DOSSIER TOP SECRET
TERRORISMO
“I terroristi, i kamikaze, non ci ammazzano soltanto per il
gusto d’ammazzarci. Ci ammazzano per piegarci. Per intimidirci, stancarci,
scoraggiarci, ricattarci. Il loro scopo non è riempire i cimiteri. Non è
distruggere i nostri grattacieli, le nostre Torri di Pisa, le nostre Tour
Eiffel, le nostre cattedrali, i nostri David di Michelangelo. È distruggere la
nostra anima, le nostre idee, i nostri sentimenti, i nostri sogni.”
Oriana Fallaci
di
Daniela Zini
“Pour transformer le monde, il n’est pas besoin pour toi de la pioche, de la
hache et de la truelle et de l’épée. Mais il te suffit de le regarder seulement
avec ces yeux de l’esprit qui voit et qui entend.”
Paul Claudel
à mon Père, le premier Homme
de ma vie, qui a fait de moi un Homme.
Merci, Papa!
Qui aimerait être sourd et aveugle pour ne pas voir et
entendre les atrocités de ce millénaire?
Grâce à une longue enquête qu’il a menée au Moyen-Orient,
aux Etats-Unis, en Amérique latine et en Europe, l’écrivain ouvre les dossiers
du terrorisme international. Au terme de son “voyage” à l’intérieur des mouvements
subversifs, l’auteur, puisant aux sources les plus secrètes, tire de l’ombre
les tueurs sans frontières. Il révèle les complicités dont ils bénéficient dans
les Etats qui les protègent. Agents secrets, mercenaires idéalistes et responsables
politiques se côtoient dans cette étude minutieuse.
L’idéologie rend sourds et
aveugles.
Elle refuse d’écouter ce qui
n’entre pas dans son univers sectaire.
La grande majorité des gens
sont sourds et aveugles aux problèmes du monde!
Tant qu’ils ne sont pas
directement concernés et que les fléaux ne leur tombent pas sur la tête, ils s’en
moquent!
Ils ne voient même pas qu’une
grande partie de ces problèmes ont une incidence directe sur leur vie.
La Liberté n’est pas une exigence que
nous devrions attendre de la
Société ou de l’Etat; elle est d’abord une exigence
intérieure.
Quand les prisons de nos
regards et les tombeaux des mots s’ouvrent, quand les barbelés de nos
représentations sont arrachés, quand les écrans et les voiles de nos esprits
sont déchirés et que les regard en miroirs sont brisés, alors les regards
simples, pauvres et nus se lèvent et, sans appui, marchent à travers les murs.
Comme les vitraux d’une cathédrale de lumière, ils dansent les mille couleurs
des choses. Sur la montagne vide, par delà la grâce des mots et la lourdeur des
choses, les mots se font silence-sonore, ténèbres-lumineuses, absence-présence.
Folie humaine ou sagesse
divine?
C’est la douce folie des
Enfants, des Artistes et des Saints qui nous invitent à “vivre en poésie”, accordés avec cet au-delà, qui se voile et se dévoile
dans le silence des choses comme dans les secrets de nos histoires.
Ce qu’il y a de plus
important dans la vie, c’est d’apprendre à vivre.
Il n’y a rien que les hommes
se montrent plus désireux de conserver que la vie, et il n’y a rien qu’ils s’efforcent
moins de bien diriger.
Y réussir est chose moins
facile qu’on ne pense.
“ La vie”,
dit Hippocrate au
commencement de ses Aphorismes médicaux,
“est courte, l’art est long,
l’occasion passagère, l’expérience trompeuse et le jugement difficile.”
Le bonheur et le succès ne
dépendent pas des circonstances, mais de nous-mêmes.
“Plus d’hommes ont dû leur
ruine à leurs propres fautes qu’à la malveillance des autres; plus de maisons
et de villes ont été anéanties par l’homme que par des tempêtes et des
tremblements de terre.”
Parler aujourd’hui d’émerveillement
peut sembler une folie, mais cette folie n’est-elle pas la plus grande sagesse
devant la désespérance de ce monde?
Toute l’histoire de la philosophie,
depuis les Pré-socratiques jusqu’à Martin Heidegger tourne autour de ce mystère
de l’étonnement devant le sublime de la vie.
“Avoir l’esprit
philosophique,”,
écrit Arthur
Schopenhauer,
“c’est être capable de s’étonner
des événements habituels et des choses de tous les jours.”
Et Einstein nous assure:
“Celui qui a perdu la faculté de s’émerveiller et qui
juge, c’est comme s’il était mort, son regard s’est éteint.”
Nous retrouvons chez tous
les grands hommes cette illumination du regard. L’homme devient génial quand
son moi ne fait pas écran entre le réel et la Vérité; par leur avoir, leur
pouvoir, ou leur savoir, les hommes se rendent aveugles.
L’homme d’aujourd’hui tombe
volontiers dans l’erreur de croire que tout peut être expliqué, qu’il n’y a plus
de mystère. Et que l’émerveillement ne serait que l’effet de la nouveauté sur
des esprits ignorants.
L’Humanité occidentale périt
de cette perte du sens du merveilleux, qui est une confusion entre problème et
mystère. Elle a perdu le sens du réel, en confondant réel, imaginaire et
symbolique.
L’idolâtrie des choses ou
des idées, et maintenant des images, est une vieille tentation de l’humanité!
S’étonner, c’est se laisser
surprendre par les choses les plus simples de la vie.
Entre le choc de l’étonnement
et la terre promise de l’émerveillement, il y a un long chemin d’exode, où
notre esprit s’éveille et où notre regard se libère.
Il nous est dit au premier
chapitre de la Genèse
qu’à la fin du sixième jour:
“Dieu vit tout ce qu’il avait
fait et voici, tout était très bien.”
Non seulement bien, mais
très bien; et cependant combien peu d’entre nous savent apprécier l’admirable
monde où nous vivons?
Plusieurs d’entre nous
marchent à travers la vie comme des Fantômes: ils se trouvent dans le monde
sans en faire partie. Nous avons des yeux pour ne point voir et des oreilles
pour ne point entendre.
Pour voir, il faut regarder.
Regarder, c’est garder, c’est
monter la garde, non pour prendre l’Autre en flagrant délit mais pour se
laisser surprendre.
Regarder, c’est devenir
gardien de l’être, c’est veiller dans l’attente d’une “sensation vraie” comme dit Paul Cézanne.
Regarder est beaucoup moins
facile que de ne pas regarder, et c’est un don précieux que d’être capable de
voir ce qui passe devant nos yeux.
John Ruskin affirme :
“Ce que l’esprit humain peut
faire de plus grand en ce monde est de regarder et de raconter tout simplement
ce qu’il a vu.”
Je ne pense pas que les yeux
de Ruskin soient meilleurs que les nôtres, mais comme il voit plus de choses
avec les siens!
L’émerveillement naît d’abord
du silence, et il conduit au silence. Ce silence de soi est la première
condition de sa manifestation. Le silence est la trace en nous de l’émerveillement;
et celui-ci est proportionnel au silence qu’il fait naître en nous. Quand l’œil
écoute la musique du silence, l’esprit perçoit la mélodie secrète des choses.
Le silence et l’émerveillement accomplissent ce miracle de nous introduire dans
le dialogue avec un au-delà du visible et du lisible.
J’aime le silence.
Il permet d’entendre la
mélodie de l’âme. Celle de l’Autre, lorsque je l’écoute se dire, ou la mienne
lorsqu’elle murmure en paix.
Le silence me rapproche de l’état
de nature, me rappelle que j’en suis un élément.
“La nature qui fait toutes
choses pour qu’elles répondent à une intention et une destination précises,
comme ils le disent justement, n’a pas donné la sensation à l’animal simplement
pour pâtir et sentir, mais parce que, entouré d’êtres dont les uns lui sont
appropriés et les autres inappropriés, il ne pourrait survivre un seul instant,
s’il n’apprenait à se garder des uns et à se mêler aux autres. Or, si la
sensation fournit à chacun semblablement la connaissance des uns et des autres,
les conséquences de la sensation, la saisie et la poursuite des choses utiles,
le rejet et la fuite des choses funestes et pénibles, nul moyen qu’elles se
rencontrent chez qui n’a pas reçu par nature la faculté de raisonner, juger, se
souvenir et être attentif. Les êtres qu’on dépouillera de toute attente, de
tout souvenir, projet ou préparation, de l’espoir, de la crainte, du désir et
de l’affliction, il ne leur servira de rien d’avoir des yeux ou des oreilles;
et il vaut mieux être débarrassé de toute sensation et de toute imagination qui
ne s’accompagnent pas de la faculté qui en fait usage, que d’éprouver peine,
douleur et souffrance sans avoir les moyens de repousser ces maux. Et justement
le physicien Straton démontre que sans
l’intellection absolument aucune sensation ne se produit. Souvent en effet un
texte que nous parcourons des yeux, des paroles qui frappent notre ouie nous
échappent et nous fuient, parce que notre esprit est occupé à autre chose ;
puis il revient: alors il change sa course et poursuit un à un chacun des mots
qu’il a laissé échapper. C’est en ce sens qu’il a été dit “c’est l’intellect qui voit,
l’intellect qui entend: le reste est sourd et aveugle”; car l’affection qui a pour
siège l’oeil ou l’oreille ne produit pas de sensation sans la présence de la
pensée. D’où la réponse du roi Cléomène: il assistait à un banquet où se
faisait applaudir un chanteur dont on voulut savoir s’il ne semblait pas
habile: “Voyez vous-mêmes, demanda‑t‑il, pour moi j’ai l’esprit
dans le Péloponnèse”. Donc tous les êtres qui possèdent la sensation,
nécessairement possèdent aussi l’intellection.”
Porphyre, De l’Abstinence, 3, 21.5
Bien que nous ayons une
ferme espérance dans les progrès de la race humaine, cependant
individuellement, en avançant en âge, nous nous détachons de bien des choses
qui, dans notre jeunesse, nous procuraient le plaisir le plus intense. Mais, d’un
autre coté, si notre temps a été bien employé, si nous nous sommes prudemment
chauffés les mains “au foyer de la vie”, il se peut que l’âge nous donne plus que nous ne
perdons. A mesure que nos forces diminuent, nous sentons moins aussi la
nécessité de l’exercice; l’espérance, peu à peu, fait place à la Mémoire.
Celle-ci ajoutera-t-elle à
notre bonheur ou non?
Cela dépend de ce qu’aura
été notre vie ici-bas.
Il y a des vies qui perdent
de leur valeur à l’approche de la vieillesse; chaque jouissance se flétrit l’une
après l’autre, et celles mêmes qui subsistent perdent peu à peu de leur saveur.
D’autres, au contraire, gagnent en richesse et en paix au-delà de ce que le
temps leur a dérobé.
Les plaisirs de la jeunesse
peuvent l’emporter en intensité et en saveur, mais ils sont toujours mélangés d’anxiété
et d’agitation, et ne peuvent égaler en plénitude et en profondeur les
consolations que l’âge apporte comme la plus belle récompense d’une vie exempte
d’égoïsme.
Il en est de la fin de la
vie comme de la fin du jour: il se peut qu’il y ait des nuages, et cependant,
si l’horizon reste clair, la soirée sera belle.
Emanuel Swedenborg suppose
que dans le ciel les Anges avancent continuellement vers le Printemps de leur
vie, si bien que plus ils ont vécu longtemps, plus ils sont jeunes en réalité.
N’avons-nous pas des Amis
qui semblent réaliser cet idéal, qui ont gardé, du moins par l’esprit, toute la
fraîcheur de l’enfance?
Voilà une histoire qui
devrait faire prendre conscience de la difficulté à accepter la réalité telle
qu’elle est.
C’est tellement plus simple
de qualifier son contradicteur de fou, d’aliéné, de naïf ou d’imbécile!
Car, même si elle ne fait
pas toujours plaisir, même si elle nous dérange dans notre confort et nos idées
bien ancrées, même si elle chamboule le bon ordonnancement des choses, même si
parfois elle fait peur, je crois qu’il faut pouvoir regarder et entendre la Vérité
nue, sans fard et en faisant fi de nos croyances et de nos certitudes.
Et c’est bien là le plus
complexe...
Le Bouddha raconta cette histoire à ses moines:
“Un jeune veuf se dévouait à son petit garçon. Mais
pendant qu’il était en voyage pour son métier, des bandits incendièrent tout le
village, le laissant en cendres, et enlevèrent le petit garçon. Quand le père
rentra, il ne retrouva que des ruines et en eut le coeur brisé. Voyant les
restes calcinés d’un enfant, il crut que c’étaient ceux de son propre fils,
prépara une crémation, recueillit les cendres, et les mit dans un sac qu’il
emportait partout avec lui.
Un jour, son vrai fils parvint à échapper aux bandits et
à retrouver le chemin de la maison, que son père avait reconstruite. Il arriva,
tard dans la nuit et frappa à la porte. Le père demanda:
“Qui est là?”
“C’est moi, ton fils. S’il te plait fais-moi entrer!”
Le père, qui portait toujours les cendres avec lui,
désespérément triste, crut qu’il s’agissait d’un misérable qui se moquait de
lui. Il cria:
“Va-t-en!”
Son enfant frappait et appelait sans cesse mais le père
lui faisait toujours la même réponse. Finalement le fils partit pour ne plus
jamais revenir.
Après avoir terminé ce récit le Bouddha ajouta:
“Si vous vous accrochez à une
idée comme à une Vérité inaltérable, quand la Vérité viendra en personne
frapper à votre porte, vous ne serez pas capable d’ouvrir et de l’accepter.”
[tiré
de l’Udana Sutta]
II. Il terrorismo degli
anni ‘60
e ‘70 dietro la Strage di
Ustica?
- Prima Parte -
“Vi sono momenti nella vita, in cui tacere diventa una colpa
e parlare diventa un obbligo. Un dovere morale, un imperativo categorico al
quale non ci si può sottrarre.”
Oriana Fallaci
Il
primo uomo che fa del terrorismo un metodo è, forse, Hassan ibn Al-Sabbah, un
personaggio sanguinario e affascinante che, intorno al 1090, fonda, in Persia,
una consorteria: gli Assassini, i cui costumi e le cui credenze li rendono “abominevoli sia ai buoni cristiani sia ai buoni musulmani”.
E, a
farne le spese, saranno i Crociati e i cristiani residenti in Terra Santa.
Il termine Assassini compare, per la prima volta,
nelle cronache dei Crociati, per designare gli affiliati di una setta
musulmana, guidata da un misterioso Vecchio della Montagna. È il rapporto di un
emissario, in Egitto, dell’Imperatore Barbarossa, recante la data del 1175, che
ne fa menzione:
“[…] esiste una
certa razza di saraceni che, nel loro dialetto, si chiamano Heyssessini, e in romano, Segnors de Montana.
Questi uomini vivono senza leggi; mangiano carne di maiale, inosservanti alla
legge dei saraceni, e dispongono di tutte le donne, senza distinzione, comprese
le proprie madri e le proprie sorelle. Vivono sulle montagne e sono, di fatto,
invincibili perché trincerati in castelli ben fortificati. […] Hanno un Maestro
che terrorizza, enormemente, tutti i Principi saraceni vicini o lontani, come
pure i vicini Signori cristiani, perché è solito ucciderli in modo
stupefacente. […] in questi palazzi, fa venire, fin dalla loro infanzia, molti
figli di contadini. Fa loro apprendere diverse lingue, quali la latina, la
greca, la romana, la saracina e molte altre ancora.
[…] si insegna ai giovani a obbedire a ogni ordine
e parola del Signore della loro terra, che darà loro le gioie del paradiso
perché ha potere su tutti gli Dei viventi. […] Il Principe dà allora a ognuno
di loro un pugnale d’oro e li manda a uccidere qualche Principe di sua scelta.”
Più tardi, il cronista Guglielmo di Tiro menziona
la setta in poche righe:
“Il legame di sottomissione e di obbedienza che
unisce questi individui al loro capo è così forte che non vi è compito così
arduo, difficile o pericoloso che ciascuno di loro non accetti di adempiere con
il più grande zelo quando il questi lo ordini. […] La nostra gente come i
saraceni li chiama Assassini; l’origine di questo nome è sconosciuta.”
Secondo minuziose ricerche effettuate da Bernard
Lewis, è, nel 1192, che la setta punisce la sua prima vittima cristiana:
Corrado di Monferrato, Principe di Gerusalemme.
L’assassinio ha grande eco nella comunità cristiana
di Oriente, portando l’attenzione di molti cronisti su questa strana e
pericolosa setta di fanatici.
Il cronista Arnold di Lubecca riferisce le voci di
alcuni testimoni:
“Quel vecchio, con la sua magia, ha, talmente
ottenebrato le menti degli uomini del suo Paese che non venerano né adorano
altro Dio al di fuori di lui. Li adesca, in modo strano, con tali aspettative e
con la promessa di tali piaceri, in una gioia eterna, che preferiscono morire
piuttosto che vivere. Molti di loro sono anche pronti, a un suo ordine o a un
suo semplice gesto, a gettarsi dall’alto di una muraglia e a morire di una
morte atroce, fracassandosi il cranio. I più fortunati sono coloro che versano
sangue umano e che, in contropartita, trovano loro stessi la morte. […] [Il
vecchio] fa vedere loro, con la sua magia, certi sogni fantastici, pieni di
delizie e di piaceri, piuttosto con una impostura, e promette loro il possesso
eterno di tali beni come ricompensa a tali azioni.”
Queste tre testimonianze rivelano un aspetto
importante del mito degli Assassini: quello che colpisce l’immaginazione dei
cristiani delle Crociate è il carattere fanatico del loro metodo più che
l’assassinio in sé!
Si noti che il rapporto all’Imperatore Barbarossa è
più ricco di informazioni rispetto alle altre testimonianze, che sembrano,
unicamente, registrare la dimensione fanatica degli Assassini.
Il testo, infatti, li accusa di rapporti incestuosi
con le proprie madri o/e le proprie sorelle: è un’accusa che si trova in molti
processi per stregoneria e dell’Inquisizione.
Questa testimonianza è attendibile o riflette una
volontà dell’autore e, dunque, del potere imperiale del Sacro Impero – di
demonizzare questa setta, utilizzando un lessico, abitualmente, riservato agli
eretici?
Comunque sia, molto più tardi, un prete di nome
Brocardus [ancora un cittadino del Sacro Romano Impero Germanico!] redige un
trattato per il Re di Francia Filippo IV, nell’intento di illuminarlo
sull’impresa crociata che intende intraprendere. Grande viaggiatore, il prete
mette in guardia il sovrano da molti pericoli, quali:
“[…] i maledetti Assassini che si debbono evitare.
Vendono se stessi, hanno sete di sangue umano, uccidono innocenti dietro
compenso e non si preoccupano né della vita né della salvezza dell’anima. Come
demoni, si trasformano in Angeli di Luce, assumendo gesti, abiti, lingue,
costumi e azioni di diversi popoli e nazioni; così, coperti di pelli di pecora,
subiscono la morte appena sono riconosciuti.”
Si osservi come l’avvertenza del prete Brocardus al
re di Francia risenta di una influenza inquisitoria.
Si è visto, infatti, nel rapporto all’Impertore
Barbarossa, che gli Assassini apprendevano usi e costumi dei loro nemici per
meglio infiltrarsi e sorprenderli. In bocca a Brocardus, questo “talento” si
trasforma in una stregoneria con l’indubbio scopo di assimilarli agli eretici.
Appena più tardi, il fiorentino Govanni Villani
racconta di un cospiratore che aveva mandato al suo peggiore nemico “i
suoi assassini venuti dalle montagne dell’Oriente”.
Guglielmo di Tiro riferisce di un incontro tra
Templari e Assassini. Per ottenere l’alleanza dei Cavalieri del Tempio, il
Vecchio della Montagna non aveva esitato a sacrificare i suoi uomini …
Il veneziano Marco Polo, che avrebbe attraversato
la Persia, intorno al 1273, dà una testimonianza abbastanza precisa dei costumi
degli uomini di Alamut; ma la controversia che circonda il personaggio di Marco
Polo vieta di prenderlo in considerazione come le fonti citate. Tuttavia, anche
se Marco Polo non avesse effettuato il suo famoso viaggio, fosse stato,
semplicemente, imprigionato in Oriente e avesse compilato le testimonianze dei
suoi compagni di sventura, non si potrebbe non essere sconvolti dalla
veridicità della descrizione che fa della setta:
“Lo Veglio è
chiamato in loro lingua Aloodin. Egli avea fatto fare tra due montagne in una
valle lo piú bello giardino e 'l piú grande del mondo. Quivi avea tutti frutti
[e] li piú begli palagi del mondo, tutti dipinti ad oro, a bestie, a uccelli;
quivi era condotti: per tale venía acqua a per tale mèle e per tale vino; quivi
era donzelli e donzelle, li piú begli del mondo, che meglio sapeano cantare e
sonare e ballare. E facea lo Veglio credere a costoro che quello era lo paradiso.
[…] E quando lo
Veglio vuole fare uccidere alcuna persona, fa tòrre quello che sia lo piú
vigoroso, e fagli uccidire cui egli vuole. E coloro lo fanno volontieri, per
ritornare al Paradiso; se scampano, ritornano a loro Signore; se è preso, vuole
morire, credendo ritornare al Paradiso.”
Da allora il terrorismo si è evoluto in una
società divenuta sempre più vulnerabile, ma i
metodi utilizzati dai terroristi sono gli stessi: marchiare gli animi,
colpendo, vigliaccamente, innocenti sotto gli occhi di tutti!
Rovine di Alamut
Se
esiste da secoli è, tuttavia, soltanto dopo la Seconda Guerra Mondiale, che il
terrorismo ha preso una ampiezza considerevole ed è divenuto una preoccupazione
internazionale.
Tra il
1968 e il 1974, su 2 200 manifestazioni violente nel mondo, 717, vale a dire il
33%, sono opera di terroristi; nel bilancio della violenza, la responsabilità
dei terroristi passa dal 18%, nel 1968, al 49% nel 1974.
Contribuiscono,
in modo determinante, a elevare questa percentuale i palestinesi e i membri
dell’Irish Republican Army [IRA].
E
sorge una domanda:
“Esiste
in tutto il mondo una “Iternazionale del Terrore”?”
Una “Internazionale
del Terrore”, che raggruppi tutti coloro che, dall’Irlanda al Giappone,
passando per la Palestina, i Paesi Baschi, l’America del Sud e gli Stati Uniti,
fanno scoppiare bombe, mettono a fuoco grandi magazzini, praticano il rapimento
e l’assassinio politico.
Gli
specialisti su questo punto sono concordi e categorici: una “Internazionale del
Terrore” non esiste, almeno nel senso di una organizzazione strutturata, con
uno stato maggiore e una gerarchia. Nondimeno, non vi è dubbio alcuno che i
terroristi, sia che lottino contro un regime o un occupante, sia che combattino
per fini nazionalisti o rivoluzionari, pratichino, spesso, l’assistenza
reciproca e abbiano contatti tra loro.
Bloody
Sunday
Atteniamoci
ai fatti!
Esistono,
a esempio, prove di relazioni tra separatisti bretoni e separatisti baschi, una
minoranza di 2 milioni e mezzo di persone e uno dei popoli più antichi d’Europa.
Esiste
la prova che, nel corso dell’estate del 1972, esponenti baschi dell’Euzkadi Ta Askatasuna [ETA], Patria E Libertà,
ed esponenti dell’IRA si siano
incontrati, nella regione parigina, per accordarsi circa lo scambio di
informazioni, la fornitura di armi e di esplosivi e l’assistenza reciproca dei
loro esponenti clandestini operanti “in trasferta”.
Andreas Baader e Ulrike Meinhof
E,
ancora, i servizi israeliani hanno la certezza della esistenza di legami tra
organizzazioni palestinesi e raggruppamenti di terroristi dell’Argentina,
dell’Uruguay, del Perù, del Venezuela e del Nicaragua.
È,
anche noto che, nel febbraio del 1972, vi sia stata a Santiago del Cile una
riunione tra i capi terroristi argentini, cileni, brasiliani e uruguaiani.
Sono,
egualmente, noti i legami tra l’Armata di
Liberazione Popolare Turca [TPLA], sezione terroristica del movimento
clandestino marxista maoista in Turchia, e organizzazioni palestinesi; legami
che hanno portato all’addestramento di terroristi turchi nei campi palestinesi
in Siria e in Libano.
In un
altro settore “caldo” del mondo, è stato possibile accertare che il Fronte di Liberazione Eritreo [FLE] ha
avuto rapporti con Al-Fatah, il Fronte Popolare di Hasbash e il Sak, il movimento di liberazione
palestinese con sede in Siria.
Da
queste sintetiche constatazioni nasce una prima osservazione.
A
dispetto delle loro rivalità politiche, le relazioni tra i vari movimenti
palestinesi si estendono, collettivamente, attraverso il mondo ad altri gruppi
terroristi.
Si sa,
così, da Carlos Yarur – arrestato dai servizi israeliani nell’aeroporto di Lod,
a Tel Aviv, il 20 marzo 1973 – di legami tra il Fronte Popolare di Liberazione della Palestina [FPLP] e terroristi
cileni; e si sa, anche, che Andreas Baader e Ulrike Meinhof – i Bonnie & Clyde del terrorismo
tedesco – sono vissuti, tre mesi, nei campi di addestramento di Al-Fatah in Giordania e in Siria.
In
breve, un movimento terrorista non può essere impiantato e durare senza
complicità esterne, che gli permettano di pagare i mercanti di armi, di portare
il materiale bellico sul posto e di provvedere alla sicurezza, alla
clandestinità e al mantenimento dei propri corrieri clandestini.
A
questo punto, sorgono non poche domande.
Da
dove provengono le armi usate dai terroristi?
Da chi
le acquistano?
Che
tipi di armi usano?
Come
viaggiano queste armi?
Anche
in questo caso, bisogna attenersi ai fatti e, per una ragione molto semplice: se,
infatti, per quel che riguarda le cifre del commercio “ufficiale” di armi, si
cerca di stendere un velo di reticenza; se per il traffico “semiufficiale” di
armi da parte dei vari mercanti, ovviamente, si conosce poco; è chiaro che, per
le stesse caratteristiche clandestine del terrorismo, dati sicuri esistono
ancora meno.
Iniziamo,
quindi, partendo da dati sicuri.
Per
quel che riguarda, a esempio, i terroristi irlandesi dell’IRA, tra il 1969 e il dicembre del 1974, gli inglesi sono riusciti
a sequestrare 192 fucili mitragliatori; 1903 carabine; 1982 pistole; 530
fucili; 18 lanciarazzi; 30 razzi; 297 mortai; 257 bombe da mortaio; 725 029
cartucce per varie armi; 165 570 libbre di esplosivo, commerciale o “fatto in
casa”.
Tra le
armi sequestrate vi erano molti leggendari, ma pesanti e imprecisi mitra Thompson, e così pure l’obsoleto Lee Enfield 303, il Garrard semiautomatico e, infine, efficienti carabine americane M1.
Bene!
Per
questi quantitativi sequestrati, quanti altri erano in possesso degli uomini
dell’IRA?
Cairo, 27 settembre 1970: il leader del Fronte Popolare di Liberazione della Palestina [FPLP], Yasser
Arafat [a sinistra], il presidente egiziano Gamal Abd El-Nasser [al centro] e il
re Husayn di Giordania [a destra].
Leila Khaled
Per
quel che riguarda il Sud America, per conoscere la pistola Mitchell WerBell, una pistola automatica che è un vero e proprio
lanciarazzi tascabile di grande precisione, bisognava essere un intenditore di
armi, oppure avere viaggiato a lungo nelle zone del Caribe, dove “non
passa giorno che non si spari”.
Ma
queste, negli anni ’60 e ’70, sono armi perfezionate, modernissime.
Ai
terroristi, come abbiamo visto nel caso dell’IRA, andava bene qualsiasi arma.
Come
il Mannlicher-Carcano, il vecchio
fucile italiano con il quale venne ucciso il presidente americano John
Fitzgerald Kennedy, una tra le armi portatili vendute dal governo italiano come
eccedenze, per un totale di 125mila, il 30 settembre 1960, alla Adam Consolitated Industries con sede a
New York.
E dei Mannlicher-Carcano, a esempio, sono
stati trovati anche in Sud America.
Secondo
Dominik De Fekete von Altabach und Nagyraoth, un ex-ufficiale dell’esercito
ungherese, trasferitosi, alla fine della guerra, in Sud America e divenuto
celebre come mercante di armi:
“I
migliori acquirenti sono, in genere, i ribelli, perché non vanno tanto per il
sottile; acquistano quello che trovano. Soltanto che le consegne sono difficili.”
Quanto
poteva costare, in quegli anni, un’arma venduta ai terroristi?
Facciamo
un calcolo!
Una
pistola non modernissima, ma ancora efficiente, poteva costare al mercante che
ne imbarcava molte migliaia a Bruxelles – forse, il maggior centro di
smistamento in Europa – circa 60mila lire.
Se
arrivavano a Belfast, il prezzo di 200mila lire non era esagerato.
Quanto
al Sud America, un fucile lanciagranate americano, l’M79, veniva pagato oltre 2 milioni di lire, un vecchio fucile anche
300-400mila lire. Ma i terroristi dove trovavano i soldi per acquistare armi
vendute a prezzi così alti?
Nel
caso del Sud America, ricorrendo, in genere, a rapimenti, per poi incassare il
prezzo del riscatto.
Nel
caso dell’IRA – che stando alle forze
di sicurezza inglesi avrebbe acquistato il 75% delle sue armi negli Stati Uniti
– grazie soprattutto, all’aiuto finanziario – calcolato, sempre, dagli inglesi,
in una cifra tra il milione e i 2 milioni di dollari – dei numerosi irlandesi
che risiedevano nella Repubblica stellata ed erano simpatizzanti della causa
irlandese.
Una
delle armi preferite dal terrorista era la pistola mitragliatrice cecoslovacca Skorpion, lunga solo 27 centimetri,
dunque, un’arma facile da nascondere, ma anche un’arma che vuota un caricatore
di 20 pallottole in venti secondi.
In
Irlanda, era apprezzato il lanciarazzi anticarro RPG-7, di fabbricazione sovietica, un lanciarazzi che, se
distribuito parsimoniosamente ai soldati della Armata Rossa, è stato, spesso,
utilizzato in Vietnam e nel Vicino Oriente.
Si può
dire che nell’equipaggiamento del terrorista figurassero armi di tutto il
mondo, dalle belghe alle ungheresi.
Vi era,
tuttavia, un ma.
Non ci
si poteva fidare molto delle indicazioni di origine: a esempio, i bulgari vendevano
pistole fabbricate dagli ungheresi, che riproducevano, con estrema esattezza
armi belghe e portavno, perfino, la menzione “fabriqué en Belgique”.
Sempre
in Ungheria, si fabbricavano dei Parabellum,
perfettamente riprodotti, e sono stati trovati, in Palestina e in Irlanda, dei
mitra russi Kalashnikov, ma che portavano
incisi caratteri cinesi.
Nel
corso degli anni 1970, i terroristi passano dalla pistola e dal mitra al
missile.
Più
preoccupanti delle armi, diciamo “tradizionali”, sono, infatti, i missili Sam-7 Strela, di fabbricazione sovietica.
Questi missili, sono capaci di abbattere a una distanza di chilometri un aereo
in procinto di atterrare o decollare. Si tratta di ordigni che pesano solo 12
chili e che possono essere, secondo gli esperti, “utilizzati anche da un
bambino”. In effetti, non vi è bisogno di mirare all’obiettivo, dato che è la
testa del missile, attirata dalla fonte del calore costituita dal reattore
dell’aereo, a cercare da sé la sua preda.
Il 5
settembre 1973, il controspionaggio del SID
[l’Ufficio D, diretto dal generale Gian Adelio Maletti], grazie alle
informazioni fornite dal Mossad, riesce
a individuare e a intercettare una cellula palestinese, catturando, in un
appartamento di Ostia, cinque presunti terroristi: Ali Al-Tayeb Al-Fergani; Ahmed Ghassan Al-Hadithi; Amin El-Hindi,
numero due dei servizi di sicurezza di Al-Fatah
e braccio destro di Abu Iyad; Gabriel Khouri e Mohammed Nabil Mahmoud Azmi Kanj [http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1985/10/09/dodici-anni-di-terrorismo-arabo-in-italia.html]. I 5 arrestati, che progettavano di abbattere, con un missile Sam-7 Strela, un aereo della compagnia
di bandiera israeliana EL AL, in decollo da Fiumicino, sono in possesso di passaporti di
diversi Paesi: Libia, Iraq, Siria, Giordania, Egitto.
Tre
mesi dopo, il 17 dicembre,
a Fiumicino, avviene la strage firmata da Settembre
Nero e uno dei 5, Gabriel Khouri, dichiara:
“Rinneghiamo l’attentato
criminale compiuto a Fiumicino, non abbiamo nulla in comune con coloro che
hanno incendiato il Boeing e dirottato l’aereo tedesco. L’atto terroristico
costituisce un gesto di barbarie che nuoce alla causa araba e gli autori sono
nostri nemici. Vogliamo essere processati subito, anche perché abbiamo fiducia
che il tribunale non si lascerà influenzare dalla forte pressione di alcuni giornali:
anche se riteniamo il rinvio dell’udienza, deciso il giorno della strage di
Fiumicino, sia da mettersi in collegamento con l’attentato.”
Il 20 dicembre, a Parigi, la Direction de la Surveillance du Territoire [DST]
sgomina un commando di terroristi, composto
da 10 turchi, 2 palestinesi e un algerino che, in una villetta di
Villiers-sur-Marne, custodisce un arsenale.
L’episodio è l’occasione, in
Francia, per denunciare un “lodo” segreto, che i governi di oltralpe avrebbero
concluso, adottando atteggiamenti favorevoli ai Paesi arabi, dietro
l’assicurazione che i palestinesi non avrebbero utilizzato sul territorio
francese loro covi o sezioni terroristiche.
Ma come è stato possibile fare
entrare, in Italia, missili Sam-7 Strela?
Per i servizi segreti
italiani, erano entrati tramite qualche valigia diplomatica irachena o siriana;
per altri inquirenti, i missili, molto più semplicemente, erano arrivati via
mare: l’Italia, infatti, come l’Irlanda, ha, per chilometri e chilometri,
tratti deserti di costa.
E dai missili alla bomba
atomica!
Vi era, infatti, chi – anche, con
non poca esagerazione – diffondeva voci su bombe atomiche “tascabili”, che i
terroristi potevano portare, in una normalissima valigia, su auto, treni, navi,
aerei.
Il primo annuncio è della Ford Foundation.
Un timore, forse, esagerato, ma
anche un campanello di allarme, se, come scriveva George Thayer, in The War Business, entro il 1979,
l’atomica sarebbe divenuta merce normale, seppure costosissima.
Per i Fedayyn, la maggioranza delle loro armi proveniva dai Paesi
dell’Est e dalla Cina, direttamente, attraverso i Paesi arabi. Giacché
beneficiavano della simpatia di tutta la comunità araba, era evidente che non incontrassero
problemi, sia per rifornirsi di armi sia per rifornirsi di danaro. Per gli
altri terroristi i problemi erano, di certo, maggiori.
Si può, dunque,
tranquillamente affermare che le armi viaggiassero di preferenza sulle navi,
giacché i controlli esistevano solo nei porti di imbarco ed erano controlli,
spesso, relativi. Queste armi potevano divenire per la dogana “macchine
agricole”, “generatori”, “caldaie”… e, anche, “rottami bellici inutilizzabili”.
Ilich Ramírez Sánchez, meglio
conosciuto come Comandante Carlos, Carlos lo Sciacallo o semplicemente Carlos.
È il
caso della carabina Armalite, un’arma
leggera, maneggevole, precisa, ottima per il terrorismo urbano, disegnata in
America, fabbricata sotto licenza in Giappone, quindi, esportata negli Stati
Uniti. E proprio negli Stati Uniti ne viene venduto un certo quantitativo al
prezzo di circa un milione e 200mila lire al pezzo, a “sportivi”: sono sportivi
di un genere del tutto particolare, se, di qui, vennero, poi, trasportati via
mare in Irlanda.
Un
caso clamoroso è il caso Claudia.
Il 28
marzo 1973, lo steamer Claudia,
registrato a Cipro, dopo avere lasciato Tripoli, è intercettato, poco lontano
dalla costa irlandese, da tre vascelli da guerra della marina irlandese, su
segnalazione dei servizi segreti inglesi, che avevano saputo di un accordo tra
l’IRA e Muammar Gheddafi per la
fornitura di 100 tonnellate di armi e dopo che un sottomarinio inglese aveva
“filato” il battello da Gibilterra fino in Irlanda.
A
bordo le autorità trovano 5 tonnellate di materiale bellico – pistole, fucili,
mine anticarro, esplosivi – e, anche, alcuni leaders dell’IRA, sul cui
capo pende una taglia, quali Joe Cahill.
Certo,
la preda è, indubbiamente buona, ma dove erano finite le altre 95 tonnellate di
armi?
È
ovvio che solo l’IRA sarebbe in grado
di rispondere!
Come,
facilmente, si deduce dal caso Claudia,
tra i Paesi che appoggiavano il terrorismo vi era la Libia.
E che
la Libia si interessasse all’IRA e, più in generale, a ogni movimento
insurrezionale che potesse indebolire l’Occidente, è dimostrato anche da
un’altra testimonianza supplementare: l’arresto, avvenuto presso Châtellerault,
nell’agosto del 1972, di un basco, che portava con sé documenti comprovanti le
sue relazioni con un trafficante di armi tedesco, con l’IRA e con la Libia.
In
quei documenti, inoltre, vi era la prova di una consegna, già eseguita, di 400
pistole e l’attesa di un’altra consegna di 200 pistole mitragliatrici e 2
tonnellate di plastico, oltre a uno stock
di granate.
Disgiuntamente
dagli acquisti, i terroristi cercano di trovare sul posto una parte dei loro
rifornimenti, rubando dagli arsenali o assaltando caserme.
Per il
terrorista, infatti, questo è, in teoria, il sistema ideale per armarsi, visto
che è a portata di mano e non costa nulla.
Lo
provano gli assalti dei terroristi dell’ETA
a caserme della Guardia Civil e gli
analoghi assalti a caserme della polizia e dell’esercito dei Tupamaros, il nome che si erano dati i
terroristi dell’America del Sud, – primi tra loro gli uruguaiani –, ispirandosi
ai nomi di due grandi capi Incas che lottarono contro gli spagnoli.
A
parte gli assalti, a parte il traffico via mare, vi è, anche, il trasporto via
cielo.
Ovviamente,
è più esposto ai rischi e può fornire, a viaggio, meno materiale.
È il
caso del Charlie Tango Kyle, il nome
dato a un DC-6, che fu intercettato
all’aeroporto di Amsterdam-Schiphol. Oltre a un solo passeggero, un certo
Koenig, un veterano del Biafra, nell’aereo vi erano 276 casse zeppe di armi
cecoslovacche, fucili, bombe, mitragliatrici. Erano state vendute, tramite un
venditore americano, dalla Omnipol di
Praga all’IRA, rappresentata in
quella occasione da David O’Connell e Maria McGuire, inviati in Europa, nel
tardo settembre del 1971, con 20mila sterline per acquistare 4 tonnellate e
mezzo di armi.
Quell’aereo
doveva atterrare a Londra, sede di una ditta – che poi sarebbe risultata
“fantasma” – incaricata di reperire materiale bellico per un Paese dell’Africa
Occidentale.
Ma l’Interpol aveva scoperto che una piccola
nave era in attesa di imbarcare il carico, all’indomani dell’atterraggio a
Londra, destinazione, appunto, l’Irlanda, e non l’Africa.
Per le
armi scoperte all’aeroporto di Amsterdam, quante altre non sono, mai, state scoperte?
Un
altro particolare: quelle armi facevano parte di uno stock di armi “invendute”,
destinate al Biafra.
A tale
proposito, si sa, anche, che circa 40 tonnellate di armi, acquistate da Chukwuemeka
Odumegwu Ojukwu, siano state in diversi Paesi dell’Africa Occidentale e che
l’ex-leader biafrano abbia cercato,
tramite i “buoni uffici” di mercanti di armi francesi e inglesi, di rivendere
ad alto prezzo ai rivoluzionari queste armi.
Almeno
per lui, la guerra era finita!
Che
fine hanno fatto queste armi o parte di esse?
Come
si è detto, il traffico aereo rappresenta una percentuale minima dell’intero
traffico per rifornire i terroristi; è, spesso, una specie di “pronto soccorso”
per chi ha bisogno urgente di armi, come ha detto un italo-americano, Pet
Denard, pilota d’aereo, i cui voli charter
sono serviti tanto bene in Congo quanto in Palestina, quando a interpretare la
parte di terroristi erano gli ebrei palestinesi e lo Stato di Israele non
esisteva, ancora.
DOSSIER
TOP SECRET
TERRORISMO
I.
IL TERRORISMO UTILE di Daniela Zini
Daniela Zini
Copyright © 20 marzo 2017 ADZ
Il
30 ottobre 1973, due degli arrestati, Ali Al-Tayeb Al-Fergani e Ahmed Ghassan
Al-Hadithi, ottengono, su cauzione, la libertà provvisoria. Vengono ospitati in
un appartamento messo a disposizione del SID,
a Roma, e, il giorno successivo, dopo essere stati accompagnati a Ciampino
vengono imbarcati e trasportati, segretamente, in Libia su un aereo militare,
un bimotore Dc3 Dakota “Argo 16”, in
uso alla struttura segreta Gladio. Ad
accompagnare i terroristi vi sono 4 ufficiali del SID: il colonnello Giovan Battista Minerva, il capitano Antonio
Labruna, il colonnello Stefano Giovannone e il tenente colonnello Enrico
Milani.
Gli
altri tre sono, invece, trattenuti in carcere.
Il 17 dicembre, nell’aula del tribunale,
mentre iniziano a giungere le prime notizie dell’attentato a Fiumicino, un
funzionario della Questura di Roma, Domenico Spinella rilascia una dichiarazione,
riportata dall’ANSA:
“Testimoniando oggi al processo contro i
cinque arabi trovati ad Ostia in possesso di armi… [Spinella] ha riferito che
circa due mesi fa era venuto a conoscenza attraverso alcune voci dell’eventualità
di un clamoroso atto terroristico che doveva avvenire probabilmente a Roma. L’attentato
sarebbe stato fatto per ottenere la liberazione degli arabi imputati nell’attuale
processo. Il piano terroristico, secondo le informazioni riferite dal dottor
Spinella [che ha, così, confermato quanto aveva detto in istruttoria] era
denominato “Operazione Hilton” ed era stato affidato ad un uomo di nome Wadi
Haddad, chiamato anche Abu Hani, residente in Jugoslavia.”
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