo
contiguo alla logica che L’Amour fou di André Breton scatena automatismi
psichici puri, che danno libero corso alla onnipotenza dell’inconscio, del
sogno, del desiderio e dell’erotismo.
Questa forma di
Amore-Nevrosi ha ispirato allo psichiatra di origine franco-algerina, Paul Sidoun, un libro poco comune sul
soggetto, Désirs, amours et autres destins noirs. Non è un romanzo,
tanto meno un trattato scientifico. Sono Études de cas d’une psychiatrie de
l’Amour, come indica il
sottotitolo. Perché l’Amore fa disastri in salute mentale. La nostra
società, caratterizzata da una ricerca sfrenata di emozioni, fabbrica, secondo
questo medico, dei folli di intensità. Le coppie si disfano non appena l’intensità
si allenta. A rischio di apparire
retrogrado, Sidoun sostiene di credere nel matrimonio, nell’impegno,
nell’unione a lungo termine. Sostiene, altresì, che le società, in cui i valori
morali sono più solidi, generano meno individui infelici, feriti dalle loro
pene d’Amore.
Ma che prescrive alle vittime di Cupido?
“Dipende dai casi. Vi sono rimedi contro la depressione
maggiore o altre malattie dell’anima. Ed esiste una moltitudine di approcci
terapeutici. Ma l’Amore divorante, devastante, ha, certamente, cause sociali. E
la morale non rientra nella psichiatria.”
Secondo il medico, la vita è fatta di
lunghi momenti di calma e di serenità, durante i quali non si dovrebbe avere
altra preoccupazione che guardare crescere i fiori.
Le persone felici non hanno, dunque,
storia?
E dopo?
“Si è uccisa una
sensibilità alle piccole cose, al quotidiano, per dei sogni da giganti,
assolutamente inaccessibili. Guardate le riviste, la pubblicità, il cinema e
ditemi ciò che si vende. Tutto è intenso. È troppo!”
Il risultato?
Non si è mai sofferto tanto di dolore
morale!
Daniela Zini
Copyright © 15 agosto 2014 ADZ
a R e J
RispondiEliminache mi hanno fatto comprendere come, in Amore, non esistano coincidenze.
"E' passato tanto tempo! Eppure sono ancora la stessa Margaret. Solo le nostre vite invecchiano. Noi siamo là dove i secoli contano solo come secondi e, dopo un migliaio di vite, iniziamo ad aprire gli occhi."
Eugene O'Neill
Dieci... nove... otto... andando sempre più in profondità a ogni numero... sette... sei... cinque... più giù, più giù... quattro... tre... così in profondità, così in pace, così rilassato e calmo... due... ci siamo quasi... uno... bene.
In questo meraviglioso stato di pace e rilassamento imagina te stesso, visualizzati mentre scendi una bellissima scalinata... giù, giù, sempre più profondamente... giù... giù... a ogni passo ti rilassi sempre più profondamente...
Quando arrivi in fondo alla scala, vedi un magnifico giardino. Un giardino dove regnano la pace e la sicurezza, la serenità e la tranquillità...
Entra nel giardino...
E' pieno di fiori meravigliosi, piante, alberi, erba, fontane, panchine e luoghi in cui riposare... trova un posto dove fermarti e lascia che il tuo corpo si rilassi completamente, continuando a guarire e riempiendosi della luce bellissima. Il tuo corpo si ristorerà, si rilasserà, si ristabilirà, ringiovanirà. Quando ti sveglierai, ti sentirai splendidamente colmo di questa energia meravigliosa. Anche se sarai del tutto sveglio, vigile e nel pieno possesso delle tue facoltà fisiche e mentali, ti sentirai benissimo rilassato e in pace. I livelli più profondi della mente possono aprirsi.
Puoi ricordare tutto...
Puoi spostarti avanti e indietro nel tempo...
Dirigiti verso momenti significativi. prenditi tutto il tempo che ti serve... e trova le risposte...
Presto sarà il momento di tornare indietro... immagina di concludere questa esperienza, di lasciare questo o questi tempi... e di ritornare al giardino dove il tuo corpo si stava riposando e ristorando e stava guarendo.
Te lo dimostro, andiamo indietro nel tempo...
Ottenuto il permesso di allietare le veglie con i suoi racconti, Shahrazad tiene desta la curiosità del Re Shahriar che così rinvia la sua condanna...
Riuscirò a tenere desta la tua curiosità e a rinviare la mia condanna?
Alla prossima notte...
D, alias Firouzeh
http://www.ildialogo.org/cEv.php?f=http://www.ildialogo.org/poesia/Racconti_1408165801.htm
https://www.youtube.com/watch?v=hAZVVLLtlZg
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