MERCANTI
DI ARMI
MERCANTI
DI MORTE
“Io sono qui per provare qualcosa in
cui credo: che la guerra è inutile e sciocca, la più bestiale prova di idiozia della razza terrestre. Io
sono qui per spiegare quanto è ipocrita il mondo che si esalta
per un chirurgo che sostituisce un cuore con un altro cuore, e poi accetta che
migliaia di creature giovani, col cuore a
posto, vengano mandati a morire, come vacche al macello, per la bandiera.”
Oriana Fallaci
“I
have no special talent.
I am only passionately curious.”
Albert Einstein
à mon Père, le premier Homme de ma vie, qui
a fait de moi un Homme.
Merci, Papa!
On meurt peu à peu, jour après jour,
renoncement après renoncement.
Les ruses sont inutiles.
On ne retrouve la pureté que dans le
courage envers nous-mêmes.
Euripide a dit:
“Les mains pures et les coeurs souillés.”
On a le devoir de s’interroger sur les souillures cachées
des coeurs.
On a perdu le respect de l’Homme, on a plus vu en
lui l’image de Dieu.
Faust n’était possible qu’en Allemagne.
Faust est enchaîné aux puissances de l’ombre.
Il ne peut pas écarter la Magie de sa route.
Le drame de sa Vie est celui d’un possédé.
Il a trompé le Monde et l’a saccagé parce que son moi
dévorant ne pouvait s’y assouvir.
Cette avidité de la Vie et en même temps cette
insatisfaction inguérissable!
Il voit l’horreur de ce viol de la création par la
main de l’Homme, mais il en vois en même temps la tristesse, la pauvreté
finale.
“Ich bin nur durch die Welt gerannt.”
[Je n’ai fait que traverser le Monde en courant.]
Ce sont les mots mêmes que Johann Wolfgang von Goethe
place dans la bouche de son Héros.
On pourrait les mettre au-dessus de mon effigie.
Les peuples ne sont envisagés qu’en fonction du tribut
militaire qui peut en être extrait; les Pays, qu’en fonction des matières
premières qu’ils peuvent fournir au potentiel de guerre...
Et après?
Quand tout cela arrive à son but et que la Guerre est là
[comme il doit fatalement arriver] et que finit un beau jour la Guerre?
Alors?
Il ne reste plus qu’à préparer scientifiquement la
prochaine Guerre!
Les armées, les divisions ont dévalé en torrent...
Le Grand Silence de la Nature demeure...
Enterrez-moi avec mon Epée: j’en aurai besoin.
Qui aimerait être sourd et aveugle pour ne pas
voir et entendre les atrocités de ce millénaire?
Grâce à une longue enquête qu’il a menée au Moyen-Orient,
aux Etats-Unis, en Amérique Latine et en Europe, l’écrivain ouvre les dossiers
du terrorisme international. Au terme de son “voyage” à l’intérieur des
mouvements subversifs, l’auteur, puisant aux sources les plus secrètes, tire de
l’ombre les tueurs sans frontières. Il révèle les complicités dont ils
bénéficient dans les Etats qui les protègent. Agents secrets, mercenaires
idéalistes et responsables politiques se côtoient dans cette étude minutieuse.
L’idéologie rend sourds et
aveugles.
Elle refuse d’écouter ce qui
n’entre pas dans son Univers sectaire.
La grande majorité des gens
sont sourds et aveugles aux problèmes du Monde!
Tant qu’ils ne sont pas
directement concernés et que les fléaux ne leur tombent pas sur la tête, ils s’en
moquent!
Ils ne voient même pas qu’une
grande partie de ces problèmes ont une incidence directe sur leur Vie.
La Liberté n’est pas une exigence que
nous devrions attendre de la
Société ou de l’Etat; elle est d’abord une exigence
intérieure.
Quand les prisons de nos
regards et les tombeaux des mots s’ouvrent, quand les barbelés de nos
représentations sont arrachés, quand les écrans et les voiles de nos esprits
sont déchirés et que les regard en miroirs sont brisés, alors les regards
simples, pauvres et nus se lèvent et, sans appui, marchent à travers les murs.
Comme les vitraux d’une cathédrale de lumière, ils dansent les mille couleurs
des choses. Sur la montagne vide, par delà la grâce des mots et la lourdeur des
choses, les mots se font silence-sonore, ténèbres-lumineuses, absence-présence.
Folie humaine ou sagesse
divine?
C’est la douce folie des
Enfants, des Artistes et des Saints qui nous invitent à “vivre en poésie”, accordés avec cet au-delà, qui se voile et se
dévoile dans le silence des choses comme dans les secrets de nos histoires.
Ce qu’il y a de plus
important dans la Vie, c’est d’apprendre à vivre.
Il n’y a rien que les hommes
se montrent plus désireux de conserver que la Vie, et il n’y a rien qu’ils s’efforcent
moins de bien diriger.
Y réussir est chose moins
facile qu’on ne pense.
“ La Vie”,
dit Hippocrate au
commencement de ses Aphorismes médicaux,
“est courte, l’Art est long, l’Occasion passagère, l’Expérience
trompeuse et le Jugement difficile.”
Le bonheur et le succès ne
dépendent pas des circonstances, mais de nous-mêmes.
“Plus d’hommes ont dû leur ruine à leurs propres fautes qu’à
la malveillance des autres; plus de maisons et de villes ont été anéanties par
l’homme que par des tempêtes et des tremblements de terre.”
Parler aujourd’hui d’émerveillement
peut sembler une folie, mais cette folie n’est-elle pas la plus grande sagesse
devant la désespérance de ce Monde?
Toute l’Histoire de la Philosophie,
depuis les Pré-socratiques jusqu’à Martin Heidegger tourne autour de ce mystère
de l’étonnement devant le sublime de la Vie.
“Avoir l’esprit philosophique,”,
écrit Arthur
Schopenhauer,
“c’est être capable de s’étonner des événements habituels
et des choses de tous les jours.”
Et Albert Einstein nous
assure:
“Celui qui a perdu la faculté de s’émerveiller
et qui juge, c’est comme s’il était mort, son regard s’est éteint.”
Nous retrouvons chez tous
les Grands Hommes cette illumination du regard. L’Homme devient génial quand
son moi ne fait pas écran entre le Réel et la Vérité; par leur avoir, leur
pouvoir, ou leur savoir, les Hommes se rendent aveugles.
L’Homme d’aujourd’hui tombe
volontiers dans l’erreur de croire que tout peut être expliqué, qu’il n’y a
plus de mystère. Et que l’émerveillement ne serait que l’effet de la nouveauté
sur des esprits ignorants.
L’Humanité occidentale périt
de cette perte du sens du merveilleux, qui est une confusion entre problème et
mystère. Elle a perdu le sens du réel, en confondant réel, imaginaire et
symbolique.
L’idolâtrie des choses ou
des idées, et maintenant des images, est une vieille tentation de l’Humanité!
S’étonner, c’est se laisser
surprendre par les choses les plus simples de la Vie.
Entre le choc de l’étonnement
et la Terre Promise de l’émerveillement, il y a un long chemin d’exode, où notre
esprit s’éveille et où notre regard se libère.
Il nous est dit au premier
chapitre de la Genèse
qu’à la fin du sixième jour:
“Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, tout était
très bien.”
Non seulement bien, mais
très bien; et cependant combien peu d’entre nous savent apprécier l’admirable Monde
où nous vivons?
Plusieurs d’entre nous
marchent à travers la Vie comme des Fantômes: ils se trouvent dans le Monde
sans en faire partie. Nous avons des yeux pour ne point voir et des oreilles
pour ne point entendre.
Pour voir, il faut regarder.
Regarder, c’est garder, c’est
monter la garde, non pour prendre l’Autre en flagrant délit mais pour se
laisser surprendre.
Regarder, c’est devenir Gardien
de l’Etre, c’est veiller dans l’attente d’une “sensation vraie”, comme dit
Paul Cézanne.
Regarder est beaucoup moins
facile que de ne pas regarder, et c’est un don précieux que d’être capable de
voir ce qui passe devant nos yeux.
John Ruskin affirme :
“Ce que l’esprit humain peut faire de plus grand en ce Monde
est de regarder et de raconter tout simplement ce qu’il a vu.”
Je ne pense pas que les yeux
de John Ruskin soient meilleurs que les nôtres, mais comme il voit plus de
choses avec les siens!
L’émerveillement naît d’abord
du silence, et il conduit au silence. Ce silence de soi est la première
condition de sa manifestation. Le silence est la trace en nous de l’émerveillement;
et celui-ci est proportionnel au silence qu’il fait naître en nous. Quand l’œil
écoute la musique du silence, l’esprit perçoit la mélodie secrète des choses.
Le silence et l’émerveillement accomplissent ce miracle de nous introduire dans
le dialogue avec un au-delà du visible et du lisible.
J’aime le silence.
Il permet d’entendre la
mélodie de l’âme. Celle de l’Autre, lorsque je l’écoute se dire, ou la mienne
lorsqu’elle murmure en paix.
Le silence me rapproche de l’état
de nature, me rappelle que j’en suis un élément.
“La nature qui fait toutes choses pour qu’elles répondent
à une intention et une destination précises, comme ils le disent justement, n’a
pas donné la sensation à l’animal simplement pour pâtir et sentir, mais parce
que, entouré d’êtres dont les Uns lui sont appropriés et les autres
inappropriés, il ne pourrait survivre un seul instant, s’il n’apprenait à se
garder des Uns et à se mêler aux Autres. Or, si la sensation fournit à chacun
semblablement la connaissance des Uns et des Autres, les conséquences de la
sensation, la saisie et la poursuite des choses utiles, le rejet et la fuite
des choses funestes et pénibles, nul moyen qu’elles se rencontrent chez qui n’a
pas reçu par nature la faculté de raisonner, juger, se souvenir et être
attentif. Les Etres qu’on dépouillera de toute attente, de tout souvenir,
projet ou préparation, de l’espoir, de la crainte, du désir et de l’affliction,
il ne leur servira de rien d’avoir des yeux ou des oreilles; et il vaut mieux
être débarrassé de toute sensation et de toute imagination qui ne s’accompagnent
pas de la faculté qui en fait usage, que d’éprouver peine, douleur et
souffrance sans avoir les moyens de repousser ces maux. Et justement le
physicien Straton démontre que sans l’intellection
absolument aucune sensation ne se produit. Souvent en effet un texte que
nous parcourons des yeux, des paroles qui frappent notre ouïe nous échappent et
nous fuient, parce que notre esprit est occupé à autre chose; puis il revient:
alors il change sa course et poursuit un à un chacun des mots qu’il a laissé
échapper. C’est en ce sens qu’il a été dit “c’est l’intellect qui voit, l’intellect qui entend: le
reste est sourd et aveugle”; car l’affection
qui a pour siège l’oeil ou l’oreille ne produit pas de sensation sans la
présence de la pensée. D’où la réponse du roi Cléomène: il assistait à un
banquet où se faisait applaudir un chanteur dont on voulut savoir s’il ne
semblait pas habile: “Voyez
vous-mêmes, demanda‑t‑il, pour moi j’ai l’esprit dans le Péloponnèse.” Donc tous les Etres qui possèdent la sensation,
nécessairement possèdent aussi l’intellection.”
Porphyre, De l’Abstinence, 3, 21.5
Bien que nous ayons une
ferme Espérance dans les progrès de la race humaine, cependant
individuellement, en avançant en âge, nous nous détachons de bien des choses
qui, dans notre jeunesse, nous procuraient le plaisir le plus intense. Mais, d’un
autre coté, si notre temps a été bien employé, si nous nous sommes prudemment
chauffés les mains “au foyer de la Vie”, il se peut que l’âge nous donne plus que nous ne perdons. A mesure que
nos forces diminuent, nous sentons moins aussi la nécessité de l’exercice; l’Espérance,
peu à peu, fait place à la Mémoire.
Celle-ci ajoutera-t-elle à
notre bonheur ou non?
Cela dépend de ce qu’aura
été notre Vie ici-bas.
Il y a des Vies qui perdent
de leur valeur à l’approche de la vieillesse; chaque jouissance se flétrit l’une
après l’autre, et celles mêmes qui subsistent perdent peu à peu de leur saveur.
D’autres, au contraire, gagnent en richesse et en paix au-delà de ce que le
temps leur a dérobé.
Les plaisirs de la jeunesse
peuvent l’emporter en intensité et en saveur, mais ils sont toujours mélangés d’anxiété
et d’agitation, et ne peuvent égaler en plénitude et en profondeur les
consolations que l’âge apporte comme la plus belle récompense d’une Vie exempte
d’égoïsme.
Il en est de la fin de la Vie
comme de la fin du jour: il se peut qu’il y ait des nuages, et cependant, si l’horizon
reste clair, la soirée sera belle.
Emanuel Swedenborg suppose
que dans le Ciel les Anges avancent continuellement vers le Printemps de leur Vie,
si bien que plus ils ont vécu longtemps, plus ils sont jeunes en réalité.
N’avons-nous pas des Amis
qui semblent réaliser cet idéal, qui ont gardé, du moins par l’esprit, toute la
fraîcheur de l’enfance?
Voilà une histoire qui
devrait faire prendre conscience de la difficulté à accepter la réalité telle
qu’elle est.
Le Bouddha raconta cette histoire à ses moines:
“Un jeune veuf se dévouait à son petit garçon. Mais
pendant qu’il était en voyage pour son métier, des bandits incendièrent tout le
village, le laissant en cendres, et enlevèrent le petit garçon. Quand le père
rentra, il ne retrouva que des ruines et en eut le coeur brisé. Voyant les
restes calcinés d’un enfant, il crut que c’étaient ceux de son propre fils,
prépara une crémation, recueillit les cendres, et les mit dans un sac qu’il
emportait partout avec lui.
Un jour, son vrai fils parvint à
échapper aux bandits et à retrouver le chemin de la maison, que son père avait
reconstruite. Il arriva, tard dans la nuit et frappa à la porte. Le père
demanda:
“Qui est là?”
“C’est moi, ton fils. S’il te plait fais-moi entrer!”
Le père, qui portait toujours les
cendres avec lui, désespérément triste, crut qu’il s’agissait d’un misérable
qui se moquait de lui. Il cria:
“Va-t-en!”
Son enfant frappait et appelait
sans cesse mais le père lui faisait toujours la même réponse. Finalement le
fils partit pour ne plus jamais revenir.
Après avoir terminé ce récit le
Bouddha ajouta:
“Si vous vous accrochez à une idée comme à une Vérité
inaltérable, quand la Vérité viendra en personne frapper à votre porte, vous ne
serez pas capable d’ouvrir et de l’accepter.”
[tiré de l’Udana Sutta]
C’est tellement plus simple
de qualifier son contradicteur de fou, d’aliéné, de naïf ou d’imbécile!
Car, même si elle ne fait
pas toujours plaisir, même si elle nous dérange dans notre confort et nos idées
bien ancrées, même si elle chamboule le bon ordonnancement des choses, même si
parfois elle fait peur, je crois qu’il faut pouvoir regarder et entendre la
Vérité nue, sans fard et en faisant fi de nos croyances et de nos certitudes. Et
c’est bien là le plus complexe...
“The Cold War in Africa
is one of the darkest, most disgraceful pages in contemporary history, and
everybody ought to be ashamed.”
Ryszard Kapuscinski
La
Storia è un libro talmente aperto che è impossibile sapere se a profilarsi sarà
la migliore o la peggiore delle ipotesi.
Fino
a qualche anno fa, l’Occidente si era abituato a una certa stabilità nell’ordine
mondiale.
Due
grandi sistemi si contrapponevano l’un l’altro.
In
Occidente, esistevano forme lievemente differenziate di democrazia liberale;
nell’Est, si era affermata una forma di comunismo praticamente monolitica. I
confini tra i due ordini erano stati definiti alla Conferenza di Jalta [4-11 febbraio 1945], cui erano seguiti piccoli
aggiustamenti.
Oggi,
sembra strano, ma, in realtà, l’Occidente gioiva che il mondo avesse una
alternativa al capitalismo.
Chiunque,
nell’Unione Europea, avesse osato suggerire di esportare il capitalismo oltre
la Cortina di Ferro sarebbe stato considerato un folle; tutti sapevano che una
cosa simile era impossibile e, inutilmente, provocatoria.
Avere
un antagonista era rassicurante e lo fu ancora di più quando ci si rese conto
che il comunismo non avrebbe vinto la sfida in nessun contesto produttivo. L’Occidente
si sentiva, particolarmente, soddisfatto che il proprio sistema
economico godesse, negli Anni Ottanta, di una crescita economica costante,
mentre il comunismo si trovava in una fase di ristagno.
E,
quando, nel 1989, le cose iniziarono a cambiare, pochi occidentali riuscirono a
ingranare, prontamente, una nuova marcia.
A
lungo, si era creduto che l’Occidente non dovesse intervenire negli affari dell’Est
e la prima reazione dell’Occidente di fronte al crollo del comunismo, alla fine
degli Anni Ottanta, fu di grande euforia, giacché il comunismo si era
sgretolato al suo interno, risparmiando, così, all’Occidente ogni sacrificio
nel corso del processo.
Agli
occidentali non rimase che stare incollati alla televisione per assistere alla
caduta dei dittatori, che, come tessere del domino, crollavano l’uno dopo l’altro.
Ma dopo la decapitazione del quarto o quinto uomo, le notizie che giungevano
dall’Europa Orientale erano cosa, ormai, risaputa e l’interesse dell’Occidente
venne meno.
Ovviamente,
non passò molto tempo prima che i cittadini delle
Nazioni occidentali iniziassero a sperimentare un vago, sconosciuto timore per
il proprio futuro, che si manifestò in due modi, tra loro correlati: un vivo interesse per quanto sarebbe accaduto nell’Europa dell’Est
e una crescente preoccupazione per il futuro dell’Occidente.
“In
quale misura le risorse nucleari della ex-Unione Sovietica erano, ancora, nelle
mani di ignoti?”
“New York, 22 ago [Adnkronos] – Per
sviluppare un ordigno nucleare è sufficiente una quantità di materiale fissile
molto inferiore di quanto fino a ora reso noto ufficialmente. Con un solo
chilogrammo di plutonio 239, non con gli otto chilogrammi considerati il limite
minimo, può essere già possibile innescare una reazione a catena di una
mini-bomba dal potere distruttivo equivalente di 1000 tonnellate di tritolo
[equivalente a 15mila tonnellate di tritolo era l’ordigno sganciato su
Hiroshima nel 1945].
L’allarme, enfatizzato dal recente
sequestro di ben 330 grammi di plutonio 239 di presunta provenienza russa da
parte della polizia tedesca, è stato lanciato dal Consiglio per la Difesa delle
Risorse Naturali americano,
una autorevole organizzazione di ricerca privata, i cui risultati, anticipati
dal quotidiano ‘‘New York Times’’, saranno annunciati oggi a Washington.
La scorsa settimana il Consiglio per
la Difesa delle Risorse Naturali aveva scritto alle Nazioni Unite e al governo
di Washington per chiedere di considerare i nuovi dati, sottolineando che ‘‘i
criteri utilizzati attualmente sono sorpassati, tecnicamente sbagliati, e
chiaramente pericolosi alla luce dei sequestri recenti’’, come ha commentato
Thomas Cochran, esperto in materia dell’organizzazione, autore della proposta di
revisione basata oltre che sui suoi calcoli su una attenta rilettura dei
documenti e su discussioni con esperti.”
Per
ironia della sorte, il comunismo ha molto in comune con il fondamentalismo
islamico: entrambi pretendono di avere risposte chiare a tutti i problemi del
mondo.
Quando
l’imam Ruhollah Khomeini destituì,
nel 1979, lo shah Mohammad Reza
Pahlavi, l’Occidente si rese conto di quanto poco cogliesse il mondo orientale
e musulmano. Neppure il concerto di Woodstock, nel 1969, era riuscito a mobilitare
le folle oceaniche che l’imam Khomeini radunava a Tehran, dieci
anni dopo. Fino a quel momento, i terroristi arabi avevano goduto dell’appoggio
dei dittatori e dei movimenti di liberazione, quando inventavano nuove
strategie. Per la prima volta, l’Occidente si dovette misurare con uno Stato
fondamentalista che faceva dell’esportazione internazionale del terrorismo un
obiettivo centrale della propria politica.
I
principali problemi che derivano all’Occidente dal fondamentalismo islamico
sono politici e non ideologici.
Il
fondamentalismo islamico è come un prodotto che non avrà, mai, una diffusione
universale, ma egualmente sarà conosciuto da tutti e si espanderà, perché può
contare su numerosi “venditori” addetti al settore. E, come solo pochi hanno compreso,
questi venditori stanno smerciando un numero notevole di prodotti competitivi.
Il fondamentalismo è, infatti, in ascesa non solo tra i musulmani, ma anche tra
coloro che, in questa fase di incertezza, sono alla ricerca di certezze.
Vi
è, davvero, qualcuno che crede che potrebbero essere molti gli occidentali a
convertirsi all’islam?
Sicuramente
no!
L’islam
conta molte centinaia di milioni di seguaci, che, tuttavia, non riusciranno a
creare e a mantenere un fronte panislamico compatto su alcuna questione, per un
tempo prolungato.
La
Guerra del Golfo ha mostrato l’assenza di compattezza dell’islam.
Il
mondo islamico era talmente diviso che l’Occidente riuscì ad avere dalla sua
parte diverse Nazioni islamiche.
La
mancanza di solidarietà nel mondo islamico è confermata dalle vicende della stessa
guerra nella ex-Jugoslavia.
La piccola Nazione bosniaca – isola islamica in Europa – ha avuto ben pochi aiuti
dai Paesi islamici nel mondo.
L’Occidente
deve avere presente che, nonostante la diffusione del fondamentalismo islamico,
la maggioranza dei musulmani non è
fondamentalista. Il problema politico più immediato è il riflesso che il
fondamentalismo islamico possa avere sulla stabilità dei Paesi produttori di
petrolio e delle regioni che confinano con l’Europa, quali il Nord Africa.
E
con l’immigrazione nei Paesi occidentali di fondamentalisti musulmani, che non
accettano i principi fondamentali della democrazia liberale, si pone un altro
problema: l’integrazione.
L’atteggiamento
di molti emigrati nella società occidentale renderà impossibile la loro
integrazione e, alla lunga, si potranno verificare tensioni in diversi Paesi.
Ma
questo problema va al di là del fondamentalismo!
Molti
musulmani non fondamentalisti sono emigrati, nel corso dei decenni passati, in
alcuni Paesi occidentali e molti di loro non sono riusciti a integrarsi. Di
conseguenza, se l’Occidente non assumerà una posizione ferma nei riguardi del
terrorismo, l’Occidente dovrà pagare un prezzo molto alto.
È
necessario che l’Occidente formuli un piano comune a tutto l’Occidente, per
affrontare il problema della emigrazione ed evitare la crescita del numero di
immigrati che non potranno essere integrati.
Questione
non meno importante è l’uso degli aiuti occidentali da parte dei Paesi in via
di sviluppo.
L’Occidente
distribuisce aiuti umanitari per una lunga serie di ragioni. Alcuni sono
motivati, esclusivamente, da ragioni etiche, di solidarietà e di sincera
generosità, mantengono l’anonimato e non sono che una piccola minoranza. Altri
sono motivati da ragioni diverse dalla semplice generosità: l’immagine, a
esempio, e, non ultimo, il valore di un disagio che nasce dal non fare nulla.
Le
domande emergono con più immediatezza delle risposte.
I
programmi di aiuto ai Paesi esteri dovrebbero ispirarsi al modello dello Stato
sociale, che traccia una soglia minima, al di sotto della quale non è concesso
a nessun individuo di cadere?
Questi
criteri devono essere applicati anche a quei Paesi nei quali gli aiuti
finiscono nelle mani di uomini corrotti?
Gli
aiuti del mondo occidentale dovrebbero andare solo alle Nazioni che dimostrano
una reale volontà di cambiamento?
Gli
aiuti dovrebbero venire convogliati attraverso i governi o attraverso quelle
organizzazioni che potrebbero divenire il nucleo di una società migliore,
meglio strutturata per prendersi cura dei propri problemi?
Per
anni, l’Occidente si è nascosto dietro una vuota retorica, che deve essere
spazzata via, se si vuole sviluppare una politica sensata.
Parlare
costa poco!
Un
critico letterario tedesco ha riassunto, correttamente, il problema:
“Lo Stato nei Paesi del Terzo Mondo gode di una pessima
reputazione. Negli Anni Sessanta l’intervento statale nell’economia era
considerato l’unica via di uscita dal sottosviluppo. Oggi, molti lo considerano
la causa. Oggi coloro che offrono gli aiuti umanitari si pongono una domanda
comprensibile: il loro aiuto va davvero a beneficio dei bisognosi o sparisce
nelle tasche di chi detiene il potere politico?”
I
dubbi non riguardano, esclusivamente, la questione classica di quanta parte
degli aiuti vada a ingrassare i leaders
corrotti. L’efficacia dell’assistenza tecnica, offerta ai Paesi del Terzo Mondo,
non sembra essere molto elevata; in istituti, quali la World Bank [WB] e l’International
Monetary Fund [IMF], si esprimono
riserve sulla sua efficacia. Si ritiene che non siano stati conseguiti buoni
risultati nello sviluppo delle conoscenze e delle capacità individuali e che
non sia migliorata l’efficacia delle istituzioni nei Paesi che hanno ricevuto
aiuti.
Nel
1938, Jomo Kenyatta,
che, in seguito, sarebbe divenuto il primo presidente del Kenya, scriveva:
“Sarebbe stato meglio per gli africani continuare con le loro
guerre tribali, combattute con orgoglio e con poche perdite, piuttosto che
ricevere le cosiddette missioni civilizzatrici che significano la sottomissione
delle razze africane a una perpetua condizione di servitù.”
Il principe
Filippo di Edimburgo, il presidente del Kenia Jomo Kenyatta e la regina d’Inghilterra
Elisabetta, 1972.
Oggi,
dopo i genocidi in Africa e in relazione a ciò che un uomo politico ruandese
chiamava “la nostra cultura nazionale dell’assassinio”,
le parole di Kenyatta – probabilmente vere nel momento in cui furono scritte –
appaiono prive di significato.
Sfortunatamente, molti Stati africani sono incapaci di dirimere le loro
dispute interne senza grandi spargimenti di sangue.
È
chiaro, oggi, che, quando gli Stati Uniti decisero di intervenire in Somalia,
non avessero compreso i reali problemi della Nazione. Il presidente del
Consiglio di Sicurezza meglio avrebbe fatto a subordinare il voto alla lezione
che viene dalla lettura di
Karen Blixen.
In
Ombre sull’erba,
pubblicato nel 1960, mentre la decolonizzazione era, già, in corso, Karen
Blixen aveva scritto:
“I Kikuyu, i Kawirondo e i Wakambo, le genti che lavoravano con
me alla fattoria, nella prima infanzia erano molto piú avanti dei bambini
bianchi della stessa età, ma all’improvviso si fermavano a uno stadio corrispondente
a quello di un bambino europeo di nove anni. I somali erano andati più in là e
avevano la mentalità che ha la nostra razza tra i tredici e i diciassette anni.”
Karen Blixen
La fattoria di
Karen Blixen è stata da tempo trasformata in museo. Il governo danese ne fece
omaggio, negli Anni Sessanta, al presidente keniano Jomo Kenyatta.
Sarebbe
stato un ottimo investimento, per gli Stati Uniti, mandare copie omaggio del libro
a tutti i soldati in Somalia, così, vi avrebbero potuto leggere che i somali si
fanno del male da soli con le loro terribili lotte tribali e che, sotto questo
aspetto, sentono e ragionano in modo diverso dagli altri.
I
problemi che riguardano le relazioni Nord-Sud sono tanto vaghi quanto enormi e
racchiudono tanti sub-problemi. L’Occidente preferirebbe ignorare del tutto la
questione, ma, poiché non è possibile farlo, si profonde in tante parole di
solidarietà, mettendo mano raramente al portafoglio.
È,
probabilmente, a tale proposito, che il divario tra la retorica occidentale e i
fatti è massimo. L’impatto dell’intervento occidentale è, spesso, così
insignificante che la retorica sembra l’unica soluzione possibile per arginare
il problema senza creare troppi imbarazzi.
Peggio
ancora!
Talora,
l’Occidente lascia incancrenire il problema. Quando, poi, il danno è fatto,
interviene per prevenire ulteriori conseguenze.
I
governi e i media concentrano una
eccessiva attenzione sulle missioni umanitarie di soccorso.
Un
esempio?
La
Francia, principale sostenitrice, in Ruanda, del sanguinario regime Hutu,
ha acquisito più meriti per la sua missione umanitaria in aiuto ai profughi
Hutu che biasimi per il suo precedente supporto al loro governo genocida.
Oggi,
che il mondo non è più diviso in due blocchi contrapposti, l’Occidente ha meno
interesse che mai nel trattare con il Terzo Mondo.
I
conflitti non si limitano, esclusivamente, a quanto accade oltre il confine di
un Paese, vi sono segnali che indicano che le democrazie liberali devono
misurarsi, anche, con minacce interne e con tutte le possibili combinazioni che
nascono dall’associazione di pericoli interni ed esterni.
Nel
Dopoguerra, i partiti di governo dei Paesi occidentali erano divenuti
estremamente sensibili ai nemici interni. I partiti comunisti nazionali erano
considerati la quinta colonna. La classe dirigente si preoccupava del domani.
Sosteneva che, da un punto di vista ideologico, i comunisti nazionali fossero
fedeli al proletariato internazionale e alla rivoluzione e che, quindi, servissero,
in realtà, gli interessi dell’Unione Sovietica.
Con
il passare del tempo, l’influenza dei partiti comunisti nell’Europa Occidentale
si ridusse, così come si ridusse la fedeltà di molti di loro verso l’Unione
Sovietica.
Allo
stesso modo, si intravedono, oggi, i sintomi di una maggiore vulnerabilità
interna alla società occidentale.
Il
terrorismo, l’immigrazione e l’emarginazione, presenti in vari settori della
popolazione, rappresentano tre cause eterogenee di instabilità per il mondo
occidentale. I segnali si stanno, già, manifestando, ma sono pochi coloro che
si preoccupano di interpretarli in dettaglio.
Nel
passato, il problema dell’emigrazione veniva sepolto sotto cumuli di retorica
che, oggi, appaiono falsi e utopistici. Parlare di società multiculturali ha un
che di umano e di etico; ma, in realtà, sono poche le società che riescono a
sormontare le difficoltà.
La
maggioranza degli europei riconosce che gli immigrati arricchiscono il proprio
Paese per più di un aspetto; ma è assurdo pensare che l’Europa si stia
trasformando, davvero, in una società multietnica e multiculturale. I Paesi che
tentano di ignorare questa realtà lo fanno a proprio rischio e pericolo.
È
semplice!
È
impossibile colmare certi divari culturali e altrettanto difficile è integrare
una parte degli immigrati.
Non
è possibile mantenere elevati livelli di immigrazione senza pagarne, poi, le
conseguenze in termini di frizioni permanenti.
La
disoccupazione crescente in Europa non è la causa di queste frizioni, le ha
solo accentuate!
Ricordiamo
tutti quanto accadde quando l’imam
Khomeini lanciò una fatwa nei
confronti di Salman Rushdie, l’autore indiano de I Versi Satanici. Tutto l’Occidente ne fu sconvolto, eppure non
furono pochi i musulmani, in Europa, che condivisero, pienamente, la sentenza
di morte.
Oggi,
l’Europa deve pagare un tributo per l’indifferenza di ieri.
Avendo
ignorato il problema, l’Europa ha offerto all’estrema destra, che, in passato,
era solo una forza marginale, un cavallo di battaglia.
Gli
immigrati tornano a essere discriminati per il colore, la religione, le origini
etniche e nazionali.
Se,
in passato, l’Occidente avesse attuato una politica più realistica, gli
immigrati più bisognosi – coloro che vengono perseguitati per le loro idee
politiche o per la loro fede religiosa – oggi, riceverebbero una accoglienza
migliore. Invece, l’Occidente era troppo preso a tessere le lodi delle società
mutietniche e multiculturali. E questo prova come i valori della retorica
pseudoetica, sotto i quali si celano, spesso, i veri sentimenti della
collettività, producano, con il tempo, un effetto boomerang.
Che
l’immigrazione continui, spesso, attraverso metodi clandestini, dimostra che
non tutti si dolgono della sua proibizione.
Alcuni
professionisti traggono vantaggi diretti dal tentativo di chiudere le frontiere
e, nel vedere sostenuto un simile divieto, difendono i propri interessi, poiché
il divieto invita al raggiro. Vi è, a esempio, chi prende danaro per aiutare le
persone a varcare il confine, chi stampa documenti falsi, vi sono funzionari
corrotti, datori di lavoro che sfruttano i clandestini a causa del loro status di illegalità, avvocati che si
assumono la loro difesa, trafficanti di droga che utilizzano i clandestini come
spacciatori.
In
realtà, quella che è stata presentata come una politica tollerante e umanitaria
si è rivelata una politica autodistruttiva.
La
società occidentale non è né particolarmente generosa né particolarmente
incline alla solidarietà e le singole eccezioni non sono che una conferma alla
regola.
In
ogni società esistono elementi irrazionali ed estremisti che propagandano e
propagano l’odio xenofobo.
È
nell’interesse della società isolare questi elementi ed evitare di seguire
quelle politiche utopistiche che li rafforzerebbero.
La
retorica afferma che l’intero problema è riducibile a una semplice questione di
educazione civile; in realtà, il processo è lungo e lento e non può che
produrre successi parziali.
Se
l’Europa potesse farlo, probabilmente, deciderebbe di chiudere, di fatto, le
frontiere agli immigrati, fatta eccezione per i profughi politici e religiosi.
Invece, i controlli ai confini sono inefficaci e diverranno ancora meno rigidi,
nel prossimo futuro, quando si limiteranno ai confini esterni dell’Unione Europea.
Questa
situazione rende confuso il destino di quella parte più vasta di potenziali
immigrati, vale a dire di coloro che lasciano la propria terra per ragioni
economiche.
La
soluzione classica proposta a questo punto è fare in modo che l’Occidente aiuti
questi Popoli a creare occupazione nel proprio Paese. Un suggerimento che sembra
ragionevole, ma che, in realtà, è solo una comoda copertura per eludere il
problema reale.
L’Occidente
non è neppure in grado di risolvere i propri problemi occupazionali!
È,
dunque, alquanto presuntuoso affermare che possa creare occupazione in quei
Paesi, di cui intende estromettere i cittadini.
I.
La vendita di armi al Terzo
Mondo
nel ventennio 1950-1970
Nel
ventennio 1950-1970, i Paesi africani acquistano armi per circa 1.000 miliardi
di lire. Le industrie belliche degli Stati Uniti d’America e dell’Unione
Sovietica si accaparrono la fascia più importante del mercato. Francia e
Inghilterra vendono alle loro ex-colonie. I migliori clienti dell’Italia sono
Sudafrica, Zambia, Ghana e Zaire.
“L’Africa è un
continente troppo grande per poterlo descrivere. È un oceano, un pianeta a sé
stante, un cosmo vario e ricchissimo. È solo per semplificare e per pura
comodità che lo chiamiamo Africa. A parte la sua denominazione geografica, in
realtà l’Africa non esiste.”
Ryszard Kapuscinski
Gazzetta del Popolo, 10 maggio 1936.
Ufficiali! Sottufficiali! Gregari di tutte le Forze Armate dello
Stato, in Africa e in Italia! Camicie nere della rivoluzione!
Italiani e italiane in patria e nel mondo! Ascoltate!
Con le decisioni che fra pochi istanti conoscerete e che furono
acclamate dal Gran Consiglio del fascismo, un grande evento si compie: viene
suggellato il destino dell’Etiopia, oggi, 9 maggio, quattordicesimo anno dell’era
fascista.
Tutti i nodi furono tagliati dalla nostra spada lucente e la
vittoria africana resta nella Storia della patria, integra e pura, come i
legionari caduti e superstiti la sognavano e la volevano. L’Italia ha
finalmente il suo Impero. Impero fascista, perché porta i segni indistruttibili
della volontà e della potenza del Littorio romano, perché questa è la meta
verso la quale durante quattordici anni furono sollecitate le energie
prorompenti e disciplinate delle giovani, gagliarde generazioni italiane.
Impero di pace, perché l’Italia vuole la pace per sé e per tutti e si decide
alla guerra soltanto quando vi è forzata da imperiose, incoercibili necessità
di vita. Impero di civiltà e di umanità per tutte le popolazioni dell’Etiopia.
Questo è nella tradizione di Roma, che, dopo aver vinto,
associava i popoli al suo destino.
Ecco la legge, o italiani, che chiude un periodo della nostra
Storia e ne apre un altro come un immenso varco aperto su tutte le possibilità
del futuro:
l. - I territori e le genti che appartenevano all’Impero di
Etiopia sono posti sotto la sovranità piena e intera del Regno d’Italia.
2. - Il titolo di imperatore d’Etiopia viene assunto per sé e
per i suoi successori dal re d’Italia.
Ufficiali! Sottufficiali! Gregari di tutte le forze Armate dello
Stato, in Africa e in Italia! Camicie nere! Italiani e italiane!
Il popolo italiano ha creato col suo sangue l’Impero. Lo
feconderà col suo lavoro e lo difenderà contro chiunque con le sue armi.
In questa certezza suprema, levate in alto, o legionari, le
insegne, il ferro e i cuori, a salutare, dopo quindici secoli, la riapparizione
dell’Impero sui colli fatali di Roma.
Ne sarete voi degni?
Questo grido è come un giuramento sacro, che vi impegna dinanzi
a Dio e dinanzi agli uomini, per la vita e per la morte! Camicie nere! Legionari!
Baronessa Karen Christence Blixen-Finecke [1885 – 1962]
“La vera bellezza dei sogni è la loro atmosfera
di libertà infinita: non la libertà del dittatore che vuole imporre la sua volontà nel mondo, ma la libertà dell’artista privo di volontà, libero dal volere. Il piacere del vero
sognatore non dipende dalla sostanza del sogno ma da questo: tutto quello che
accade nel sogno non accade solo senza il suo intervento ma fuori del suo
controllo.”
Karen Blixen, La mia Africa
La
più massiccia ordinazione viene dall’Etiopia:
30 milioni di dollari in armi, chiesti dal governo militare di Addis Abeba agli
Stati Uniti, per fronteggiare la guerriglia secessionista in Eritrea che, a sua
volta, ricorre, prevalentemente, ad armi di fabbricazione sovietica, fornitele
da Algeria, Siria, Iraq e, forse, anche Libia.
Questo
non è, tuttavia, che l’ultimo episodio della corsa agli armamenti nell’Africa Sub-Sahariana.
Se si calcola che, nel ventennio 1950-1970, la vendita di armi al Terzo Mondo
aumenta del 9% l’anno, vale a dire oltre il doppio del tasso medio di sviluppo
economico di quei Paesi, passando da 210 milioni a un miliardo e mezzo di
dollari, l’Africa non teneva certo il primo posto tra gli acquirenti mondiali. Nessun
Paese del Continente Nero, a esempio, possedeva missili e una marina. A eccezione
della marina sudafricana di Pretoria, erano, per lo più, flotte di
guardiacoste. Eppure, dal 1965 al 1969, l’importazione di armi a Sud del Sahara
è di cinque volte e mezzo quella registrata nel quadriennio 1950-1954.
Molti
fattori spiegano questo fenomeno.
Nei
primi quindici anni della indipendenza della maggior parte dei Paesi africani,
il Continente, che ha conosciuto il maggior numero di colpi di Stato e di rovesciamenti
militari,
è stato lacerato da una continua serie di conflitti di carattere tribale, frontaliero
o rivoluzionario. A questo si aggiunga, anche per quei Paesi che non sono stati
travagliati da guerre, il desiderio di costituire un proprio esercito, una
volta partiti i colonizzatori di un tempo, per questioni sia di prestigio sia
di sicurezza. Ed è nella logica delle cose che, giunti al potere, gli eserciti
tendano, in genere, a rafforzarsi, anche sproporzionatamente, alle esigenze del
Paese pur di mantenersi in sella. Così, a esempio, è stato calcolato che, nel
1972-1973, – secondo i dati forniti dall’International
Institute for Strategic Studies di Londra – i bilanci della Difesa dei nove
Paesi militarmente più potenti a Sud del Sahara – Etiopia, Ghana, Nigeria,
Rhodesia, Somalia, Sudafrica, Tanzania, Uganda e Zaire – abbiano totalizzato un
miliardo e 234 milioni di dollari.
Vi
sono, poi, i bilanci della Difesa e gli acquisti bellici dei Paesi minori – lo Zambia acquista dall’Italia
25 elicotteri di sostegno al combattimento Agusta-Bell
AB-205 e, nel 1974, il piccolo Ruanda, sempre dall’Italia, 3 aerei biposto da
addestramento Aermacchi AM-3C –. Il
tutto per una cifra rimasta sconosciuta, ma che non poté essere che colossale
di fronte agli altri impellenti bisogni del Continente Nero, sempre in preda
alla carestia e alla fame.
Molti
i mercanti di cannoni che si alternano in Africa.
Primi
tra tutti i due Supergrandi.
Gli
Stati Uniti, a esempio, accordano importanti aiuti militari allo Zaire e all’Etiopia,
dove, nonostante la deposizione del loro grande alleato, l’imperatore Hailé
Selassié, nel settembre del 1974, conservano una gigantesca base di
comunicazioni.
Gli
sforzi dell’Unione Sovietica si concentrano, invece, in Guinea, Mali,
Mauritania, Nigeria e Somalia.
E,
infine, le ex-potenze coloniali che mantengono accordi militari con gli
ex-governati.
La
Gran Bretagna, che assiste il Kenia e l’Isola di Mauritius, oltre a disporre
della base navale di Simon’s Town,
in Sudafrica, vende, nel 1974, armi per circa un miliardo e mezzo di
dollari, di cui una buona fetta, per ammissione delle stesse autorità inglesi, va
all’Africa.
I
Paesi africani erano allettati, soprattutto, dal carro armato anfibio inglese Scorpion, leggero e manovrabile, molto
adatto per contrastare i movimenti di guerriglia.
Più
importanti le realizzazioni francesi, nel 1974: 3 miliardi di dollari in armi
vendute a 80 Paesi, alcuni dei quali africani. La produzione francese venduta
in Africa varia dai prestigiosi aerei da caccia Mirage Dassault – che interessano l’Egitto, dopo essere stati
acquistati dalla Libia – ai pugnali-scimitarra usati dalla guardia del corpo
del presidente tunisino Habib Bourghiba.
Nel
commercio di armi con l’Africa, l’Italia
– che, nel 1974, esporta materiale bellico in tutto il mondo per 240 milioni
di dollari – regge, dignitosamente, il confronto. I migliori clienti sono il
Sudafrica e lo Zambia, ma non mancano altri acquirenti.
“L’Italia
ha fatto cose sbagliate e terribili in Somalia, ma fa profondamente parte della
nostra cultura, della nostra vita, della nostra psicologia. Dobbiamo continuare
quel legame perché certo l’Italia potrà fare molto per la Somalia. A esempio,
quando si parlerà di ricostruzione, aiutandoci a risecolarizzare la scuola.
Chi, come i somali, ha perso la fede in se stesso deve sapersi perdonare. E
perdonare gli altri, restaurando il dialogo.”
All’inizio
del gennaio del 1975, la magistratura torinese scopre un importante traffico di
armi – si parla di 950 miliardi di lire – con il Ghana.
“Lotta Continua, 10 gennaio 1975 Un imponente traffico d’armi
per 1.000 miliardi, giri di assegni da 300 milioni, un vertice fascista tenuto
a Lione alla fine di dicembre con la partecipazione di almeno sei
rappresentanti del golpismo italiano. Sono questi i risultati più importanti
delle indagini condotte [per quanto ancora] dal giudice Violante di Torino.”
Nei
primi di marzo, è la volta della magistratura genovese che interrompe, praticamente,
le esportazioni verso lo Zaire, sospettando che molte casse di armi non prendano
la via della Repubblica africana, bensì quella delle organizzazioni fasciste
internazionali, specializzate in attentati.
A
questo già rigoglioso traffico, bisogna aggiungere – anche se l’entità delle
consegne è ignota – le forniture cinesi.
La
Tanzania – e, in particolare Zanzibar, l’isola federata alla Tanzania – e il
Congo-Brazzaville sono vere e proprie basi di Pechino per lo smistamento a
tutti i movimenti di guerriglia africani di materiale bellico cinese. Un’altra
via seguita dalla Cina per far giungere i suoi “prodotti” ai “ribelli” è
costituita dai Paesi arabi, soprattutto l’Algeria, dove pressoché tutte le
centrali di guerriglia africane sono rappresentate diplomaticamente.
Accanto
a questi fornitori tradizionali dei Paesi africani, altri ne sorgono.
È
noto, a esempio, che l’intervento turco a Cipro, nel luglio del 1974, trova l’esercito
greco assolutamente impreparato, perché buona parte del suo arsenale di
fabbricazione americana era stato distribuito alle forze armate di alcuni Paesi
arabi e africani.
Questa
politica suicida – tanto più che la crisi di Cipro era stata innescata proprio
dai colonnelli, allora al potere, ad Atene – era stata varata dall’ex-ministro e
numero due della giunta, il generale Stylianos Pattakos, per fare uscire la
Grecia dall’isolamento diplomatico, in cui si trovava all’indomani del Golpe
del 21 aprile 1967, avvicinandola al Terzo Mondo.
Prima
dell’affermarsi sulla scena politica internazionale di quella potenza che viene
chiamata petrodollaro e, soprattutto, prima dell’ascesa al potere in Libia del
colonnello Mu’ammar Gheddafi, nel settembre del 1969, Israele aveva numerosi
accordi di assistenza militare in Africa. I Paesi maggiormente interessati
erano: Etiopia, Tanzania e Uganda. Il presidente ugandese, il sanguinario generale
Idi Amin Dada [http://www.repubblica.it/2003/h/sezioni/esteri/amin/amin/amin.html],
aveva seguito corsi di paracadutismo in Israele, proprio come il suo omologo
dello Zaire, generale Joseph-Désiré Mobutu. Israele, inoltre, aveva,
notevolmente, aiutato con armi, e sembra anche con istruttori, le tribù
nilotiche della Tanzania, vale a dire del Sudan Meridionale, che, per dieci
anni, avevano combattuto contro il governo centrale di Kartum, prima di
giungere a un accordo di riconciliazione nazionale, nel febbraio del 1972. Era
questo, secondo il governo israeliano, un metodo per creare una diversione
nello schieramento arabo. È da notare che nelle fila degli insorti si trovavano
anche alcuni mercenari bianchi, veterani di tutti i campi di battaglia
africani, come “il colonnello” Rolf Steiner. Catturato dai regolari, processato
per “delitti contro l’Africa” e condannato a 15 anni di galera, Steiner fu,
infine, amnistiato per ragioni umanitarie.
Rolf
Steiner
L’influenza,
anche militare, di Israele in Africa è cessata con la Guerra del Kippur [6-25
ottobre 1973],
quando sotto la pressione araba, molti Paesi del Continente Nero ruppero i
rapporti diplomatici con Gerusalemme. Ma anche prima si erano verificati alcuni
clamorosi voltafaccia.
Ammaliato
dalle offerte finanziarie libiche, il generale Idi Amin Dada – giunto al potere,
a Kampala, nel gennaio del 1971 – aveva rispedito in patria gli istruttori
israeliani e il loro armamentario e si era, decisamente, rivolto a Gheddafi,
nel settembre del 1972, quando scoppiata, nell’Uganda Meridionale, una
sollevazione armata da parte delle forze di opposizione, guidate da Milton
Obote e supportate dalla Tanzania contro il governo, la Libia aveva risposto
con un ponte aereo in supporto del presidente ugandese. Intercettati nel cielo
sudanese e costretti ad atterrare a Kartum – a quel tempo i rapporti tra Libia
e Sudan erano tesissimi –, i 5 aerei si rivelarono carichi di materiale bellico
e di soldati libici. In queste circostanze, Gheddafi emerse come un alleato
politico e militare affidabile per tutti quei regimi che si fossero dimostrati
amici. Al contempo fu, subito, chiaro che qualsiasi governo avesse deciso di
mettersi sulla sua strada avrebbe dovuto affrontare un pericoloso oppositore.
Il
conflitto in Uganda costò alla Libia 400 caduti.
L’appoggio
di Gheddafi al regime di Amin Dada avrebbe rappresentato, negli anni a venire,
una pietra miliare della politica africana del colonnello fino al rovesciamento
dello stesso regime, nell’aprile del 1979. Nel corso di quegli anni, la Libia
offrì, ripetutamente, armi, aerei e aiuti economici al regime ugandese, per
riaffermare la propria forza politica e militare nella regione. La guardia del
corpo di Amin era composta, esclusivamente, da beduini di Gheddafi e le ultime
grandi manovre dell’esercito ugandese si svolsero in funzione di una eventuale
riconquista del Golan siriano occupato da Israele.
0ltre
che per le potenze grandi o piccole, l’Africa era terreno di pascolo, quanto a
forniture belliche, per un’altra pletora di trafficanti, i cui nomi tornavano
all’orecchio dell’opinione pubblica internazionale non appena scoppiava un
conflitto in una qualsiasi parte del mondo.
Pressoché
in tutte le capitali africane erano di casa, anche, i rappresentanti delle
inglesi Cogswell & Harrison, dell’Omnipol cecoslovacca, della Merex tedesca-occidentale, della
canadese Levy Industries, nonché della belga Sidem International.
Per
comprendere, tuttavia, l’importantissimo ruolo di questi mercanti di cannoni in
terra d’Africa, bisogna riandare alla storia di almeno tre conflitti che hanno
interessato il continente: quello del Congo, quello del Biafra, la provincia
secessionista della Federazione nigeriana e la guerra, tuttora non sopita, nello
Yemen, la vasta regione meridionale della Penisola Arabica che, pur non facendo
geograficamente parte dell’Africa, ne condiziona la sicurezza, controllando l’accesso
a Sud del Mar Rosso.
La
tragedia congolese esplode, nell’estate del 1960, quando il Belgio concede, con
estrema riluttanza, l’indipendenza a questa sua gigantesca colonia. Scoppiano
le prime violenze: la gendarmeria africana insorge, i bianchi fuggono dal Paese
o si rifugiano nella provincia meridionale del Katanga. Qui, con l’appoggio dei
regimi bianco-razzisti dell’Africa Australe, la vera padrona del Congo
coloniale, la potente Union Minière è
ben decisa a opporsi all’africanizzazione per meglio sfruttare le ingenti
risorse minerarie. L’Union Minière trova,
così, un uomo, Moise Ciombé, disposto a dare una etichetta di “africanità” al
golpe e, soprattutto, sborsa sull’unghia 52 milioni di dollari. Serviranno per
reclutare mercenari, circa 600, per trasformare gli stabilimenti in fabbriche
di munizioni e, soprattutto, per acquistare armi in ogni parte del mondo.
Sul
Katanga piove un vero e proprio arsenale. Dapprima, si tratta di materiale
raccogliticcio, anche se importante: mitragliatori Uzi di fabbricazione israeliana; pezzi separati di una dozzina di
caccia-bombardieri Fouga Magister, di
Dornier, di vecchi P51 della Seconda Guerra Mondiale,
gentilmente ceduti dal governo di Pretoria. Anche 12 aerei Harvard, con
razzi francesi, giungono nel Katanga smontati in casse, su convogli battenti la
bandiera della Croce Rossa Internazionale.
Scoppia
la guerra e i “berretti azzurri” dell’ONU
cercano di riconquistare la provincia secessionista.
Ciombé
sceglie bene i suoi uomini per l’acquisto di meteriale bellico:
-
Hubert Fauntleroy Julian, forse, il
più noto, nero delle Antille, sedicente colonnello della Royal Air Force britannica, celebre in Inghilterra per avere
sfidato in duello aereo il maresciallo tedesco Hermann Goering. Julian riceve
un assegno per molti milioni di dollari e carta bianca. Viaggia negli Stati
Uniti, in Svizzera, in Svezia e casse e casse e casse di “materiale agricolo” o
di “porcellane” giungono a Elisabethville, la capitale del Katanga, via Angola
o Mozambico. Julian, che verrà, brevemente, arrestato dalle forze dell’ONU, nell’aprile del 1962, intasca
sempre una percentuale del 15% sugli affari trattati;
-
Alois Vogt, ufficialmente fabbricante
di cassette per la posta a Vaduz, in Liechtenstein. All’esercito portoghese,
Vogt cede un carico di 40mila fucili inglesi Lee Enfield N.1 MarkIII veterani dell’India, al prezzo di 2
sterline e 5 scellini al pezzo. Saranno, poi, rivenduti in Katanga a 60
sterline l’uno. Vogt, tuttavia, è imparziale: così le truppe regolari congolesi
ricevono 1.200 lanciafiamme sotto l’etichetta di “irroratori agricoli”;
-
Samuel Cummings,
che tratta in Mauser tedeschi
residuati della Seconda Guerra Mondiale, in Mannlicher-Carcano
italiani, in Tokarev e Mosin-Nagant sovietici, acquistati dagli
israeliani che, a loro volta, li avevano strappati agli egiziani nella Campagna
del Sinai del 1956; in Springfield e in carabine M1, provenienti dai depositi americani
della Seconda Guerra Mondiale.
-
Ted Holden, che, nel gennaio del
1963, acquista da Cummings il 55% della Cogswell
& Harrison. Specialista nell’esportazione di materiale bellico di Oltrecortina,
si assicura ottimi contratti con il Katanga.
Ma tutto questo arsenale non
riesce a proteggere Ciombé e l’Union
Minière.
Infine, le truppe dell’ONU
entrano a Elisabethville.
Ma
l’avventura congolese non termina tanto presto.
È
finita una battaglia, non la guerra!
Nel
Nord e nell’Est del Paese insorgono i Simba, la tribù dei “leoni”, contro il
potere centrale.
Ed
entrano in scena l’Unione Sovietica e la Cina, desiderose di espandere la loro
influenza in Africa.
Per
le forniture sovietiche e cinesi – le prime passano dal Sudan, le seconde dalla
Tanzania –, i Simba pagheranno oltre 2 milioni di dollari in lingotti d’oro,
prelevati nelle miniere di Moto e trasportati a spalle fino a Giuba, nel Sudan
Meridionale. Ma la situazione precipita e il Congo sprofonda nel caos.
È
a questo punto che Ciombé viene richiamato in patria dal suo esilio madrileno.
Il
primo atto di Ciombé è utilizzare i suoi enormi capitali depositati all’estero,
per raccogliere mercenari e per ricostituire un esercito.
Nel
1964, avvengono due fatti significativi.
A
Genova, due doganieri si insospettiscono della pesantezza di certe casse di un
mercantile olandese, che dovrebbero contenere mandorle. Le fanno aprire e ne
esce un piccolo arsenale di mortai e mitragliatrici. La magistratura italiana
non riesce a risalire allo spedizioniere; ma, nei circoli internazionali dei
trafficanti di armi, si fa il nome di Cummings.
In
ottobre, invece, a Beirut, si scopre che, su un mercantile bulgaro di passaggio,
le casse, descritte come contenenti macchine da cucire per i palestinesi
rifugiati nel Sudan, rigurgitano, invece, di mitragliatrici sovietiche,
destinate ai Simba.
La
potenza militare degli “uomini leone” è tale che, in novembre, il Belgio decide
di inviare in Congo i suoi paracadutisti, per liberare alcune centinaia di
bianchi che i Simba tengono in ostaggio.
Belgi,
mercenari di Ciombé ed esercito nazionale congolese si muovono alla riconquista
delle regioni settentrionali e orientali.
A
poco a poco, Unione Sovietica e Cina cessano i rifornimenti ai ribelli, giacché
i Simba non hanno più oro per i pagamenti e, spesso, durante la ritirata, le
armi comuniste finiscono in mano ai governativi o alle polizie degli Stati
confinanti.
La
sconfitta dei Simba sarà definitiva, nel 1966, ma le armi lasciate sul terreno
o nascoste nella giungla, permetteranno agli ultimi mercenari bianchi di
rivoltarsi contro il generale Mobutu, divenuto, nell’estate del 1967,
presidente della Repubblica.
La
tragedia del Congo si trascinava, ancora, grazie ai mercenari bianchi, quando
una nuova guerra civile scoppiava in Africa.
Nel
giugno del 1967, infatti, il generale Odumegwu Ojukwu proclamava l’indipendenza
del Biafra, la regione orientale della federazione nigeriana abitata prevalentemente
dalla popolazione Igbo.
La
guerra contro i regolari del presidente della Repubblica, generale Yakubu
Cowon, durerà fino al gennaio del 1970 e farà 2 milioni di morti.
In
realtà, prevedendo la secessione, Ojukwu stava armando il primo nucleo del suo
esercito – 25mila uomini – fino dal 1966. Si calcola che, in quel solo anno,
gli Igbo spesero oltre un miliardo di sterline in materiale bellico.
Il
primo carico – 3.600 tra Manchester
inglesi e Thompson americani – non
giunse a destinazione per un contrattempo, ma in seguito, quando Ojukwu si
costituì una vera e propria aviazione – 16 aerei acquistati di seconda mano
dalle linee nazionali di bandiera francese, spagnola e portoghese –, il traffico
assunse proporzioni colossali.
La
via era pressoché la stessa: Lisbona, poi, Sao Tomé, la piccola isola
portoghese nel Golfo di Guinea e, infine, il Biafra. Sovente gli aerei
portavano le insegne della Croce Rossa
Internazionale o dell’Ordine di Malta
per sfuggire alla caccia nigeriana. Ojukwu, d’altra parte, aveva formato
anche una minuscola aviazione da guerra, comprendente 2 bombardieri americani B-26, acquistati, clandestinamente,
prima della secessione e un certo numero di elicotteri francesi acquistati
sotto il naso delle autorità federali, facendoli passare per apparecchi
civili.
E mentre la guerra procedeva, la corsa agli armamenti da parte del
Biafra divenne spasmodica. Per bloccare gli acquisti di Ojukwu, il governo centrale di Lagos decise di
cambiare la moneta, rendendo, così, inutilizzabili i depositi nelle banche del
Biafra.
Gli
Igbo furono costretti, pertanto, ad acquistare a qualsiasi prezzo.
Il
costo di un fucile poteva raddoppiare in meno di sei mesi e, una volta, per 3
motovedette inglesi, che erano state rivendute per 10mila sterline l’una, Ojukwu
dovette sborsare 435mila sterline.
Si
calcola che, in poco meno di 15 giorni, il Biafra abbia speso in armi sulle
piazze di Bruxelles e di Francoforte 6 milioni e 800mila dollari.
Non
tutti questi soldi sono andati in materiale bellico.
Vi
erano, anche, i mercenari.
Il
primo nucleo – 81 uomini – erano tutti francesi, veterani della Legione
Straniera e dei campi di battaglia dell’Indocina e dell’Algeria.
Poi,
ne arrivarono di tutte le nazionalità.
Non
mancò, naturalmente, all’appello Steiner, anche lui un ex-legionario, che fu
posto alla testa della Quarta Divisione
Commandos, anche se, poi, cadde in disgrazia e fu deportato in manette dal
Biafra.
Durante
tutto il conflitto, il ruolo della Francia fu determinante. Il generale Charles
de Gaulle aveva, subito, afferrato l’importanza del Biafra, ricco di risorse
minerarie, soprattutto di petrolio. Si trattava, inoltre, di estendere l’influenza
di Parigi in una regione africana fino allora considerata di spettanza
inglese.
A
manovrare le fila di una imponente rete di aiuti militari e logistici è
Jacques Foccart, segretario generale dell’Eliseo agli affari africani e malgasci
– funzione che manterrà fino al 1974 e, in teoria, poco più che onorifica –. Non
solo la Francia chiuse, spesso, entrambi gli occhi sul traffico di armi verso il
Biafra; ma, in un certo periodo, lo incoraggiò apertamente.
Dagli
aeroporti di Libréville, nel Gabon, e di Abidjan, in Costa d’Avorio, partivano
aerei francesi per il Biafra, carichi di armi fabbricate in Francia.
Mentre
gli Stati Uniti, il Belgio, l’Italia, l’Olanda e, in un secondo tempo, anche la
Cecoslovacchia avevano decretato l’embargo sulle armi destinate alla Nigeria e
al Biafra – embargo che non impedì di scoprire, in Italia, un importante
traffico di materiale bellico destinato a quelle zone –, dalla parte dei
federali del generale Yakubu Dan-Yumma Gowon [https://www.vanguardngr.com/2017/12/regrets-head-state-gowon/]
si schierò, immediatamente, la Gran Bretagna, desiderosa di mantenere le proprie
posizioni di privilegio in Nigeria. Benché, ufficialmente, Londra dichiarasse
la propria neutralità nel conflitto, Lagos fu, abbondantemente, rifornita di
armi pesanti inglesi, soprattutto carri armati.
Un
altro importante approvvigionatore dei regolari fu l’Unione Sovietica che colse,
così, la palla al balzo per mettere piede in una parte del mondo che, fino ad allora,
le era stata preclusa.
In
Nigeria, arrivarono squadriglie di Mig
e di bombardieri Ilyushin ai comandi
di soldati egiziani, quegli stessi piloti che avevano dato così scarse prove
durante la guerra del giugno del 1967 contro Israele. Piloti egiziani su aerei
sovietici hanno combattuto, per molto tempo, anche lontano dal Golfo di Guinea,
nei cieli dello Yemen, una delle porte dell’Africa Orientale.
Il
golpe era stato, probabilmente, incoraggiato dal presidente egiziano Gamal
Abdel Nasser, nel tentativo di estendere la propria influenza all’imboccatura
meridionale del Mar Rosso e di contrastare le posizioni dell’Arabia Saudita,
conservatrice e feudale, tradizionale protettrice della Monarchia yemenita.
Subito, l’Egitto spedì nello Yemen uomini e armi. Al momento del ritiro del
corpo di spedizione egiziano, nell’estate del 1967, l’esercito occupante poteva
contare su circa 55mila uomini.
Le
armi erano, in larga parte, di fabbricazione sovietica; ma nel mercato
entrarono immediatamente anche Cina, Cecoslovacchia e Bulgaria.
Si
disse, allora, che i bulgari avessero consegnato ai repubblicani yemeniti anche
un lotto di bombe ideate dai tedeschi, durante la Seconda Guerra Mondiale, i
cui gas distruggevano il sistema nervoso. È certo, tuttavia, che i gas furono,
ampiamente, usati dall’aviazione egiziana.
Contro
i repubblicani di Saana, l’Arabia Saudita mobilitò, subito, a colpi di
centinaia di migliaia di dollari le tribù di confine rimaste fedeli al deposto imam.
Altri
finanziamenti per la causa realista vennero da ambienti petroliferi americani,
preoccupati dalle manovre nasseriane nei
pressi dei loro preziosi pozzi.
Si
dice, anche, che molto generosi per l’imam
si dimostrassero gli israeliti americani, che cercavano, in questo modo, di
insabbiare Nasser in una lunga guerra di usura, distogliendo l’attenzione dell’Egitto
dall’eterno avversario, Israele.
Questi
finanziamenti, come spesso accade, non servirono solo per l’acquisto di armi e
per ungere le ruote delle tribù yemenite, ma anche per arruolare mercenari
europei.
Agli
ordini di Bob Denard, un veterano del Katanga, si schierarono, in un certo
periodo, 500 “volontari” bianchi. Il loro ruolo fu determinante non solo per
riportare i realisti all’attacco – giunsero, perfino, ad assediare Saana, la
capitale avversaria –, ma anche per istruire e addestrare all’uso di armi
moderne i guerriglieri, fondando, così, quello che, poi, è divenuto l’attuale
esercito yemenita.
La
guerra terminò in pratica con l’accordo di Kartum, firmato da Gamal Abd
el-Nasser e da re Feisal d’Arabia Saudita, nell’agosto del 1967.
Spossato
dalla clamorosa sconfitta nel Sinai a opera di Israele, il rais egiziano richiamò in patria i suoi uomini.
Feisal,
in cambio, si assunse l’onere della ricostruzione economica e militare dell’Egitto.
Ma
era, veramente, tutto finito nelle sabbie dello Yemen?
Chacun de nous a un Ange Gardien sur Terre.
Cet Ange Gardien… parfois nous Le
connaissons à peine, mais Il, Il nous connaissent bien, Il nous observe et
veille sur nous de loin… parfois même nous ne Le remarquons même pas…
Car notre Ange peut être un simple voisin à
qui nous ne prêtons aucune attention, ou que nous nous contentons de saluer en
le croisant dans la cage d’escalier ou dans la rue.
Jamais un véritable Ange Gardien ne vous
dira qu’Il est un Ange Gardien, et encore moins votre Ange Gardien.
Si quelqu’un vous dit:
“Je suis ton Ange Gardien!”,
méfiez-vous.
Les Anges Gardiens sont humbles, et pour
rien au monde Ils ne voudront révéler leur véritable fonction.
Pour faire simple, comparons-les à des Agents
Secrets.
Par définition, un Agent Secret ne révèlera
à personne, même sous la torture, quel est son vrai métier.
La ressemblance s’arrête là.
Un Agent Secret a choisi son métier et il
est payé pour l’exercer.
Tandis qu’un Ange Gardien n’a pas choisi d’être
un Ange Gardien, c’est la Vie qui l’a décidé pour Lui.
Et Il ne reçoit aucune rémunération en
échange de ses services.
Sa seule récompense est le plaisir de voir
quelqu’un heureux grâce à Lui.
Ne décevez pas votre Ange Gardien.
Et surtout ne Lui faites pas de mal.
Vous pourriez Le perdre.
Les Anges Gardiens pleurent comme tous les Etres
Humains.
Ne faites pas pleurer Le Vôtre!
Je peux vous assurer que je parle à mon Ange
Gardien comme je parle à mes amis.
Un jour où j’étais un peu triste, j’ai fait une
méditation en demandant un soutien à mon Ange Gardien et dans ma méditation, je
L’ai vu en face de moi et Il m’a prise dans ses bras. C’était tellement
réconfortant et apaisant que mon cœur s’est ouvert en grand et je L’ai remercié
infiniment.
Je Lui dis souvent à quel point je L’aime.
Merci Mon Ange Gardien!
Daniela Zini
Copyright © 7 febbraio 2018 ADZ
Intorno alla metà degli Anni Novanta,
sull’onda di una serie di casi eclatanti, i governi del cosiddetto mondo libero prendono coscienza e ammettono,
ufficialmente, che un nuovo temibile soggetto si è affacciato sulla scena
internazionale del post-Guerra Fredda: la Mafia russa, o meglio i sistemi
criminali organizzati facenti capo alle ex-Repubbliche Sovietiche, giacché non
si tratta di un’unica organizzazione rigidamente centralizzata, ma di una vera
e propria piovra multietnica. L’emergenza è percepita nello specifico del
traffico di armamenti non convenzionali e prevalentemente legati alla
produzione di bombe atomiche.
Sullo
sfondo si staglia la crisi/decomposizione del mastodontico, ma arrugginito,
apparato militare-industriale dell’URSS. A quel tempo, dei 176 colossi del
settore, 10 sono completamente fermi, 123 lavorano solo poche ore a settimana,
43 continuano a operare più o meno a tempo pieno, mentre i circa 15 milioni di
addetti rimangono senza stipendio per mesi. Di qui, il saccheggio dei
laboratori e delle officine e la marea montante del contrabbando, per tirare
avanti. Basti pensare che, nel 1993, i furti di uranio scoperti dalla polizia
nell’ex-URSS sono 11 e oltre 700 i tentativi falliti.
Quanti
saranno stati, invece, quelli conclusi con successo?
Le
vie del contrabbando passano, in genere, attraverso i Paesi baltici,
percorrendo la Polonia e finendo in Germania, centro principale di smistamento
in Occidente.
Non
vengono trascurate neppure le frontiere meridionali dell’ex-impero, mal
sorvegliate. I varchi sono aperti soprattutto in Moldavia e Ucraina. Nel porto
di Odessa vengono confiscate 60 ampolle con 300 grammi di sostanze radioattive.
Per
fronteggiare la minaccia, FBI e DEA, le due principali agenzie federali
americane anticrimine, offrono il loro aiuto al governo russo nella lotta
contro il drago mafioso, mettendo a disposizione uomini, strumenti e
banche-dati informatizzate.
Si
inizia a vedere nell’Italia il crocevia ideale delle alleanze possibili tra
vecchio e nuovo crimine organizzato dell’Est e dell’Ovest, di cui si avrà più
tardi prova provata.
La
ragione di tale straordinaria mobilitazione è legata alla preoccupazione per la
proliferazione delle armi di distruzione di massa e per la moltiplicazione
delle rotte del narcotraffico, in fase di ritracciamento a seguito del declino
dei cartelli colombiani.
Intervistata,
nell’agosto del 1994, su queste problematiche, la giornalista americana Claire
Sterling, esperta di terrorismo, dichiara:
“La bomba nucleare non è ancora accessibile
sul mercato criminale internazionale. Però si è creata all’interno dei centri
russi di ricerca atomica una rete di società private di export-import che
nessuno sorveglia e che lavorano direttamente alle installazioni atomiche.
Se,
poi, si considera che 40mila imprese presenti dentro l’impero
ex-sovietico sono in mano alla criminalità mafiosa, così come 407 banche e 47
borse di materie prime e valuta, si avrà la reale dimensione del fenomeno e la
misura della probabilità che la malavita si appropri di materiali così delicati
e ad alto rischio. Tutto ciò sotto il comando di migliaia di gang, che
trafugano in media ogni mese ricchezze naturali e tecnologiche per un valore
pari a 2 miliardi di dollari.”
Ma
che profilo hanno questi bosses senza
scrupoli, venuti alla ribalta con il traffico di armi e di materiali
radioattivi?
In
realtà il mondo inizia ad accorgersi di loro quando sono già una potenza
affermata in patria ed emergente all’estero, in diversi teatri. A descriverli
nei loro aspetti estetico, di costume e sociologico, è il giornalista Enrico
Franceschini de la Repubblica, in un
servizio da Mosca:
“Riconoscerli è facile. A modo loro,
indossano sempre un’“uniforme”. Giacca a doppio petto, camicia col colletto
aperto, scarpe di cuoio italiane o inglesi, anche quando le strade sono coperte
di neve e fango; capelli a spazzola, collo taurino, muscoli da sollevamento
pesi; telefonino in mano, gippone Nissan Patrol o Grand Cherokee a due passi.
Li incontri a gruppi di quattro-cinque, il sabato pomeriggio a far la spesa al
Sadko Arkade, il più grande shopping-center di Mosca. Qualche volta si portano
dietro le donne, addobbate come Claudia Schiffer sulla passerella dell’alta
moda. E, a parte le donne, fanno paura solo a guardarli.”
Secondo
Trud, quotidiano dei sindacati,
nell’ex-Unione Sovietica vi erano 160 padrini,
5.700 cosche, circa 100mila affiliati, mentre l’80% delle aziende privatizzate
apparteneva alla piovra.
Viktor
Iljukhin, capo di una commissione di inchiesta parlamentare, intorno alla metà
degli Anni Novanta, dichiarava in proposito:
“La Russia di oggi è il più grande Stato
criminale di tutti i tempi.”
Di
rincalzo, il parere di una task force
di ricerca, nominata dall’allora presidente Boris Eltsin:
“Mentre in Europa e in America la Mafia
controlla determinate attività come prostituzione, droga e scommesse
clandestine, in Russia ha invaso tutti i settori dell’economia, fondendosi con
gli organi del potere esecutivo.”
“Non appagata dalla Grande Rivoluzione Criminale in patria, la piovra russa allunga i suoi
tentacoli in Sicilia, a Brooklyn, in Giappone, in accordo e qualche volta in
disaccordo con i gangsters italiani, americani o asiatici. Presto diventerà più
potente di Cosa Nostra e dei narcotrafficanti colombiani. Crollata l’URSS, la
Mafia ha fatto passi da gigante ed è diventata molto attiva in campo
internazionale, rubando spazio alle vecchie e consolidate Mafie occidentali.
Più giovane e aggressiva, meno burocratizzata, ha tutti i requisiti per
emergere come la forza dominante nel mondo del crimine del prossimo secolo.”
Lo
stesso Gurov riferisce, a questo proposito, di incontri che si sarebbero svolti
tra i bosses di una dozzina di
Nazioni, a Zurigo, nel 1989, e, successivamente, in Polonia, nel 1991, per
decidere un’azione comune a vasto raggio.
Si
consolidava, così, a metà degli Anni Novanta, l’egemonia di tre o quattro
grandi consorzi malavitosi che decidevano la strategia comune e le tattiche
seguite dalla galassia dei gruppi minori. Quanto alle attività illecite
gestite, il contrabbando di armi e di materie prime [metalli preziosi,
petrolio, legname, etc.] avrebbe costituito il core business della piovra, più sullo sfondo, invece, la droga.
Nel
1993, il giro di affari legato a questo settore si attesta intorno ai 200
miliardi di rubli.
Nel biennio 1992-1993, vi furono
39 sequestri di materiale e, nel solo 1993, furono identificati 545 sospetti,
il 53% dei quali erano tedeschi, mentre la parte restante era formata in
maggioranza da polacchi, cechi e russi. Questo commercio pur essendo alimentato,
principalmente, dai Paesi dell’Europa Orientale, era, tuttavia, internazionale.
Il 10 agosto 1994, la polizia tedesca sequestrò 363,4 grammi di plutonio di alta qualità e 201 grammi dì litio 6 [necessario alla realizzazione della bomba H] e arrestò un dentista colombiano e due spagnoli, che avevano effettuato il trasporto da Mosca a Monaco su un volo di linea della Lufthansa, anche se – a quanto riportato dai media – si sarebbe trattato di una transazione fasulla, messa in piedi ai servizi segreti tedeschi [https://archive.org/stream/lescienze-331/1996_331_djvu.txt].
Quello stesso mercoledì di
agosto, si trovava sul medesimo volo della Lufthansa,
il viceministro per l’ energia atomica russo, Viktor Sidorenko, [http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1994/08/14/il-mercato-radioattivo.html,
http://www1.adnkronos.com/Archivio/AdnAgenzia/1995/05/09/Esteri/NUCLEARE-STERN-SIDORENKO-COINVOLTO-NEL-TRAFFICO_135200.php],
che avrebbe dovuto avviare rapporti di collaborazione tra Russia e Germania nel
settore dell’energia nucleare civile. Venne fatto accomodare in una saletta
dell’aeroporto e sottoposto a interrogatorio per accertare eventuali
collegamenti tra la sua persona e il terzetto di personaggi, trovati in
possesso di plutonio 239, principale componente della bomba atomica.
Nelle cancellerie occidentali scese
il gelo.
Per la prima volta, si aveva la
prova tangibile della fondatezza della nuke connection, la rete di connessioni tra
avventurieri, Mafie dell’ex-URSS, servizi segreti più o meno deviati e terroristi,
nel traffico di materiali nucleari.
Altri sequestri di materiale radioattivo si verificarono a
Budapest e a Praga.
http://www.nuclearfiles.org/menu/key-issues/nuclear-weapons/issues/proliferation/chronology-fissile-material-theft.htm,
https://books.google.it/books?id=FROoqAp2QJsC&pg=PT141&lpg=PT141&dq=Adolf+Jaekle++brema&source=bl&ots=m_ob14lMoW&sig=7Hz3DWAe0L37cznEdS7K7QwJxws&hl=it&sa=X&ved=0ahUKEwiw1uWLmZTZAhWE_KQKHbC6DWcQ6AEIKDAA#v=onepage&q=Adolf%20Jaekle%20%20brema&f=false,
http://www.independent.co.uk/news/world/russias-nuclear-car-boot-sale-atomic-fingerprints-should-reveal-how-stolen-plutonium-ended-up-in-a-1384750.html],
in possesso di circa un milione di marchi. Nel suo alloggio, a Tengen Wiechs,
gli investigatori avevano rinvenuto, inoltre, diverse agende zeppe di appunti e
indirizzi di Paesi arabi e dell’Est europeo, ma il colpo di scena si era
verificato nel garage, dove era
emerso uno strano involucro: un contenitore di piombo alto 11 centimetri e
largo 7. All’interno, erano contenuti circa 65 grammi di polvere, con
un’elevata attività gamma. Secondo l’Istituto per gli Elementi Transuranici [ITU] di Karlsruhe, la miscela conteneva
almeno 6 grammi di plutonio 239, arricchito al 99,7%. Il resto, invece, era
costituito da “mercurio rosso”, una misteriosa sostanza prodotta sempre dai
laboratori ex-sovietici, le cui applicazioni spaziano dal potenziamento delle
prestazioni dei motori spaziali alla costruzione di ordigni nucleari.
L’approfondimento delle indagini aveva chiarito che il plutonio sequestrato
nelle due operazioni poteva provenire da uno dei seguenti tre impianti:
Celjabinsk-65 [Urali], Tomsk-7 [Siberia], Krasnojarsk-26.
All’origine di questo traffico,
comunque, vi era la catastrofica situazione dell’industria russa degli
armamenti nucleari, che, nel 1994, dava lavoro a circa 100mila persone, che
percepivano – se lo percepivano – un salario medio di 113 dollari al mese. I
lavoratori del settore ricorsero, più volte, allo sciopero per richiamare
l’attenzione dell’opinione pubblica sulle loro condizioni.
Nel 1996, Vladimir Nechai, 60
anni, insigne fisico nucleare, direttore del Centro Federale Studi Atomici sugli Urali, noto in era sovietica
come Celjabinsk-70, si suicidò per
disperazione con un colpo di rivoltella alla tempia. Prima di suicidarsi, scrisse
un biglietto di poche righe per spiegare il suo gesto disperato. Un collega riferì
il testo alla TASS:
“Non
ce la faccio più. Né io, né gli altri tremila scienziati, ricercatori, tecnici
di questo centro, riceviamo più lo stipendio dal maggio scorso. Nessuno dà
ascolto alle nostre proteste. Lo stress, il senso d’ impotenza, la rabbia, mi
stanno facendo impazzire. Non vedo altra soluzione che questa.”
In tali circostanze, la
tentazione è troppo grande perché qualcuno tra le decine di migliaia di addetti
non finisca per cedere, visto che, potenzialmente, il prezzo sul mercato nero
di una quantità di plutonio a misura di bomba è nell’ordine di centinaia di milioni
di dollari. Inoltre, le condizioni di sicurezza, in cui avvenne lo
smantellamento delle basi sovietiche fuori dai confini russi, furono assai
precarie.
Nel 1995, il governo
dell’Estonia ammise il furto di materiale radioattivo dalla base nucleare di
Padliski.
La Jugoslavia federale era
costituita da sei Repubbliche [Serbia, Croazia, Slovenia, Bosnia-Erzegovina,
Montenegro e Macedonia] e due Regioni Autonome unite alla Serbia [Kosovo e
Vojvodina].
Nel 1980, con la morte di Tito, scoppiano
le tensioni politiche che sono all’origine della guerra civile tra le varie
Repubbliche che componevano lo Stato Federale.
Nel periodo che va dal 1990 al
1999, con un precedente nel 1989, quando la Serbia si era opposta all’autonomia
del Kosovo, le parti in guerra utilizzano a più riprese la pulizia etnica per
prevalere.
La responsabilità primaria è da
attribuirsi ai serbi, che danno inizio al conflitto, preparato da lungo tempo;
ma responsabili sono, anche, i croati e i musulmani, che, a loro volta, hanno
praticato l’epurazione etnica nei confronti degli altri gruppi.
Dal 1990-1991, con la
dichiarazione di indipendenza delle Repubbliche di Slovenia e Croazia, si
spezza la fragile convivenza di popolazioni appartenenti a diversi ceppi etnici
[serbo, albanese, croato, ungherese e rom], con storie e religioni diverse
[cristiani cattolici e ortodossi, musulmani ed ebrei].
L’occasione storica è propizia
per la realizzazione della Grande Serbia.
Già, nel 1937, gli estremisti
nazionalisti serbi avevano preparato un programma genocidario per il Kosovo,
con l’obiettivo di ripulire la Serbia dagli elementi stranieri, deportando la
popolazione kosovara verso l’Albania e la Turchia.
Nel corso della Seconda Guerra
Mondiale, peraltro, gli Ustascia
[“insorti”, movimento fascista fondato, nel 1928, da Ante Pavelic, per
l’indipendenza della Croazia] usano in Croazia il metodo della pulizia etnica
nei confronti dei serbi, compiendo un vero e proprio massacro genocidario
[300mila vittime serbe].
Su queste vicende storiche si
costituisce la certezza serba di rappresentare il “bene”, mentre i croati
vengono giudicati “il popolo che ha il
genocidio nel sangue”.
Il movente principale va
ricercato nel nazionalismo esasperato, coltivato non solo dai serbi, ma da
tutte le parti in causa, che si configura qui come una contrapposizione di tipo
etnico-religioso. A questo va aggiunta una rivolta delle campagne contro le
città e dei sobborghi periferici contro il centro, secondo una ideologia che
vedeva le città come luoghi di perdizione e la campagna come autentica e
originaria fonte della Nazione.
La pulizia etnica, ovvero il
tentativo di rendere una data area etnicamente omogenea, usando la forza e
l’intimidazione per allontanare persone di un altro gruppo etnico o religioso,
caratterizza il decennio 1990-1999, nel corso del quale sia i serbi sia i
croati tentano di istituire territori etnicamente omogenei, attraverso una
guerra totale che coinvolge i civili, rinchiudendoli in lager, e che usa, oltre all’eliminazione fisica e all’espulsione
dei membri di altre etnie, anche lo stupro etnico.
L’episodio più noto è quello
del luglio del 1995, quando a Srebrenica, una città nell’Est della
Bosnia Erzegovina, i soldati serbo-bosniaci, guidati dal generale Ratko Mladic,
massacrarono circa 8mila uomini e ragazzi bosniaci musulmani. La città, che era stata dichiarata zona
di sicurezza delle Nazioni Unite, fu conquistata l’11 luglio, nonostante la
presenza di un contingente di caschi blu olandesi. Quello di Srebrenica è
il più grave massacro avvenuto, in Europa, dalla Seconda Guerra Mondiale.
Il governo di Jomo Kenyatta fu
caratterizzato da una gestione personalistica e familiaristica. Centro assoluto
del potere, il Signore della Morte – come i giornali inglesi definivano
Kenyatta – rimase in carica fino alla morte e distribuì gli incarichi di Stato,
esclusivamente, tra parenti e membri del suo clan. Utilizzò la corruzione come sistema di gestione degli affari
economici e statali. Quando giunse al potere, dopo avere sequestrato le enormi
proprietà terriere dei coloni, anziché ridistribuirle al popolo, ne tenne larga
parte per sé, divenendo il più grande latifondista del Kenya e uno dei maggiori
di tutta l’Africa. Il resto lo affidò ai membri del suo clan, ai contadini non rimasero che pochissimi campi e terreni.
Jaramogi Oginga Odinga, ex-vicepresidente
di Kenyatta, poi, passato all’opposizione, dichiarò, in una conferenza stampa
del 1966, come ci riferisce il noto giornalista polacco Ryszard Kapuscinski:
“È un nemico molto più spietato e inumano del
colonialismo che abbiamo combattuto.”
L’intervento dell’ONU, in Somalia, nei primi Anni Novanta, finalizzato al tentativo
di fronteggiare la grave situazione di quella regione del Corno d’Africa,
stremata da anni di guerra civile, di carestia e di pestilenze, fu disposto con
più risoluzioni del Consiglio di Sicurezza.
Gli interventi furono, all’inizio,
prevalentemente, di carattere umanitario, accompagnati dall’imposizione
dell’embargo alle forniture di armi e dall’invito a cessare le ostilità alle
parti coinvolte nel conflitto.
Il 3 gennaio 1992, l’inviato
speciale dell’ONU, James Jonah,
giunse a Bali Dogle, a 140 chilometri a Nord-Ovest da Mogadiscio, per
ricercare una mediazione tra le due fazioni in lotta.
Il 23 gennaio, il Consiglio di
Sicurezza delle Nazioni Unite, con la Risoluzione
n. 733, stabilì un completo
embargo su tutte le spedizioni di armi per la Somalia; autorizzò, altreasì, il
segretario generale Boutros Boutros-Ghali, a prendere contatto con tutte le
parti coinvolte nel conflitto per ottenere la cessazione delle ostilità e
consentire la distribuzione degli aiuti umanitari.
Il 14 febbraio, Ali Mahdi e
Aidid firmarono un impegno per la cessazione delle ostilità, anche se la tregua
fu formalizzata soltanto il 3 marzo. Il cessate il fuoco rese possibile la
distribuzione di aiuti urgenti alla popolazione, minacciata dalla carestia. Dal
novembre del 1991 al marzo del 1992, il conflitto aveva provocato la morte di 40mila
persone.
Il 17 marzo, con la Risoluzione n. 746, il Consiglio di Sicurezza, prendendo nota degli accordi
di cessate il fuoco, approvò l’invio di una équipe tecnica in Somalia.
Il
27 aprile, con la Risoluzione n. 751, l’ONU, per rendere stabile il cessate il fuoco
tra le fazioni, siglato nel marzo precedente, istituì una missione militare, UNOSOM, inviando, immediatamente,
un’unità di 50 osservatori, per
sovrintendere al rispetto del cessate il fuoco. Il gruppo di osservatori
militari, accettato da tutte le parti in causa, giunse in Somalia dal 5 al 23
luglio 1992, tra Mogadiscio e Berbera.
Con la Risoluzione n. 767
del 27 luglio, il Consiglio di Sicurezza, preoccupato dalla proliferazione di
bande armate e allarmato dal deterioramento della situazione umanitaria,
sollecitò il segretario generale di avvalersi
pienamente di tutti i mezzi e dispositivi disponibili. Il Consiglio
approvò, inoltre, la proposta del segretario generale che mirava a stabilire,
in Somalia, quattro zone di operazioni nel quadro UNOSOM.
Il 3 dicembre 1992, fu approvata
all’unanimità la Risoluzione n. 794, la quale istituiva una
coalizione di forze di peace-keeping,
sotto la guida degli Stati Uniti. La coalizione, che prese il nome di UNITAF, aveva il compito di assicurare
la distribuzione degli aiuti umanitari e ristabilire la pace in Somalia. Il
mandato prevedeva l’utilizzo di “tutti i
mezzi necessari”, per garantire la consegna degli aiuti umanitari, in linea
con quanto stabilito nel Capitolo VII della Carta delle Nazioni Unite,
compreso, dunque, il ricorso all’uso della forza.
Era la prima volta che l’ONU autorizzava l’utilizzo delle armi.
L’8 dicembre 1992, alle 22:40
ora italiana, iniziava la missione Restore Hope: i marines americani sbarcavano a Mogadiscio.
Nei giorni successivi partirono,
anche, i militari italiani, al comando del generale Bruno Loi: l’Italia mandò
uomini del San Marco, del Tuscania, del Col Moschin, della Folgore.
Lo stesso11 dicembre, partirono
dal porto di Brindisi l’incrociatore Vittorio
Veneto, la nave anfibia San Giorgio
e il rifornitore di squadra Vesuvio,
mentre il giorno successivo salparono, da Livorno, la fregata Grecale e la nave anfibia San Marco [XXIV gruppo navale].
Sempre l’11 dicembre, Aidid e
Ali Madhi giunsero a una tregua che prevedeva, tra l’altro, una cosiddetta linea
verde che divideva Mogadiscio in due aree di influenza.
L’8 gennaio 1993, le Nazioni
Unite promossero la conclusione di un accordo programmatico tra le varie
fazioni in lotta: punti qualificanti dell’intesa erano la convocazione di una
conferenza di riconciliazione nazionale e l’immediata cessazione delle
ostilità. La conferenza, convocata, il 15 marzo, a Addis Abbeba, fu presieduta
da Lansana Kouyaté, portavoce del segretario generale Boutros Boutros-Ghali, con
la mediazione del presidente etiope Meles Zenawi.
I lavori si conclusero, il 27
marzo, con gli Accordi di Addis Abeba, siglati da 15 esponenti delle diverse
fazioni in conflitto, compreso Aidid e il rappresentante di Ali Mahdi, Mohamed
Afrah Qanyare. Gli accordi disponevano un immediato cessate il fuoco, un
programma di ricostruzione e un nuovo sistema di governo. Dal punto di vista
istituzionale, fu previsto un Consiglio Nazionale di transizione,
formato da 3 rappresentanti per ciascuna delle 18 Regioni della Somalia, 5
seggi in rappresentanza di Mogadiscio e un membro per ogni fazione presente
alla conferenza. A tale Consiglio si sarebbero affiancati Dipartimenti Amministrativi Centrali,
Consigli Regionali e Consigli Distrettuali.
Nel contempo, l’ONU riorganizzò le regole di ingaggio
della missione attraverso il passaggio da UNITAF
a UNOSOM II.
Nei mesi successivi, tuttavia,
tornarono a verificarsi violenti scontri tra Aidid e Ali Mahdi.
Il 5 giugno 1993, nel corso
della cosiddetta Battaglia della Radio, 23 militari pakistani furono uccisi
dai miliziani di Aidid, in vicinanza della Manifattura Tabacchi di Mogadiscio. Solo
l’intervento dei militari italiani, inquadrati nei reparti del Col Moschin, riuscì a evitare una strage
di dimensioni catastrofiche, senza ulteriore spargimento di sangue.
Il 2 luglio, gli stessi Italiani
furono bersaglio dei guerriglieri di Aidid. Il comando italiano aveva
predisposto, in conformità alle regole stabilite dall’ONU, un rastrellamento nella zona di Haliwa [Operazione Canguro 11],
al fine di disarmare le varie fazioni in lotta. A operazione ultimata, i mezzi
italiani furono circondati. Occupate le vie di fuga attraverso la costruzione
di barricate, i miliziani iniziarono a sparare con RPG-2 dagli edifici circostanti. Al contempo, per evitare ogni
possibile reazione da parte italiana, gli uomini di Aidid costrinsero la
popolazione civile ad affluire nella zona degli scontri.
Fu questa la Battaglia del
Pastificio.
Nell’imboscata caddero 3
italiani e altri 20 rimasero feriti.
Il 12 luglio, nel tentativo di
catturare Aidid, le forze statunitensi sferrano un imponente attacco aereo,
bombardando, a Mogadiscio Sud, l’abitazione di Abdi Hassan Keybdid, ministro
dell’interno di Aidid, dove era in corso una riunione politica tra i vertici
dello SNA.
È una carneficina!
I Cobra americani uccidono più di 50 somali, quasi tutti civili.
La folla inferocita aggredisce i
giornalisti giunti sul posto e massacra 4 giornalisti stranieri.
Nei disordini rimase coinvolta,
anche, l’inviata italiana Ilaria Alpi, che riuscì a sfuggire per essere,
successivamente, recuperata da una pattuglia inviatale in soccorso dal generale
Bruno Loi.
Si giunse, poi, alla Battaglia
di Mogadiscio del 3-4 ottobre.
I reparti statunitensi, in
totale contrasto con gli altri Paesi partecipanti alla missione umanitaria,
imbastirono un’operazione su vasta scala, l’Operation
Gothic Serpent. La strategia americana si rivelò un fallimento, con
numerose perdite civili e l’abbattimento di due elicotteri Black Hawk statunitensi [conflitto che avrebbe ispirato il libro Black
Hawk Down, noto in Italia come Falco
nero, e il film Black Hawk Down].
Durante i negoziati, tenutisi
dal 1993 al 1995, i Signori della Guerra somali ottennero alcuni successi nella
riconciliazione e nella creazione di pubbliche autorità.
I soldati ONU si ritirarono, il 3 marzo 1995, senza che l’ordine in Somalia
fosse stato restaurato e dopo avere subito molte perdite.
Poco prima che il presidente
Mohammed Siad Barre fosse deposto, circa i due terzi del territorio erano stati
assegnati in concessione petrolifera a Conoco,
Amoco, Chevron e Phillips. Alcuni
giorni prima dell’arrivo dei marines,
la Conoco aveva, perfino, ceduto la propria
sede di Mogadiscio all’Ambasciata americana, che l’inviato speciale della prima
amministrazione Bush usava come proprio quartier generale.
Il 7 settembre 1962, moriva Karen
Blixen, nella sua casa di Rungstedlund, una tipica casa del ‘500. La sua tomba,
una lastra di pietra sotto un grande faggio, che porta inciso solo il suo nome,
è nel parco, che lei si battè per trasformare in riserva ornitologica. Oggi,
quel parco e quella casa, divenuta museo, sono meta di pellegrinaggi letterari.
Vi sono il grammofono che le regalò Denys Finch Hatton, l’uomo più importante
della sua vita; i dipinti a olio; l’orologio a pendolo andato e tornato dal
Kenya; la vecchia macchina da scrivere Corona; tende che spazzano il pavimento
e fiori ovunque.
Lei amava creare bellissimi bouquets di fiori!
Il genocidio del Ruanda fu uno dei più sanguinosi episodi della
storia dell’Africa del XX secolo. Secondo le stime di Human Rights Watch, dal 6 aprile alla metà di luglio del 1994, per
circa 100 giorni, vennero massacrate, sistematicamente, almeno 500mila persone.
Il numero delle vittime, tuttavia, salì fino a raggiungere una cifra pari a
circa 800mila o 1.000.000 di persone. Il genocidio viene considerato, ufficialmente,
concluso alla fine dell’Opération
Turquoise, voluta e intrapresa dai francesi, sotto l’egida dell’ONU.
Con queste parole, il 9 maggio 1936, alle ore 22:30, Benito Mussolini dal balcone di
Palazzo Venezia, a Roma, proclamava la sovranità italiana sull’Etiopia.
Pochi giorni prima, il 5 maggio,
aveva annunciato la vittoria nella Guerra di Etiopia, iniziata il 3 ottobre
1935, con l’entrata vittoriosa delle truppe guidate da Badoglio, a Addis Abeba.
Con il nuovo impero nasceva l’Africa
Orientale Italiana [A.O.I.],
comprendente i territori dell’Etiopia, dell’Eritrea e della Somalia, suddivisi
in 6 governi: Scioa, Galla e Sidamo, Harar, Eritrea, Somalia e Amara, ciascuno
con un governatore e indipendenti in termini amministrativi.
La posizione geografica di cui
gode l’Eritrea aveva conferito una grande importanza agli occhi di Washington
durante e dopo la Seconda Guerra Mondiale.
Negli
Anni Quaranta, gli Stati Uniti volevano indebolire i loro concorrenti europei e
iniziarono a interessarsi all’Africa, ma i francesi e i britannici possedevano,
già, svariate colonie in quel continente.
L’Etiopia,
al contrario, non era stata colonizzata.
Per
Washington, quella era, dunque, la porta dalla quale potevano introdursi in
Africa per installare la propria influenza e fare concorrenza alle potenze
coloniali. L’Etiopia feudale sarebbe, così, divenuta una marionetta degli Stati
Uniti, partecipando alle guerre in Congo e in Corea.
In
seguito, quando la maggior parte dei Paesi africani divennero indipendenti
negli Anni Cinquanta e Sessanta, Washington fece pressione affinché l’Organizzazione dell’Unità Africana [1963]
avesse la sua base in Etiopia. Ciò avrebbe permesso agli Stati Uniti di esercitare
il controllo su tutto il continente.
Come
l’Iran e Israele in Medio Oriente, l’Etiopia era, dunque, un backlog, un gendarme degli Stati Uniti in
Africa.
Dagli Anni Quaranta, il
Pentagono e le industrie di armamenti private svilupparono importanti progetti
nel Paese: assemblaggi di aerei, laboratori di riparazioni, una forza navale.
E, negli Anni Cinquanta, l’intelligence statunitense stabilì ad Asmara,
una delle basi di telecomunicazioni più importanti. All’epoca, non vi era la
vigilanza via satellite come oggi e i sistemi di ascolto coprivano un raggio
limitato. Dall’Eritrea si poteva controllare ciò che accadeva in Africa, in
Medio Oriente, nel Golfo e, perfino, in alcune parti dell’Unione Sovietica.
Questa la ragione per cui gli Stati Uniti volevano che l’Eritrea si unisse
all’Etiopia che era un alleato di Washington.
John Foster Dulles, eminente
figura della politica statunitense, in un dibattito del Consiglio di Sicurezza,
riconobbe:
“Dal
punto di vista della giustizia si deve tenere conto delle opinoni del popolo
eritreo, tuttavia, con tutti gli interessi strategici degli Stati Uniti nel
bacino del Mar Rosso e le considerazioni per la sicurezza e la pace nel mondo,
si rende necessario che questo Paese si unisca all’Etiopia nostra alleata.”
Si decise, così, la sorte
dell’Eritrea, con gravi conseguenze che avrebbero dato inizio alla più lunga
lotta per l’indipendenza in Africa.
L’Etiopia
era sostenuta dagli Stati Uniti e dall’Europa, ma anche da Israele che voleva allacciare
alleanze con i Paesi non arabi della regione. Durante il tentativo di colpo di
Stato, nel 1960, fu grazie a Israele che l’imperatore Hailé Selassié, in
viaggio in Brasile, poté stabilire rapidamente i contatti con un generale e far
fallire la ribellione. Specialisti israeliani della contro-rivoluzione
allenarono una forza d’élite etiope di circa mille uomini, noti con il nome di Brigate Fiamma.
Secondo uno studio dell’African Development Bank sono stati 200 i tentativi di colpo di Stato
[non solo militari] nel continente africano tra il 1960 e il 2012.
Di questi il 45% ha avuto successo. Lo studio rivela che nei tre periodi presi
in considerazione, 1960-69, 1970-89 e 1990-2012, la zona che riporta il dato
maggiore è l’Africa Occidentale, seguita da Africa Centrale e Orientale e,
ultima, Africa del Sud.
È interessante notare che,
mentre nel secondo periodo si sono registrati 99 tentati colpi di Stato, solo
67 sono avvenuti tra il 1990 e il 2010.
La cittadina deve il proprio nome a Simon van der
Stel, uno dei primi governatori della Colonia del Capo. Storicamente, Simon’s
Town è, sempre, stata una base navale. Durante l’occupazione britannica era
controllata dalla Royal Navy, oggi,
ospita la South African Navy.
L’importanza strategica del luogo è legata alla posizione stessa del Capo di
Buona Speranza, che si trova tra l’Oceano Atlantico e l’Oceano Indiano.
Le nostre forze armate si
dotano di armi e mezzi, spesso, a loro inservibili, essendo questa una delle
maggiori condizioni per le vendite all’estero. E, sempre, per incentivare le
esportazioni, facciamo da istruttori a cileni, iracheni, etiopici, somali,
turchi, venezuelani e così via.
Anna Lombardi, Gli uomini
hanno fallito. In Somalia la speranza è donna in “Il Venerdì di
Repubblica”, n.1039 15 Febbraio 2008, pag.135.
Idi Amin Dada Oumee è il prototipo del dittatore
africano: militare di basso rango, sanguinario, corrotto.
Amin fu presidente dell’Uganda dal 1971 al 1979.
In soli otto anni causò la morte di centinaia di
migliaia di persone.
Accusato
di cannibalismo e protezione dei terroristi palestinesi, portò uno dei Paesi
meno poveri dell’Africa Centro-Orientale, da pochi anni uscito dalla
colonizzazione inglese, a livelli di assoluta indigenza.
Entrato nell’esercito in giovane
età, si distinse nei King’s African
Rifles solo per lo zelo con il quale eseguiva gli ordini, ma dagli
ufficiali inglesi era considerato poco più di un buffone per la sua mole
gigantesca e i suoi modi goffi.
Da semplice sergente, dopo
l’indipendenza diviene maggiore.
La sua prima missione, nel 1966,
si risolve nel massacro
di centinaia di persone nella regione del Buganda, ma il presidente Milton Obote
lo promuove capo di stato maggiore.
Il 25 gennaio 1971, depone Obote e
si autonomina presidente, ordinando il massacro delle truppe lealiste e delle
etnie Langi e Acholi che sostenevano Obote.
Ha bisogno di aiuti militari; ma,
dopo avere costretto gli occidentali che vivevano in Uganda a inginocchiarsi di
fronte a lui e giurargli fedeltà e avere espulso 50mila indiani e pakistani che
controllavano il commercio, la Gran Bretagna glieli rifiuta, così come Israele,
uno dei suoi sostenitori. Cacciati dal Paese i consiglieri militari israeliani,
che Tel Aviv aveva in un primo tempo inviato, Amin si riavvicina all’islam,
dopo un incontro in Libia con il colonnello Gheddafi, e iniziano le persecuzioni contro le
popolazioni cristiane e i missionari in Uganda.
Amin, che
non nasconde la sua ammirazione per Adolf Hitler, protegge il terrorismo palestinese e, nel
giugno del 1976,
dà rifugio all’aeroporto di Entebbe ai palestinesi che avevano dirottato un aereo della El Al. Ma con un blitz
esemplare, il 4 luglio, gli ostaggi vengono liberati dalle teste di cuoio
israeliane.
Per nascondere il malcontento
dell’esercito nel Sud-Ovest dell’Uganda, fa invadere la vicina Tanzania e,
nell’ottobre 1978, riesce a occupare una striscia a Nord del fiume Kagera. Ma i
tanzaniani
rispondono e, in pochi mesi, sconfiggono le forze ugandesi e, l’11 aprile 1979,
conquistano la capitale Kampala. Amin è costretto alla fuga, con
le sue quattro mogli, prima, in Libia, poi, in Iraq, da Saddam Hussein, e,
infine, in Arabia Saudita, dove muore, il 16 agosto 2003.
Si stima che Amin sia stato
responsabile del massacro di circa 300mila persone.
Il 6 ottobre 1973 iniziò la
cosiddetta Guerra dello Yom Kippur, in cui furono coinvolti Siria, Egitto e
Israele. Quella dello Yom Kippur fu la più grande guerra combattuta in Medio Oriente
fino a quella del Golfo e portò a alla crisi petrolifera del 1973, un embargo
delle esportazioni di petrolio nei Paesi occidentali, che aggravò molto la
crisi economica che, in quegli anni, aveva cominciato a colpire Europa e Stati
Uniti. Alla base del conflitto vi fu uno dei problemi ancora attuali e
irrisolti nella questione israeliana, vale a dire i confini del 1967. Si tratta
di quei territori che Israele annetté in seguito alla Guerra dei Sei Giorni, un
attacco preventivo lanciato da Israele contro Egitto, Giordania e Siria, nel
1967.
In seguito a questa brevissima
guerra, Israele conquistò il Sinai, le alture del Golan a Nord e la Cisgiordania, ossia quella parte di
Giordania a Occidente del fiume Giordano e Gerusalemme Est.
Mu’ammar Gheddafi venne tenuto
all’oscuro da Egitto e Siria dei piani per la Guerra dello Yom Kippur, nonostante
la Libia fosse il primo fornitore di armi e petrolio dell’Egitto. Questo fu un
duro colpo al prestigio del leader
libico, che si era autoproclamato successore di Nasser e custode del
panarabismo.
La sconfitta dell’Egitto e della
Siria nello scontro con Israele e il successivo avvio del processo di pace tra Egitto
e Israele, culminato nel 1979, con la firma del trattato di pace, causarono non
solo la rottura del rapporto privilegiato tra Egitto e Libia e l’isolamento
dell’Egitto nel mondo arabo, ma anche la fine del sogno panarabo di
Gheddafi.
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