NUNC UT TUNC
“Probitas laudatur et
alget.”
Decimus Iunius Iuvenalis
“Un
Popolo che elegge corrotti, impostori, ladri e traditori, non è vittima. È
complice.”
George
Orwell
Al
mio segnale scatenate l’Inferno!
Rivoluzioni
sociali, rivoluzioni culturali, rivoluzioni tecnologiche e in mezzo immobile,
da millenni, l’Uomo come appetiti, come istinti, come ferrei rapporti
interpersonali.
Corrotto
e corruttibile dall’Età della Pietra a oggi!
Chi,
oggi, in Italia, non parla di corruzione, non è sfiorato o implicato dalla
corruzione, chi non crede di conoscerla come faccenda corrente?
Chi
abbia la capacità di guardarsi, per una volta, tranquillamente, allo specchio
comprenderà che il suo e il nostro rapporto con la corruzione è ambiguo, metà
di accettazione e metà di rimozione, metà di rifiuto formalistico e metà di
rassegnata o compiaciuta convivenza/connivenza.
Nei
millenni, la corruzione ha, sempre, avuto un posto a sé tra legge formale,
legge morale e opinione pubblica corrente. La legge formale ha potuto, spesso,
mandarla sul banco degli accusati; quella morale ne ha, spesso, fatto oggetto
dei suoi strali e delle sue invettive; ma per la opinione corrente, la
corruzione non è, mai, stata un vero reato, un vero peccato, non ha, mai, avuto
l’impatto duro del furto, non è, mai, stata un tabù, come i peccati sessuali,
è, sempre, stata qualcosa di congenito, di naturale.
Chi
non ha letto, in tutta la Letteratura romana imperiale, la nostalgia, il
rimpianto per la buona severa Repubblica dai costumi spartani, dal profondo
senso dello Stato?
Eppure
basta grattare un po’ nella Storia morale del ceto dirigente repubblicano, per
scoprire non solo casi incredibili di corruzione; ma la naturalezza, direi il
diritto alla corruzione diffusissimo nella aristocrazia senatoriale.
Nella
virtuosa Roma repubblicana, un senatore quale Verre, arrivato alla carica di
pretore, poteva estorcere danaro a tutti, perfino ai condannati a morte,
promettendo di esonerarli dalla tortura e di concedere loro sepoltura.
Corruttore onnivalente di fanciulle e di fanciulli, di vecchi e di giovani, di
barbari come di cittadini Romani.
Coperto,
difeso fino all’inverosimile dagli onorevoli Padri Coscritti!
Cicerone
poteva anche gridare nella sua accusa a Verre che lo Stato Romano era “un
escremento di Romolo”; ma era lo Stato che si affacciava all’Impero, che
avrebbe lasciato un segno imperituro di forza e di civiltà nel mondo.
No,
la corruzione non è di per sé decadenza dello Stato!
Augusto
e la sua corte rubavano sulla urbanizzazione tiberina; ma la potenza dello
Stato era al suo apogeo!
Io
credo che, dopo tanti predicatori e flagellatori, si sia tornati ai tempi
antichi in cui i detentori del potere ritenevano normale ricevere donazioni e
munera.
E,
tuttavia, il potere economico è così forte, così ricco che non sente bisogno
alcuno di donazioni da parte dei sudditi; è lui a corrompere i sudditi che
possono servirgli, lui a seppellire la critica giornalistica, la informazione
pericolosa sotto una pioggia di regali.
Case
di moda, agenzie di pubblicità, aziende, banche, assicurazioni praticano la
corruzione diffusa, coprendola con nomi professionali quali pubbliche
relazioni, sponsorizzazioni, marketing, interventi promozionali. Che, poi, un
intervento promozionale consista nel dire a un direttore di azienda:
“Lei
mi dia inserti pubblicitari per due miliardi che io, poi, in realtà, glieli
faccio pagare solo un miliardo e mezzo, così lei si tiene la differenza!”,
che
sia, in altri termini, corruzione pura e semplice non importa, tutti fingono di
credere che si tratti di “promozione”.
A
volte, l’Uomo onesto, il non corrotto viene colto dal dubbio che la sua
moralità sia una invenzione, una copertura di altro e meno nobile: la voglia di
stare fuori dal gioco defatigante della corruzione, di non avere a che fare con
ricattatori e venditori di fumo.
A
volte, l’Uomo onesto, che non ha, mai toccato danaro sporco, si interroga su
tutte le corruzioni intellettuali, culturali, cortigiane che ha praticato,
monetizzabili nel futuro prossimo e si ricorda delle parole evangeliche:
“Chi
di voi è senza peccato scagli la prima pietra.”
à Mes Quatre Fantômatiques
Gladiateurs des Temps Modernes
En fin de compte nous mourons tous, nous ne pouvons malheureusement pas choisir notre mort. Mais nous pouvons décider comment aller à sa
rencontre, afin que l’on se souvienne de nous comme des Hommes.
Je Vous souhaite d’aller très loin et de faire aboutir tous Vos projets!
D
“Rappelle-toi depuis combien de temps tu remets à
plus tard et combien de fois, ayant reçu des Dieux des occasions de t’acquitter,
tu ne les as pas mises à profit. Mais il faut enfin, dès maintenant, que tu
sentes de quel monde tu fais partie, et de quel être, régisseur du monde, tu es
une émanation, et qu’un temps limité te circonscrit. Si tu n’en profites pas,
pour accéder à la sérénité, ce moment passera; tu passeras aussi, et jamais
plus il ne reviendra.”
Marc Aurèle, Pensées pour moi-même
Qu’ils soient Algériens,
Iraniens, Egyptiens, Turcs, Nigérians, Chinois, de plus en plus nombreux sont
les écrivains confrontés au cruel dilemme que Tahar Djaout eut à peine le temps
d’exprimer quelques jours avant son assassinat en pleine rue:
“Si tu parles tu meurs. Si tu
te tais tu meurs. Alors parle et meurs...”
Plus nous sommes silencieux, patients et disponibles, et
plus ce qui est nouveau pénètrera profondément et sûrement en nous, mieux nous
le ferons nôtre; il sera d’autant plus notre Destin propre, et, plus tard,
lorsqu’il se produira, nous nous sentirons profondément intimes et proches.
Et c’est nécessaire.
Il est nécessaire — et c’est vers cela que peu à peu doit
tendre notre évolution — que nous ne nous heurtions à aucune expérience
étrangère, mais que nous ne rencontrions que ce qui, depuis longtemps, nous
appartient. Il a déjà fallu repenser tant de conceptions du mouvement qu’on
saura peu à peu admettre que ce que nous appelons Destin provient des Hommes et
ne vient pas de l’extérieur. De même qu’on s’est longtemps abusé à propos du
mouvement du Soleil, on continue encore à se tromper sur le mouvement de ce qui
est à venir. L’Avenir est fixe, mais c’est nous qui nous nous déplaçons dans l’Espace
infini. Tout ce qui, un jour, deviendra peut-être possible pour beaucoup, le
solitaire peut déjà le préparer et l’élaborer de ses propres mains qui se
trompent moins.
C’est prodigieux, la chance d’être ici: je peux vivre en
solitaire, presque en ermite, tout en étant au cœur de l’Univers.
Ici, j’ai fait mon nid.
Sur la table de ma chambre dont les fenêtres s’ouvrent
sur les grands arbres d’une villa, il y a le dossier de mon testament
littéraire.
Parfois j’y glisse un petit papier…
Entre le “vrai” testament et ce livre il n’y aura pas grande
différence. Dans un testament on indique comment il faut partager ce qu’on
laisse. Dans mon testament il y a aussi ce que la Vie m’a provoqué à penser, ce
que j’ai eu envie de dire à certains moments.
En vieillissant, peu à peu, on prend conscience d’un
devoir.
D’abord on résiste, parce que cela semble présomptueux…
et puis revient avec insistance, au-dedans de soi, une voix qui dit:
“Avant de nous quitter, dis-nous ce que tu sais.”
Si aujourd’hui je ne me soumettais pas à cet appel, j’aurais
le sentiment d’enterrer le talent d’une existence. Non pas les mérites de ma
personne, bien sûr, mais ce que les circonstances de la Vie dans laquelle j’ai
été trimballé m’ont fait comprendre, souvent après bien des résistances. Toutes les difficultés, les doutes et les
renoncements expérimentés par un écrivain ne s’expliquent pas, comme on le
croit trop souvent depuis Stéphane Mallarmé, en termes de stérilité ou d’angoisse
devant la page blanche. Ce sont là métaphores de poète à ne pas prendre au sens
littéral: elles ne rendent pas compte de la réalité infiniment plus complexe du
processus de création littéraire. Dans la plupart des cas, si l’écrivain ne
parvient pas à faire aboutir son projet – j’entends le grand écrivain -, ce n’est
pas qu’il ne peut pas écrire, mais qu’il ne veut le faire qu’à certaines
conditions qu’il s’est imposées. Il
ne se dessèche pas d’impuissance, mais étouffe d’un trop-plein d’exigences. Cette émotion-ci est commune aux historiens, aux
archéologues et aux personnes cultivées qui ont perdu la Passion au contact de
l’érudition. Il s’agit d’une émotion à la fois plus exceptionnelle et plus personnelle,
identique à celle que Johann
Wolfgang von Goethe ressentit en arrivant en
Italie après avoir écrit Werther: celle
d’y rencontrer sa propre origine et d’y saisir le sens de son Destin.
Ce n’était donc pas le Passé qui se rapprochait et qui,
en se rapprochant, se mettait à ressembler au voyageur mais, à l’inverse,
lui-même qui remontait le cours du temps et accédait à sa propre patrie; son
Présent se chargeait de signes, et ceux-ci prenaient tout leur sens au contact
du Passé.
Si Vous demandez à deux jeunes gens pourquoi ils s’aiment,
ils ne vont pas faire une liste des défauts ou des qualités, établir la
moyenne, dire:
“Il [elle]
arrive à 51%, c’est pour cela que je l’aime…”
Chacun s’écriera :
“Je l’aime parce que je l’aime, et foutez-moi la paix !
Je l’aime comme il [elle] est. “
La Politique est un acte d’Amour.
Il nous faut des contagieux.
Aucune valeur humaine ne peut grandir et se transmettre
sans contagion. La contagion est une manière d’être, qui va de soi, comme celle
des parents qui accompagnent l’enfant dans son éveil à la Vie. Le contagieux, c’est
celui qui sait voir les horreurs du monde, et ses merveilles, qui ne peut pas
supporter les horreurs et qui cherche les solutions pour qu’il y en ait moins.
Celui-là peut être entendu parce qu’il a agi.
L’homme politique, techniquement compétent, peut bien
intervenir pour “l’accès à tous”, “la lutte contre la misère”, “l’action concertée contre le chômage”,
mais si, tout en parlant, il ne pense qu’à sa partie de golf du lendemain, il
ne sera pas entendu.
Pour convaincre, les arguments sont nécessaires.
Mais les actes le sont davantage.
Qu’ils osent, les contagieux!
Qu’ils n’hésitent pas à utiliser les médias!
Leur action galvanisera l’opinion.
Et parce ce qu’on les aura écoutés, on leur redonnera la
parole!
Ce sont eux qui somment d’agir les responsables et l’opinion
publique, en les rendant plus clairvoyants et en leur imposant simultanément
deux types d’action: l’action d’urgence – le secours immédiat: “Tu as faim, voilà à manger.” - et la planification, qui n’est plus aujourd’hui à l’échelle
du pays, mais à celle du monde.
S’il est vrai que l’on veut étendre la Liberté absolue à
tous les domaines, ce qui pourrait donner l’illusion que les Libertés
continuent leur expansion sur tous les fronts, il est tout aussi vrai que l’auto-censure,
sous la forme de la political correctness, par exemple, fait paraître nos
libres parleurs bien timides par rapport à Aristophane et à tous les citoyens
grecs de la même époque.
Un passage du Mariage de Figaro de Beaumarchais, écrit il y a plus de deux siècles, nous donne
une idée, par le biais de l’humour, de la réalité de cette nouvelle censure qui
se présente sous le couvert de la Liberté:
“On me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est
établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend
même à celles de la presse; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de
l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en
place, ni des corps en crédit, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, ni de
personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection
de deux ou trois censeurs.”
À la rectitude politique, s’ajoute, dans la plupart des
médias, surtout parmi ceux dont la réussite financière dépend de quelques
annonceurs, une auto-censure de survie qui devient vite une seconde nature. Il
va de soi qu’il faut s’abstenir de donner une opinion éclairée sur le junk food dans une station de radio locale qui
diffuse des annonces de telle chaîne alimentaire très connue. En s’accumulant,
ces manquements véniels au devoir de vérité créent un climat tel que toute une
région peut être au courant des injustices commises par un chef d’entreprise du
lieu, alors même que les médias ont craint d’aborder le sujet.
Preuve que l’on peut dans un même Pays à la fois pousser
trop loin la Liberté – quand elle est une occasion de profit ou de plaisir - et
se montrer incapable de l’assumer, là où elle est un devoir.
Ne tenons jamais la Liberté d’expression pour acquise.
C’est le silence avilissant qu’il faut plutôt tenir pour
acquis.
Comme nous le rappelle Fernand Dumont:
“Les censeurs existent toujours, même s’ils ont changé de
costume et si leur autorité se réclame d’autres justifications. Toutes les
Sociétés, quels que soient leur forme et leur visage, mettent en scène des
vérités et des idéaux et rejettent dans les coulisses ce qu’il est gênant d’éclairer.
Toutes les sociétés pratiquent la censure; ce n’est pas parce que le temps de
M. Duplessis est révolu que nous en voilà délivrés. Les clichés se sont
renouvelés, mais il ne fait pas bon, pas plus aujourd’hui qu’autrefois, de s’attaquer
à certains lieux communs. Il est des questions dont il n’est pas convenable de
parler; il est des opinions qu’il est dangereux de contester. Là où il y a des
privilèges, là aussi travaille la censure. Le blocage des institutions, le
silence pudique sur les nouvelles formes de pauvreté et d’injustice s’expliquent
sans doute par l’insuffisance des moyens mis en oeuvre, mais aussi par la
dissimulation des intérêts. On n’atteint pas la lucidité sans effraction.”
Il y a dans l’histoire de l’Homme un moment qui me
bouleverse. C’est celui où les humains ont aligné leurs morts pour les
enterrer. On n’a jamais vu les bêtes aligner les dépouilles des bêtes.
Les animaux se cachent pour mourir…
A partir du moment où les restes des défunts ne sont plus
laissés là, mais soigneusement rangés, un nouvel âge commence: celui de l’Humanité.
Daniela Zini
NUNC UT TUNC
I. L’INFLAZIONE CONDANNÒ L’IMPERO ROMANO
di Daniela Zini
NUNC UT TUNC
II. QUO USQUE TANDEM ABUTERE ,
CATILINA, PATIENTIA NOSTRA?
di Daniela Zini
III. I GLADIATORI
DAVANO LA VITA
PER UN
PUBBLICO CHE NON PAGAVA
I sanguinosi
spettacoli della Antica Roma affascinavano la folla degli Anfiteatri, che
assisteva alla
orribile fine
di migliaia di Gladiatori, addestrati a uccidere o a farsi uccidere, in questi
duelli mortali.
“Quis custodiet ipsos
custodes?”
Decimus Iunius Iuvenalis
di
Daniela Zini
A Roma non vi è più posto per un lavoro onesto,
non vi è compenso alle fatiche;
meno di ieri è ciò che oggi possiedi e a nulla
si ridurrà domani;
per questo ho deciso di andarmene
là dove Dedalo depose le sue ali stanche,
finché un accenno è la canizie,
aitante la prima vecchiaia
e a Lachesi resta ancora filo da torcere:
mi reggo bene sulle gambe
e senza appoggiarmi a un bastone:
giusto il tempo per lasciare la patria.
Artorio e Catulo ci vivano,
ci rimanga chi muta il nero in bianco,
chi si diverte ad appaltare case, fiumi e porti,
cloache da pulire, cadaveri da cremare
e vite da offrire all’incanto per diritto d’asta.
Un tempo suonavano il corno,
comparse fisse delle arene di provincia,
ciarlatani famosi di città in città;
ora offrono giochi
e quando la plebaglia abbassa il pollice
decretano la morte per ottenerne il favore;
poi, di ritorno, appaltano latrine.
E perché mai non altro?
Sono loro quelli che la fortuna,
quando è in vena di scherzi,
dal fango solleva ai massimi gradi.
Ma io a Roma che posso fare?
Non so mentire. Se un libro è mediocre
non ho la faccia di lodarlo o di citarlo;
non so nulla di astrologia;
non voglio e mi ripugna
pronosticare la morte di un padre;
non ho mai studiato le viscere di rana;
passare ad una sposa
bigliettini e profferte dell’amante
lo sanno fare altri,
e di un ladro mai sarò complice:
per questo nessuno mi vuole quando esco,
come se fossi un monco,
un essere inutile privo della destra.
Chi si apprezza oggi, se non un complice,
il cui animo in fiamme brucia di segreti,
che mai potrà svelare?
Niente crede di doverti e mai ti compenserà
chi ti fa parte di un segreto onesto;
ma a Verre sarà caro
chi sia in grado di accusarlo quando e come vuole.
Tutto l’oro che la sabbia del Tago ombroso
trascina in mare non vale il sonno perduto,
i regali che prendi e con stizza devi lasciare,
la diffidenza continua di un amico potente.
La gente che piú cerco di evitare,
quella amatissima dai nostri ricchi,
faccio presto a descriverla e senza riserve.
Una Roma ingrecata non posso soffrirla,
Quiriti; ma quanto vi sia di acheo in questa feccia
bisogna chiederselo. Ormai da tempo
l’Oronte di Siria sfocia nel Tevere
e con sé rovescia idiomi, costumi,
flautisti, arpe oblique, tamburelli esotici
e le sue ragazze costrette a battere nel circo.
Sotto voi! Se vi piace una puttana forestiera
con la mitra tutta a colori!
Decimo Giunio Giovenale, Satire, Libro I, III
Il più
bel grido repubblicano che sia, mai, stato inteso durante i cinque secoli dell’Impero
Romano è certamente quello che scagliò Giovenale contro “la turba degenere dei figli di Remo”. Risuona,
ancora oggi, a distanza di duemila anni, contro tiranni e dittatori.
“Da quando i suffragi furono aboliti, quel Popolo
che un tempo era lui a dare il potere, i fasci, le legioni, ogni cosa insomma,
è ora decaduto e con ansiosa avidità non brama che due sole cose: pane e
giochi.”
Panem et circenses
chiedeva il Popolo al tempo dell’Impero, e i Cesari gareggiavano nell’aumentare
la moltitudine di parassiti e di giochi.
Sorsero,
uno dopo l’altro, Teatri sempre più grandi, Arene sempre più vaste.
Il
Circo Massimo poteva accogliere fino a 385mila spettatori e viene descritto
come una splendida, dorata città costruita nel cuore dell’Urbe; sotto le sue
arcate si allineavano caffé, rosticcerie, pasticcerie, postriboli. Le corse dei
cavalli, fastose e, talora, cruente, si svolgevano, per gran parte dell’anno,
dall’alba al tramonto.
I tre
principali Teatri – di Pompeo, di Balbo e di Marcello – potevano contenere
complessivamente da 60 a
70mila spettatori; erano, dunque, di una ampiezza, oggi, neppure concepibile se
si pensa che l’Opéra Garnier di Parigi ha 2.156 posti, il San Carlo di Napoli
2.900 e la Scala 3.600.
QUINTO: Un Popolo
dovrebbe capire quando è sconfitto.
MASSIMO: Tu lo
capiresti, Quinto? Io lo capirei? Forza e onore.
QUINTO: Forza e
onore.
VALERIO: Forza e
onore.
SOLDATO: Armate
gli archi!
MASSIMO: Al mio
segnale scatenate l’inferno!
QUINTO: Caricate
le catapulte! Legionari, disporsi per l’avanzata! Arceri, pronti!
MASSIMO: Fratres!
SOLDATI: Massimo!
MASSIMO: A tre
settimane da oggi io mieterò il mio raccolto. Immaginate dove vorrete essere,
perché così sarà. Serrate i ranghi! Seguitemi! Se vi ritroverete soli a
cavalcare su verdi praterie col sole sulla faccia, non preoccupatevi troppo
perché sarete nei Campi Elisi e sarete, già, morti!
SOLDATI: Ah, ah,
ah, ah!
MASSIMO:
Fratelli, ciò che facciamo in vita riecheggia nell’eternità!
SOLDATI:
Indietro! Tira indietro! Di più! Leve orizzontali! Leve pronte! Armare! Pronte!
Armare!
SOLDATO:
Catapulte pronte, comandante!
I SOLDATO: Arceri,
accendere!
II SOLDATO:
Accendere!
III SOLDATO:
Accendere!
I SOLDATO: Arceri,
armare!
II SOLDATO: Armare!
III SOLDATO:
Armare!
I SOLDATO:
Lanciare!
II SOLDATO:
Lanciare!
III SOLDATO:
Lanciare!
SOLDATO: State
pronti, uomini!
MASSIMO: Serrate
i ranghi!
I SOLDATO:
Lanciare!
II SOLDATO:
Accendere!
III SOLDATO:
Armare!
MASSIMO: Serrate
i ranghi!
I SOLDATO: Lanciare!
II SOLDATO:
Lanciare!
MASSIMO:
Seguitemi! Seguitemi! Roma vittoriosa! Roma vittoriosa! Avanti! Roma ha vinto!
MARCO AURELIO:
Hai dimostrato il tuo valore ancora una volta, Massimo. Speriamo che sia l’ultima.
MASSIMO: Non c’è
più nessuno da combattere, Cesare.
MARCO AURELIO: Ah!
C’e’ sempre qualcuno da combattere. Come posso ricompensare il più grande
condottiero di Roma?
MASSIMO: Lasciami
tornare a casa!
MARCO AURELIO: Ah!
A casa.
MASSIMO: Ti
rendono onore, Cesare.
MARCO AURELIO: È
per te, Massimo. Onorano te.
All’epoca
in cui Roma contava tra un milione e un milione e mezzo di abitanti, le
famiglie assistite dallo Stato erano circa 150mila. Ma anche coloro che
preferivano vivere con il proprio lavoro dovevano stare, spesso, con le braccia
incrociate; 182 erano, infatti, i giorni festivi nel calendario romano
imperiale e anche di più se teniamo presente che diverse altre giornate
venivano, occasionalmente, dichiarate festive in seguito a una vittoria
militare, a un prodigio, a una circostanza fortunata nella vita dell’Imperatore.
E vi è da notare che non si pagava nulla per entrare nei circhi, nei teatri e
nelle arene.
MASSIMO: Mi hai
mandato a chiamare, Cesare? Cesare?
MARCO AURELIO:
Dimmi di nuovo, Massimo, perchè siamo qui?
MASSIMO: Per la
gloria dell’Impero, Cesare.
MARCO AURELIO: Ah!
Sì. Ah! Sì, sì, mi ricordo. vedi quella mappa, Massimo? Quello è il mondo che ho creato io. Per
venticinque anni ho conquistato, sparso sangue, espandendo l’Impero di Roma. Da quando sono
divenuto Cesare ho conosciuto solo quattro anni senza guerra. Quattro anni di
pace su venti. E per che cosa? Io ho portato la spada,
niente di più.
MASSIMO: Cesare,
la tua vita...
MARCO AURELIO:
No, no, no, ti prego, non chiamarmi così. Vieni, ti prego. Siedi con me. E,
adesso, parliamo, insieme, semplicemente, da uomini. Allora, Massimo, parla.
MASSIMO:
Cinquemila dei miei uomini sono là, nel fango ghiacciato. Tremila di loro sono
piagati e feriti, duemila non lasceranno mai questo posto. Non posso credere
che abbiano combattuto e siano morti per niente.
MARCO AURELIO: E
che cosa credi, Massimo?
MASSIMO: Hanno
combattuto per te, e per Roma.
MARCO AURELIO: E
che cos’è Roma, Massimo?
MASSIMO: Ho visto
gran parte del resto del mondo. È brutale, crudele, oscuro. Roma è la luce.
MARCO AURELIO:
Eppure non ci sei mai stato. Non hai visto cos’è diventata Roma. Non ti accorgi
che io sto morendo, Massimo? Quando un uomo è vicino
alla sua fine vuole credere che la sua vita abbia avuto un senso.
Come pronuncerà il mio nome il mondo negli anni a venire? Sarò noto come il filosofo? Il
guerriero? Il tiranno? Oppure sarò l’Imperatore che ha restituito a Roma il suo
vero spirito? C’è stato un sogno, una volta, che era
Roma. Si poteva soltanto sussurrarlo. Ogni cosa più forte di un
sospiro l’avrebbe fatto svanire. Era così fragile... Io temo che non
sopravviverà all’inverno. Massimo, sussurriamolo così,
adesso, insieme tu e io. Tu hai un figlio. Parlami della tua casa.
MASSIMO: La mia
casa è sulle colline di Trujillo. Un posto molto semplice. Pietre rosa che si scaldano al sole,
e... un orto che profuma di erbe il giorno, e di gelsomino la notte. Oltre il cancello c’è un
gigantesco pioppo. Fichi, meli, peri... Il terreno, Marco, è nero. Nero come i capelli di mia
moglie.
MARCO AURELIO:
Eh, eh, eh!
MASSIMO: Vigne
sui declivi a sud, olivi su quelli a nord, cavallini giocano con mio figlio,
che vuol essere uno di loro.
Sappiamo
tutti quello che accade a chi mangi, ogni giorno caviale e beva champagne: sono buonissime cose, ma,
infine, non se ne può più, si finisce con il desiderare cibi, forse, più
volgari, purché diversi. Lo stesso accadde per la viziata plebe romana: chiese
ai Cesari sempre nuove e più violente emozioni nei pubblici spettacoli.
Sorsero, così, o meglio si diffusero con incredibile passione i combattimenti
tra i Gladiatori.
La loro
origine si perde lontano.
Già gli
Etruschi, offrendo sacrifici agli dei, imponevano pubblicamente a due uomini di
uccidere o di farsi uccidere. Se dobbiamo fidarci dell’autorità di Valerio
Massimo, a Roma, i combattimenti tra Gladiatori vennero introdotti da Marco e
Decimo Bruto, nell’anno 264 a.C.,
in occasione dei funerali del loro padre. Si tennero al Foro Boario, dove sei Gladiatori
vennero opposti a coppie.
MARCO AURELIO: Da
quanto tempo manchi dalla tua casa?
MASSIMO: Due
anni, 264 giorni e questa mattina.
MARCO AURELIO: Ah!
Come ti invidio, Massimo. È una bella casa. Vale la pena combattere per essa. C’è
un ultimo dovere che ti chiedo di compiere prima di tornare alla tua casa.
MASSIMO: Che cosa
vuoi che faccia, Cesare?
MARCO AURELIO:
Voglio che tu divenga il protettore di Roma dopo la mia morte. Te ne darò l’autorità, per
un unico scopo: restituire il potere al Popolo di Roma, e porre fine alla corruzione che la
rende abietta. Accetterai questo grande onore che ti sto offrendo?
MASSIMO: Con
tutto il mio cuore, no.
MARCO AURELIO:
Massimo! È per questo che devi essere tu!
MASSIMO:
Sicuramente un prefetto, un senatore, qualcuno che conosca la città, che
capisca la sua politica...
MARCO AURELIO: Ma
tu non sei stato corrotto dalla sua politica.
MASSIMO: E
Commodo?
MARCO AURELIO:
Commodo è un uomo senza moralità! Questo lo sai sin da quando eri ragazzo.
Commodo non può governare. Non deve assolutamente
governare. Tu sei il figlio che avrei dovuto avere. Commodo accetterà la mia
decisione. Sa bene che l’esercito è leale soltanto a te, Massimo.
MASSIMO: Ho bisogno di un po’
di tempo.
MARCO AURELIO:
Certo. Al tramonto spero che avrai acconsentito. Ora abbracciami come un
figlio, e porta a questo povero vecchio un’altra coperta.
Tito Flaminio, novanta anni dopo, celebrò le
esequie al padre con tre giorni di combattimenti e uno spargimento di sangue
più copioso: 74 furono, infatti, i Gladiatori che si affrontarono nell’Arena.
Oltre un secolo dopo, sulle soglie dell’Impero, la carneficina divenne ancora
più consistente: Giulio Cesare, sebbene limitato da alcune disposizioni del
Senato, poté offrire ai Romani lo spettacolo di 600 Gladiatori che si
uccidevano tra loro.
Negli
anni e nei secoli successivi, cadde ogni limite, i massacri divennero, via via,
più numerosi; molte e ingegnose novità resero più sottili e crudeli gli omicidi
pubblici. Per questo genere di spettacolo furono costruiti edifici appositi:
gli Anfiteatri. Il maggiore di Roma fu il Colosseo, che poteva contenere fino a
87mila spettatori. Ma può dirsi che non vi fosse cittadina di qualche
importanza, dalla Spagna alla Siria, che non avesse il suo Anfiteatro e, di
conseguenza, non organizzasse diversi combattimenti di Gladiatori durante l’anno.
MARCO AURELIO: Se
solo tu fossi nata uomo! Che grande Cesare saresti stata!
LUCILLA: Padre.
MARCO AURELIO:
Saresti stata forte. Mi domando: saresti stata anche giusta?
LUCILLA: Sarei
stata come tu mi avresti insegnato.
MARCO AURELIO:
Ah! Com’è andato il viaggio?
LUCILLA: Lungo,
scomodo... Perchè mi hai voluta qui?
MARCO AURELIO: Ho
bisogno del tuo aiuto, per tuo fratello.
LUCILLA: Ma
certo!
MARCO AURELIO: Ti
vuole bene, te ne ha sempre voluto, e... avrà bisogno di te, ora, più che mai.
Basta con la politica. Fingiamo che tu sia una figlia amorosa e che io sua un
buon padre.
LUCILLA: È una
piacevole finzione, non credi?
Questi
combattimenti tra uomini o tra uomini e animali, divennero, presto, lo
spettacolo imperiale per eccellenza. A Roma erano organizzati esclusivamente
dalla Casa Imperiale. I Gladiatori erano di proprietà dell’Imperatore e
venivano allenati a sue spese nelle apposite scuole. Fuori di Roma, invece, il
materiale umano era fornito da una categoria di impresari-allenatori chiamati lanisti. Questi ruffiani della morte si
spostavano da un luogo all’altro con la loro famiglia Gladiatoria, consumavano
i giorni a partecipare alle trattative con gli organizzatori locali dei
combattimenti, a seppellire i morti, comperare reclute, addestrare gli uomini
alle varie forme di lotta.
LUCILLA: Mio
padre ti favorisce, ora.
MASSIMO: Augusta
Lucilla.
LUCILLA: Non è
sempre stato così.
MASSIMO: Molte
cose cambiano.
LUCILLA: Molte
cose, ma non tutte le cose. Massimo, fermati! Lasciati guardare in faccia.
Sembri turbato.
MASSIMO: Ho perso
molti uomini.
LUCILLA: Che cosa
voleva mio padre da te?
MASSIMO:
Augurarmi ogni bene per il mio ritorno a casa.
LUCILLA: Tu
menti. Ho, sempre, capito quando mentivi perché non sei mai stato abile nel
farlo.
MASSIMO: Eppure
non mi hai mai consolato.
LUCILLA: È vero,
ma del resto non ne avevi bisogno. La vita è molto più semplice per un soldato.
O credi che non abbia cuore?
MASSIMO: Credo
che tu abbia il talento per sopravvivere.
LUCILLA: Eh, eh,
eh, eh! Massimo, smettila. È davvero tanto penoso rivedermi?
MASSIMO: No, sono
stanco per la battaglia.
LUCILLA: Soffri
nel vedere mio padre così debole. Commodo si aspetta che mio padre annunci la
sua successione a giorni. Servirai mio fratello
come hai servito mio padre?
MASSIMO: Io
servirò, sempre, Roma.
LUCILLA: Sai che
ti ricordo ancora nelle mie preghiere? Ah, sì, io prego.
MASSIMO: Mi ha
rattristato la morte di tuo marito. Ho pianto per lui.
LUCILLA: Grazie.
MASSIMO: E ho
saputo che hai un figlio.
LUCILLA: Si,
Lucio. Tra poco avrà otto anni.
MASSIMO: Anche
mio figlio ha quasi otto anni. Ti ringrazio per le tue preghiere.
In
genere, i Gladiatori erano nutriti bene e abbondantemente. Potevano darsi a
facili amori e dopo una vittoria sensazionale o un duello emozionante
ricevevano anche ricompense notevoli. Tuttavia, l’idea della morte incombente
eccitava molti a gesti estremi.
Nella
scuola dei Gladiatori scoperta a Pompei sono stati trovati 63 cadaveri in celle
chiuse dal di fuori; erano per lo più legati con catene di ferro.
E
accenniamo appena alla rivolta di Spartaco. Quel Gladiatore evase insieme a 70
compagni dalla scuola di Lentulo, a Capua. Si formò, in breve, un esercito di Gladiatori,
schiavi e scontenti, e, per ben tre anni, diede scacco alle formidabili legioni
di Roma. Era la disperazione a sostenere quelle bande di ribelli nelle grandi e,
spesso, vittoriose battaglie che ebbero a sostenere, quella stessa disperazione
che obbligava i lanisti a prendere
continue e minuziose precauzioni per impedire ai Gladiatori di darsi la morte
con le proprie mani, anziché doverla aspettare, giorno per giorno, davanti a un
pubblico crudele.
Ma se
la sorte dei Gladiatori era effettivamente orribile, dove i Cesari e i lanisti trovavano carne umana da mandare
al macello?
La
fonte principale era costituita dai mercati di schiavi; là i giovani più robusti,
muscolosi e di belle fattezze venivano palpati e comperati dai mediatori. Un’altra
fonte parimenti abbondante trovavano gli Imperatori tra le schiere dei
prigionieri di guerra. Vi erano, poi, i criminali; dapprima, solo le persone
colpevoli di gravissimi delitti venivano destinate alle arene, ma, in seguito,
data la richiesta sempre più forte, anche individui colpevoli di reati minori
furono avviati verso la stessa sorte. Restavano, inoltre, i disperati,
cittadini ridotti a mal partito, giovani dissipatori, membri di famiglie
rovinate, che andavano ad arruolarsi, per un certo numero di anni, presso una
scuola di lanisti nella speranza di
sopravvivere e di guadagnare molto danaro. Nell’ultima categoria dobbiamo anche
includere coloro che erano affascinati dall’idea di dare la morte davanti a una
moltitudine plaudente e inebriata.
MARCO AURELIO:
Sei pronto a fare il tuo dovere per Roma?
COMMODO: Sì,
padre.
MARCO AURELIO: Tu
non diventerai Imperatore.
COMMODO: Quale
uomo più anziano e più saggio prenderà il mio posto?
MARCO AURELIO: I
miei poteri passeranno a Massimo, al quale saranno affidati, finché il Senato
sarà pronto a
governare, ancora una volta. Roma deve tornare a essere una Repubblica.
COMMODO: Massimo?
MARCO AURELIO:
Sì. La mia decisione ti delude?
COMMODO: Una
volta mi scrivesti considerando quattro delle principali virtù: saggezza,
giustizia, fermezza e temperanza. Leggendo quello scritto capivo di non
possederle. Ma ho altre virtù, padre. Ambizione. Questa può essere una virtù
quando ci conduce a eccellere. Intraprendenza. Coraggio. Forse non sul campo di
battaglia, ma... ci sono molte forme di coraggio. Devozione. Alla mia famiglia, e a te. Ma nessuna delle mie virtù
era sul tuo scritto. Anche, allora, era come se non mi volessi come figlio.
MARCO AURELIO:
Oh, Commodo, stai esagerando.
COMMODO: Vado
scrutando i volti degli Dei, cercando il modo di compiacerti, affinché tu sia
fiero di me. Una parola
gentile, o se almeno una volta mi avessi abbracciato o tenuto stretto al tuo petto, per me... sarebbe stato come il sole nel
cuore per mille anni. Cosa odi in me a tal punto?
MARCO
AURELIO: No, Commodo...
COMMODO: Non
volevo altro che... che essere degno di te, Cesare. Padre.
MARCO AURELIO:
Commodo, le tue mancanze come figlio sono il mio fallimento come padre. Figlio
mio.
COMMODO: Padre!
Massacrerei il mondo intero se solo tu mi amassi!
Talvolta,
persone di rango elevato erano prese dalla passione del gladio, e scendevano
nell’Arena per uccidere o farsi uccidere. Si ha notizia, perfino, di un Imperatore,
Commodo, che volle anche lui essere della partita. Fino all’anno 200 d.C., fu
tutt’altro che raro anche lo spettacolo di donne, di grandi dame della
aristocrazia romana, che, acconciate al pari di Dee, scendevano a misurarsi nel
Colosseo, con gli occhi sfavillanti e un sorriso sulle labbra, correvano l’una
contro l’altra a darsi la morte.
COMMODO: Alzati.
Alzati. La tua fama è ben meritata, Ispanico. Non credo che ci sia mai stato un Gladiatore come
te, e quanto a questo giovane, insiste nel dire che sei Ettore redivivo. Oppure era Ercole? Ma
perché l’eroe non si rivela e non ci dice il suo vero nome? Perché tu hai un
nome?
MASSIMO: Mi
chiamano Gladiatore!
Per
comprendere più da presso i contrastanti stati d’animo dei Gladiatori, entriamo
in una delle loro caserme romane. È sera. In una luce resa corrusca dalle
fiaccole si vedono riuniti, a grandi tavolate, i combattenti destinati allo
spettacolo del giorno dopo. Si tratta di un pranzo succulento, chiamato cena
libera e i cittadini sono ammessi ad assistere a questa specie di
avanspettacolo. Di regola, una folla di curiosi gira intorno ai tavoli, spia
con occhi avidi le espressioni dei commensali, fa commenti ad alta voce in modo
da incoraggiare o demoralizzare i Gladiatori, a seconda delle scommesse che si
propone di fare l’indomani. I cibi risultano eccellenti, il vino scorre in
abbondanza, ma non vi è lietezza. Alcuni, perché abbrutiti o fatalisti o per
golosità, badano solo a ingozzarsi; altri, invece, allo scopo di mantenersi
agili e pronti nei riflessi, mangiano quel tanto che basti. Altri, infine, non
toccano cibo; sentono aleggiare intorno la nera morte, stanno avviliti,
piangono, si lamentano. La mattina dopo, i Gladiatori sono condotti in vettura
fino al Colosseo, indossano la clamide, una sopravveste corta e senza maniche, rossa
e bordata d’oro. Fanno il giro dell’Arena in ordine militare, seguiti da
valletti che portano le armi. Arrivati davanti alla tribuna imperiale, alzano
il braccio destro in segno di saluto e pronunciano la famosa lugubre frase:
“Ave, Caesar, morituri te salutant.”
I
programmi degli spettacoli non sono quasi mai eguali. Gli organizzatori si
ingegnano di variarli con nuove trovate, con sorprese, con espedienti degni di
figurare in un giardino cinese dei supplizi. Di solito vengono opposti
combattenti di tipo diverso. Per esempio, un sannita, armato di scudo e spada,
è messo a confronto con un barbaro armato di due scimitarre; i reziari
combattono con una rete da pesca e un tridente; i mirmilloni sono armati al
modo gallico, con elmo, spada e scudo; i traci hanno come arma principale un
lungo pugnale.
Si
organizzavano, poi, le sportulae, ideate
dall’Imperatore Claudio. A un segnale convenuto, centinaia di Gladiatori
scendevano nell’Arena e là si massacravano fino all’ultimo in una furiosa
mischia.
Per
onorare Tridate, re dell’Armenia, Nerone introdusse i combattimenti tra neri.
Domiziano, a sua volta, organizzò combattimenti di donne contro nani, ottenendo
un grande successo di ilarità.
COMMODO: Come osi
voltare le spalle a me? Schiavo! Ti toglierai l’elmo e mi dirai il tuo nome
MASSIMO: Mi
chiamo Massimo Decimo Meridio. Comandante dell’Esercito del Nord. Generale
delle Legioni Felix. Servo leale dell’unico vero Imperatore
Marco Aurelio. Padre di un figlio assassinato. Marito di una moglie uccisa. E
avrò la mia vendetta, in questa vita o nell’altra.
I Gladiatori
restii erano fatti entrare nell’Arena a suon di nerbate oppure vi venivano
spinti con un ferro rovente. Suonavano, infine, le trombette, i flauti e i
corni dell’organo idraulico; i due combattenti si mettevano di fronte, un
immenso urlo di gioia si levava dalla moltitudine degli spettatori. Accanto ai
duellanti stava un arbitro, la cui principale funzione consisteva nel comandare
ai lorarii di eccitare l’ardore omicida
dei combattenti. All’inizio, i lorarii
si limitavano a riscaldare i Gladiatori con parole di incitamento:
“Colpisci [verbera]”;
“Sgozzalo [iugula]”;
“Inceneriscilo [ure]”.
Se le
parole non bastavano, i duellanti erano fustigati a sangue.
Tutte
le volte che uno di loro era ferito, un urlo si alzava tra la folla; di rabbia,
da parte di coloro che avevano scommesso sul ferito, di gioia tra gli altri che
avevano puntato contro di lui. Pieni di allegrezza, i fortunati gridavano:
“Habet, habet [le ha prese, le ha prese].”;
e,
quando il ferito iniziava a cedere, nuove grida si levavano:
“Hoc habet, hoc habet.”
Quando,
infine, il ferito crollava al suolo, morto o moribondo, un vero boato esplodeva
nell’Anfiteatro. Entravano di corsa inservienti travestiti da Caronte o da
Ermete, a colpi di mazza sulla fronte accertavano che il Gladiatore fosse
morto, chiamavano i libitinarii
perché trascinassero via il cadavere con i rastrelli rivoltavano la sabbia
insanguinata.
E
iniziava un altro duello.
In casi
eccezionali, se un Gladiatore si era distinto in maniera straordinaria, gli
veniva consegnata una sciabola di legno, o rudis.
Era quello il segno che il vincitore aveva riscattato la sua libertà, cessando
di essere un Gladiatore. Qualche volta uno dei combattenti, giunto allo stremo
delle forze oppure ferito più volte, ma non gravemente, si stendeva per terra e
alzava la mano sinistra; in quel modo, si dichiarava vinto e chiedeva pietà all’Imperatore.
Se gli spettatori erano persuasi che il vinto si fosse difeso valorosamente,
agitavano delle pezzuole oppure alzavano un dito e gridavano:
“Mitte [mandalo via].”
Per
quanto libero nella sua decisione, l’Imperatore di solito si conformava al
desiderio popolare: alzava il dito pollice e il vinto aveva salva la vita. Nel
caso, invece, in cui il Gladiatore soccombente fosse inviso alla folla, oppure
non avesse dato grandi prove di valore, il grido che echeggiava nel Colosseo
era:
“Iugula”.
L’Imperatore
volgeva il pollice verso il basso, pollice verso, e il vincitore sgozzava,
tranquillamente, lo sfortunato avversario.
Il Gladiatore
vittorioso riceveva piatti di argento con monete d’oro da parte degli
organizzatori e degli ammiratori. Qualche spettatrice si toglieva dal petto e
dagli orecchi un monile prezioso e glielo gettava. Da ultimo, con le mani
cariche di doni, percorreva di corsa l’Arena tra lo scrosciare degli
applausi.
QUINTO: Armatevi!
FOLLA: No! Fateli
vivere! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia!
Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia!
Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia!
Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia!
Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia! Grazia!
Grazia! Grazia!
QUINTO: Abbassate
le armi!
GLADIATORI:
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo!Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Alcuni Gladiatori
divenivano i beniamini di Roma, in modo particolare delle donne: decus puellarum, suspirium puellarum,
vengono definiti dai poeti. Ma non erano solo le ragazze a sospirare dietro i Gladiatori
più famosi; matrone del più alto lignaggio perdevano volentieri la testa per
loro e li coprivano di oro e gemme – come lo attestano i licenziosi graffiti di
Pompei –. I ritratti dei Gladiatori più popolari oppure le loro gesta erano
dipinti sui vasi, sulle lampade o ritagliati nei cammei. Non dobbiamo
sorprenderci, pertanto, che giovani liberi e di buona famiglia andassero ad
arruolarsi nelle loro fila. Sappiamo di un certo Flamma che trascorse, praticamente,
tutti gli anni della giovinezza nelle arene: per ben quattro volte, lasciò
spirare il periodo di ingaggio e per altrettante volte tornò ad
arruolarsi.
LUCILLA: Le
ricche matrone pagano bene per passare la notte coi loro campioni preferiti.
MASSIMO: Sapevo
che tuo fratello avrebbe mandato dei sicari, non credevo che avrebbe inviato il
migliore!
LUCILLA: Massimo,
lui non sa che sono qui.
MASSIMO: Mia
moglie e mio figlio sono stati bruciati e crocifissi da vivi!
LUCILLA: Non
sapevo niente.
MASSIMO: Non
mentirmi!
LUCILLA: Io ho
pianto per loro.
MASSIMO: Come hai
pianto per tuo padre? Come hai pianto per tuo padre?
LUCILLA: Ho
vissuto in una prigione di paura da quel giorno. Non poter piangere tuo padre
per timore di tuo fratello. Vivere nel terrore ogni
momento di ogni giorno perché tuo figlio è l’erede al trono. Oh! Se
ho pianto.
MASSIMO: Mio
figlio era innocente!
LUCILLA: Come lo
è il mio! Dovrà morire anche mio figlio perché tu possa fidarti di me?
MASSIMO: Che cosa
ti importa se mi fido di te o no?
LUCILLA: Gli Dei
ti hanno risparmiato, non lo capisci? Oggi ho visto uno schiavo diventare più potente dell’Imperatore
di Roma!
MASSIMO: Gli Dei
mi hanno risparmiato? Io sono alla loro mercé. Il mio unico potere è di
divertire il Popolo!
LUCILLA: Quello è
il potere! Il Popolo è Roma! E finché Commodo lo controlla, controlla ogni
cosa. Ascoltami, mio fratello ha dei nemici, in primo
luogo nel Senato. Ma, poiché il Popolo lo segue, nessuno ha osato levarsi
contro di lui prima di te.
MASSIMO: Gli si
oppongono senza fare niente!
LUCILLA: Ci sono
politici che hanno dedicato la loro vita a Roma. Un uomo più di tutti. Se
riesco a convincerlo, tu lo incontrerai?
Quello
di Flamma fu, tuttavia, un caso piuttosto raro. In genere, per i Gladiatori il
giorno delle nozze con la morte arrivava sempre. Per quanto fossero abili,
astuti e forti, trovavano, sempre, chi li superasse nel giro di qualche anno.
E, poi, non vi era alcuna possibilità di scampo per nessuno se agli
organizzatori veniva in mente di esibire un combattimento sine missione: erano, questi, i combattimenti dove nessuno poteva
essere mandato via o missus. Si
iniziava con un duello; il sopravvissuto si misurava con un terzo duellante; chi
vinceva con un quarto; e così via, fino a quando non fossero stati uccisi tutti
i Gladiatori destinati a quello spettacolo.
MASSIMO: Non
riesci a capire? Potrei morire qui stanotte o nell’Arena domani mattina! Io
sono uno schiavo! Che cosa credi che possa mai fare?
LUCILLA: Quest’uomo
vuole quello che vuoi tu.
MASSIMO: Allora
che uccida lui Commodo!
LUCILLA:
Conoscevo un uomo una volta. Un uomo nobile. Un uomo di saldi princìpi, che
amava mio padre e che mio padre amava. Quell’uomo servì
bene Roma.
MASSIMO: Quell’uomo
non c’è più. Tuo fratello ha fatto bene il suo dovere.
LUCILLA: Lasciati
aiutare da me.
MASSIMO: Sì, tu
puoi aiutarmi. Dimentica di avermi conosciuto. E non tornare mai più qui. Guardia!
Questa donna ha finito con me.
È
impossibile fissare, sia pure approssimativamente, il numero dei Gladiatori che,
ogni anno, venivano uccisi negli Anfiteatri dell’Impero Romano. Possediamo solo
qualche punto di riferimento per intuire l’entità della quotidiana ecatombe. Prendiamo,
a esempio, il regno di Traiano. Riferisce Dione Cassio che, nell’anno 107, l’Imperatore
gratificò la plebe romana con duelli combattuti tra 10mila Gladiatori. In tre
giorni, nel 113, sempre lo stesso Traiano consumò 2.404 Gladiatori in quelle
mischie collettive e senza scampo dette sportulae.
Nel 109, Traiano tenne aperto il Colosseo,
dal 7 luglio al primo novembre, senza un giorno di sosta, e i Gladiatori fatti
scendere nell’Arena furono 9.824.
MASSIMO: Cicero,
amico mio. Credevo di non rivederti mai più.
CICERO: E io che
fossi morto.
MASSIMO: Quasi!
Da quanto tempo gli uomini stanno a Ostia?
CICERO: Tutto l’inverno.
MASSIMO: E come
sono?
CICERO: Grassi, e
molto annoiati.
MASSIMO: Chi li
comanda?
CICERO: Un
incapace di Roma.
MASSIMO: Quando
potrebbero essere pronti a combattere?
CICERO: Per te,
domani.
MASSIMO: Bisogna
che tu mi faccia un favore.
CICERO: Tutto.
LUCILLA: Mio
fratello ha fatto arrestare Gracco. Non possiamo aspettare ancora. Dobbiamo
agire subito. Proximo verrà a mezzanotte e ti
condurrà alla porta. Il tuo servo Cicero sarà là ad attenderti coi
cavalli.
MASSIMO: Hai
organizzato tutto tu?
LUCILLA: Sì.
MASSIMO: Stai
rischiando troppo.
LUCILLA: Ho
troppo da farmi perdonare.
MASSIMO: Tu non
hai niente da farti perdonare. Ami tuo figlio. Sei forte per lui.
LUCILLA: Sono
così stanca di essere forte. Mio fratello odia il mondo intero, e te più di
tutti.
MASSIMO: Perché
tuo padre aveva scelto me.
LUCILLA: No.
Perché mio padre ti amava. E perché io ti amavo.
MASSIMO: Tanto
tempo fa.
LUCILLA: Ero
molto diversa allora?
MASSIMO: Ridevi
di più.
LUCILLA: Mi sono
sentita sola tutta la vita, tranne che con te. Devo andare.
MASSIMO: Sì.
COMMODO: Dove sei
stata? Ti ho fatta cercare.
LUCILLA: Eccomi,
fratello. Cosa ti tormenta?
COMMODO: Gracco
ha una nuova amante?
LUCILLA: Non lo
so.
COMMODO: Credevo
l’avessi incontrato. Infetta chiunque come una putrida febbre. Per la salute di Roma il Senato
deve essere purgato, e anche lui sarà purgato, molto presto.
LUCILLA: Ma non
stanotte.
COMMODO: Ricordi
cosa disse nostro padre una volta? È un sogno, un sogno spaventoso... la vita.
Tu credi che sia vero?
LUCILLA: Io non lo
so.
COMMODO: Io credo
di sì. E ho solo te con la quale dividerla. Apri la bocca. Lo sai che ti amo.
LUCILLA: E io amo
te.
Tuttavia,
i combattimenti tra Gladiatori non potevano riempire da soli tutte le ore
destinate allo spettacolo. Presto sorse la esigenza di offrire agli spettatori
qualcosa di diverso e, così, vennero concepite le venationes o cacce: in pratica, duelli tra uomini e animali.
Piacquero moltissimo. Alcune volte erano gli uomini a lottare contro gli
animali; altre volte, invece, gli animali venivano aizzati l’uno contro
l’altro. A titolo di esempio, diamo qui l’elenco degli animali che furono
uccisi per celebrare i mille anni della fondazione di Roma: 32 elefanti, 10
alci, 10 tigri, 60 leoni, 30 leopardi, 10 iene, 10 giraffe, 20 asini selvatici,
40 cavalli selvatici, 10 zebre, 6 ippopotami.
Infine,
quanti uomini e donne, quanti vecchi e quante giovani furono dati in pasto alle
belve, non sappiamo. Moltissimi, certamente. Fu Cesare Augusto a inventare
questo nuovo genere di divertimento, che si generalizzò. Per punire il bandito
Siluro, quell’Imperatore fece drizzare un palo nel Colosseo, cui venne legato
il colpevole. Poi pantere e leopardi affamati lo dilaniarono. Sul principio,
questo supplizio venne riservato solo ad alcune categorie di criminali; la
condanna si chiamava ad bestias. In
seguito, piacendo sempre più alla plebe, si rese necessario aumentare le
categorie condannabili. Divenne, così, il supplizio riservato abitualmente ai
cristiani.
PUBBLICO:
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
COMMODO:
Massimo... Massimo... Massimo... Ti acclamano. Il generale che diventò uno
schiavo. Lo schiavo che diventò un Gladiatore. Il Gladiatore
che sfidò un Imperatore. Una storia che colpisce. E, adesso, il Popolo vuole
sapere come va a finire. Soltanto una morte gloriosa li soddisferà. E cosa c’è di più
glorioso che sfidare l’Imperatore in persona nella grande Arena?
MASSIMO: Tu
combatteresti contro di me?
COMMODO: Perché
no? Credi che io abbia paura?
MASSIMO: Credo
che tu abbia avuto paura per tutta la vita.
COMMODO: A
differenza di Massimo l’invincibile che non conosce paura?
MASSIMO:
Conoscevo un uomo che una volta disse “la morte sorride a tutti. Un uomo non
può fare altro che sorriderle di rimando”.
COMMODO: Mi
chiedo se questo tuo amico ha sorriso alla sua morte.
MASSIMO: Dovresti
saperlo. Era tuo padre.
COMMODO: Tu amavi
mio padre, lo so. Ma lo amavo anch’io. Questo ci rende fratelli non è così? Sorridi per me
adesso, fratello. Mettigli l’armatura. Nascondi la ferita.
PUBBLICO:
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
I PRETORIANO: Ad
anello!
II PRETORIANO: Ad
anello!
PUBBLICO:
Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo! Massimo!
Massimo! Massimo!
Il
mondo pagano si avviava decisamente verso la sua fine.
Mentre
le moltitudini godevano alla vista di uomini e di donne addentati da tigri e
leoni, i martiri splendevano in una luce quale mai si era vista l’eguale.
L’eroismo della vergine Blandina nell’Anfiteatro di Lione, di Perpetua e di
Felicita nell’Arena di Cartagine, e di coorti di santi e di martiri nel
Colosseo di Roma stava a testimoniare la nascita di un nuovo mondo.
Ora vi
è da chiedersi: come mai un Popolo così civile e assennato come quello Romano
non sentì un senso di ripugnanza, se non proprio di rivolta, contro il
sacrificio di migliaia di vite umane?
La
risposta dobbiamo cercarla negli scrittori Romani.
Che ne
pensa, a esempio, un uomo della taglia di Cicerone?
Uditelo:
“Che cosa più di un combattimento tra Gladiatori
può insegnarci il disprezzo del dolore e della morte? No, non vi è niente che
parli un linguaggio più diretto agli spettatori.”
E, di
rincalzo, Plinio il giovane:
“I combattimenti tra Gladiatori sono,
soprattutto, propizi a infiammare il coraggio degli uomini mostrando che l’amore
per la gloria e il desiderio di vincere possono albergare perfino nei petti
degli schiavi e dei criminali.”
QUINTO: Massimo!
Massimo!
MASSIMO: Quinto,
libera i miei uomini. Il senatore Gracco deve tornare al suo posto. C’era un sogno che era
Roma, sarà realizzato. Questo è il desiderio di Marco Aurelio.
QUINTO: Liberate
i prigionieri! Andate!
La
verità è che per noi, dopo la trasformazione delle coscienze, attuata dal
Cristianesimo in duemila anni, è impossibile intendere la mentalità di allora.
Vi è anche da dire che, per quanto orrendi, i massacri nelle arene dovevano
certo esercitare una attrazione irresistibile.
Racconta
Sant’Agostino, nelle Confessioni, che il suo amico Alipio fu trascinato una
volta, contro sua volontà, nell’Anfiteatro. Ma, non appena nell’Arena entrarono
i Gladiatori, allo scopo di quietare la sua coscienza, Alipio abbassò il capo e
chiuse gli occhi. Quando un terribile urlo sorse dalla folla, impaurito, aprì
gli occhi, vide il sangue e si perse. Rimase come un uccello incantato dal
serpente a guardare gli uomini che si uccidevano tra loro. E, in seguito, più e
più volte, si sentì trasportato da una forza invincibile a ritornare
nell’Anfiteatro.
LUCILLA: Massimo!
MASSIMO: Lucio è
salvo?
LUCILLA: Va’ da
loro, Massimo. Sei a casa.
LUCILLA: Roma
vale la vita di un uomo giusto? Noi lo credevamo,una volta. Fa’ che possiamo crederlo
ancora. Era un soldato di Roma! Onoratelo.
GRACCO: Chi mi
aiuta a portarlo?
I combattimenti
dei Gladiatori durarono fino all’anno 404. Narra la tradizione che, in quell’anno,
Onorio aveva organizzato i soliti sanguinosi spettacoli per festeggiare la sua
vittoria sui Goti, quando irruppe, nell’Arena, il monaco Telemaco per impedire
che due Gladiatori si uccidessero. La folla si infuriò e lo linciò. Ma fu
quello l’ultimo sacrificio umano consumato nel Colosseo. Con un suo Editto,
l’Imperatore Onorio bandì per sempre i combattimenti tra Gladiatori in tutto
l’Impero di Occidente.
JUBA: Adesso
siamo liberi. Io ti rincontrerò un giorno. Ma non ancora. Non ancora.
Daniela Zini
Copyright © 5 gennaio 2015 ADZ
Chi può dire se, quando le strade si
incontreranno, questo Amore sarà nel tuo cuore?
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